Lubaa a écrit : Bonjour à tous ! Eh oui, je suis madame L ! Je trouvais sympa de vous faire part de mon point de vue pour la première fois sur tout ce que mon amoureux vous a partagé jusqu’à présent. On ne se cache rien et je suis de temps en temps ce qu’il poste par pur curiosité alors pourquoi pas me lancer aussi ?
Pour commencer, un énorme merci à tous pour vos commentaires que je ne manque pas de lire, si bien veillants les uns que les autres, et qui, mine de rien, m’a permis de prendre une partie de confiance en moi qui me manquait
Vous vous en douterez sûrement, je ne vais pas raconter à nouveau ce que nous avons vécu avec mon chéri mais comment moi je me suis sentie pendant toute cette période là de notre vie
je vous laisse le plaisir d’aller lire cette petite histoire un peu plus loin dans le forum pour ceux qui ne la connaissent pas et qui veulent assouvir leur curiosité.
Je ne sais jamais comment commencer une histoire alors je vais éviter de tourner autour du pot et passer à l’essentiel , c’est à dire : comment j’ai vécu le libertinage jusqu’à aujourd’hui.
Lorsque mon chéri m’a parlé de son envie d’aventure à plusieurs j’ai de suite était retissante avec un « non » catégorique sans chercher à aller plus loin. Quoi de plus normal pour quelqu’un de jalouse possessive à l’époque, vous me direz. Néanmoins, suite à de nombreuses discussions et beaucoup de preuve d’amour nous avons décidé de tenter ce genre d’histoire avec quelque règles à suivre et de compromis. J’ai eu quand même beaucoup de mal à franchir le pas mais heureuse que mon chéri s’occupe de tout: inscription sur un site de rencontre « spécial couple » , discutions avec les prétendants etc.. j’étais les pieds en éventails en attendant que ça arrive. Je vous rassure, j’y jetais un coup d’œil et en y mettant aussi du mien quand même, le but de tout ça était qu’on le fasse à deux. Évidemment !
Nous voilà en pleine séductions avec différentes personnes, avec photos, vidéo, discutions quotidiennes mais rien ne me mettais à l’aise .. pour moi, je ne me voyais que comme un bout de viande aux yeux de ces personnes et rien ne me donner envie. Bon début.
Jusqu’à trouvé ce couple ! Ah là là ce couple avec qui on s’entendait si bien au fur et à mesure des discutions et qui plus est habitait pas très loin de chez nous. Ni une ni deux qu’on décide d’y aller, une boule de stresse dans l’estomac mais la hâte d’une bonne soirée. La suite vous la connaissez : il se passe ce que vous imaginez dans vos têtes pleines de pensées les plus coquines (je vous vois !
). Je mettais alors surprise d’avoir ressenti du plaisir à ce dépucelage libertin. Mon chéri et moi même étions en symbiose, comme les premiers jours de relations et nous voulions recommencer à les voir de plus en plus souvent. Je voulais revivre ça avec lui ! Pour moi c’était ça l’objectif. Mais, car il y a toujours un « mais », je me suis prise au piège à vouloir faire plaisir et à vouloir aller trop vite et trop souvent, jusqu’au jour où je ne me reconnaissait plus, je ne faisait pas pour mon plaisir mais pour celui des autres sans même m’en rendre compte et j’ai été bloqué. Ça n’en devenait pas un supplice mais une obligation de ma part. Je me forçais à vouloir aimer ça pour suivre le plaisir de mon amoureux malgré moi. Je devait le faire, j’en avais besoin pour lui, pour nous. Le priver de ce nouveau plaisir qu’il adore n’était pas possible. Alors je le faisait malgré la fatigue, l’absence d’envie.
Nous avions réussit à en parler pendant un jour de crise où j’ai comme qui dirait « peter un plomb ». C’est là que j’ai remarqué mon trop plein et mon désirs d’arrêter. Et c’est ce qu’on a fait. Mais, depuis ce jour, un petit diable et un petit ange ce sont posés sur mes épaules, me mélangeant l’esprit entre raison et culpabilité, devoir et envie, amour et bien-être mental... Je me sentais plus que mal de priver mon amoureux de ce plaisir qu’il avait mis du temps à m’avouer et me demander pour au final lui faire goûter et l’en priver. Pourtant, lui ne m’en voulait pas, comprenant tant bien que mal ce sentiment que moi-même j’avais du mal à décrire. Il faisait tout parfaitement bien. Vraiment bien ! Et, sans qu’il le sache, ça me culpabilisait encore plus, malgré lui et sans le vouloir.
Des questions n’arrêtent pas de rouler dans mon esprits: Comment je vais faire pour vivre avec cette culpabilité ? Suis-je vraiment faite pour le rendre heureux ? Ne devrait-il pas trouver quelqu’un de plus « libre » et de moins « coincer » ? Pourquoi je n’arrive pas à aimer ça, p*tain ?
Je me doute de ce que vous pouvez vous dire : « elle se prend autant la tête pour rien »
Oui oui je confirme et vous avez raison ! Mais je me sentait tellement mal en moi à cause de cette culpabilité de le priver de ce qu’il aime et de ce qui est important à ses yeux.
Plusieurs semaines plus tard, la discutions se pose de nouveau sur la table concernant une potentielle 2ème chance à notre libertinage. Les « erreurs » du passé ont été mis à nus et nous décidions de recommencer, plus sainement qu’avant…
TO BE CONTINUED
Je sais que c’est très énervant pour vous que l’ont s’arrête à ce stade de l’histoire alors vous voulez une partie 2 ?
Ce petit texte m’a fait beaucoup plaisir à écrire, j’espère que mon point de vue intéressera plusieurs d’entre vous.
De gros bisous
Hello,
Merci beaucoup pour ce superbe témoignage. Témoignage que ma femme aurait pu écrire dans les moindres mots !
Elle aussi a été tiraillée entre l'envie de me faire plaisir, de ne pas me frustrer, d'essayer d'aimer ça pleinement sans vraiment y parvenir pour au final culpabiliser de ne pas être capable de me satisfaire... Au point même de penser qu'il valait peut-être mieux pour moi que l'on se quitte, afin que je puisse vivre pleinement mon fantasme avec une autre femme plus "open" ! Pour au final, avoir envie de tout arrêter.
(Je suis même en plein dedans en ce moment malheureusement...)
Or, c'est tout bonnement impossible ! De vivre ça avec une autre je veux dire. Car tout l'enjeu réside dans le fait de le faire avec sa propre femme. Sinon quel intérêt ???
Ce n'est d'ailleurs pas donné à tout le monde de pouvoir s'épanouir ainsi avec sa femme, sans se mentir, sans se tromper... Et faire finalement la même chose que les autres, mais sans le mensonge et la culpabilité en plus !
Nous paraissons "hors norme", mais justement, ne serions-nous pas la véritable norme ?
S'épanouir sans se trahir. Et ne pas rêver ou imposer une fidélité sexuelle absolue !
Bref. Tout ça pour te dire que je te remercie beaucoup pour ton témoignage qui permettra sûrement à beaucoup d'autres hommes dans notre cas de comprendre un peu plus la psychologie féminine.
Et bravo aussi pour t'impliquer sur ce forum, car ce n'est pas donné non plus à toutes les femmes, y compris celles qui passent à l'action en privé !
Au plaisir de te relire.