Est bien comment réussir à compter cette rencontre avec des mots, tellement les émotions ont été riche est intense.
Nous commençons donc par la préparation de ma reine, toujours aussi belle au naturel si bien que je juste un trait de maquillage sur les yeux, une petite robe simple mais suffisamment prêt du corps pour mettre ses formes en valeur, son sourire et sa joie de vivre se suffisent à eux-mêmes pour sublimer le tout. Des derniers mots d’amour échanger entre nous, je lui dis qu’elle est magnifique est qu’elle à juste à être elle-même lors de cet après-midi uniquement dédié à son plaisir. Nous nous embrassons, et je la laisse partir entre les mains d’un autre homme qu’elle a choisi elle-même, pour je l’espère un très bel après-midi. Tout en faisant un petit pied de nez au destin car elle s’apprête à aller voir l’homme qui lui procurer de l’émoi lors de son adolescence, un fantasme qui n’avait jamais pu se réaliser, mais qui aujourd’hui s’apprête à devenir une réalité.
La voilà donc parti de son côté, moi vacant à mes occupations à la maison. A peine une trentaine de minutes plus tard, je reçois un message me disant qu’elle est bien arrivée, qu’elle m’aime, avec quelques smileys pleins d’étoiles dans les yeux. Le temps de lui réponde, je reçois son premier « selfiebite » (comme elle aime le dire
). Il l’avait donc reçu comme promis en tenue d’adam dans le jardin ensoleillé, ma belle posant fièrement devant la bite de son futur amant. Elle a un sourire radieux, comment ne pas être sous son charme. Après un dernier message je lui souhaite de passer une belle après-midi et je m’en vais de mon côté faire quelques emplettes histoire de me vider un peu la tête.
Quelques heures plus tard, sortant du magasin de bricolage, j’ai oublié la moitié des choses que j’étais venu chercher, mon esprit qui était plutôt libre en début d’aprèm, commence maintenant à être en ébullition. Sur la route du retour, plein de pensées se bousculent dans mon esprit, je sais et je sens que ça y est, ma belle à réaliser ce que nous imaginons depuis maintenant plusieurs mois. Et je suis vraiment heureux pour elle comme pour moi. Malgré tout, quelques doutes me tiraillent, l’absence de nouvelle me fait plaisir car du coup je sais qu’elle profite du moment, est que c’est ce que nous avions convenu, mais d’un autre côté, cela m’inquiète, m’as t’elle oublié, la verrais-je toujours comme avant, banderais-je toujours aussi fort pour elle, nous aimerons nous encore plus chaque jour comme cela est le cas depuis le début de notre relation, et encore bien d’autre question me taraudent l’esprit . N’ayant jamais eu aucun doute sur l’aventure dans laquelle nous nous lancions, je sens à ce moment-là une pointe d’inquiétude m’envahir, chose encore jamais ressenti.
C’est à ce moment que je me surprends à sentir mon cœur frappé fort dans ma poitrine, des vagues de chaleur m’envahissent, parcourant tout mon corps. Je l’imagine entre les bras de cet autre homme, les caresses, les baisers, les effleurements, les corps se rapprochant, se mélangant…. Je m’efforce à rester concentré sur la route, mais ça m’est impossible, je ne tiens plus. Je décide de me garer pour reprendre mes esprits, je m’aperçois que toutes ces pensées m’ont amenée à sentir mon membre se réveiller, comme souvent dès que je pense à elle.
A cet instant, je reçois un message de ma douce et tendre, voyant que c’est une photo, je l’ouvre et je la vois affichant ce sourire que je connais si bien, si lumineux et radieux. Me voici en présence de son deuxième « sefliebite » devant son amant debout en arrière-plan, ma belle elle aussi nu, montrant son visage radieux, légèrement tournés vers lui, la tête juste à hauteur de l’entre jambe de monsieur. Mais cette fois, quelque chose à changer sur son visage par rapport à la première photo, je le vois, son sourire est différent, je le sais, elle à consommer cet homme en demi érection derrière elle, elle à assouvi cette envie.
Voir ce visage si souriant, ça ne ment pas, je sais que c’est fait, tous les doutes qui m’assaillaient s’envole, toujours plus amoureux d’elle je me sens le cœur plus léger. A contrario du cœur léger, je sens quelque chose qui prend de l’ampleur. Cette fois je ne me sens plus à l’étroit dans mon caleçon, mais complétement emprisonné dans cette cage de tissu !! Rassuré, je sens que ma chérie me procure toujours le même effet, non ce n’est pas vraiment ça, encore plus maintenant sachant qu’elle à réussi à s’affranchir des carcans moraux, des barrières qu’elle se mettait à elle-même. Tels une chrysalide, elle à pris le temps de murir tout ça pour ensuite se muer et déployer pleinement ses ailes. Elle à oser faire entrer notre couple dans une nouvelle dimensions, nous sommes passés du fantasme à la réalité. Je suis tellement fière d’elle.
Je lui envoie mille mots d’amour, mais pas que des mots d’amour
, et je reprends ma route pour rentrer à la maison. Laissant mon esprit vagabonder au grès de mes pensées, apaiser, serein, mais quand même très excités.
Les heures s’égrènent sans nouvelles, je me tente à en prendre pour la faire revenir un peu à la réalité de notre vie de famille. Elle devait passer récupérer notre fils chez sa nounou étant parti avec le siège auto. Elle me répond merde merde merde, la honte je n’ai pas vu l’heure passé…. MDR
J’éclate de rire en sachant qu’elle a dû passer du bon temps pour ne pas voir le temps défilé comme ça.
A ce moment-là j’ai la visite surprise de ma belle-sœur, ainsi que celle de mon père venu lui aussi à l’improviste pour voir son petit-fils. Quelques minutes plus tard j’entends sa voiture arriver, mon cœur s’emballe, lorsque je la vois descendre je sais qu’elle aussi. Le temps se suspend, je la dévore du regard, quels dommages que nous n’ayons pas pu être que tous les deux lors de ces retrouvailles.
Ce n’est que partie remise, quelques heures à patienter avant de pouvoir se retrouver. Nous nous câlinons est nous embrassons comme si nous ne nous étions pas vus pendant plusieurs semaines, et nous nous occupons de nos invités imprévus. En nous lançant des regards coquins toute la soirée jusqu’à ce que nous nous retrouvions seules tous les deux. La famille étant rentré chez eux, notre fils couchés et endormi à point fermés. Nous voilà tous les deux les yeux dans les yeux, pétillants.