DouX avait posté une série très coquine de sa chérie, soulageant dans la salle de bain le pieu dressé d'un (heureux) complice. Cela valait bien un poème, il me semble.
La baigneuse et le dépanneur,
Par un jour de forte chaleur,
La belle DouSSeur,
Épuisée, n’en pouvant plus,
Se prit en main et voulut
Infuser dans un bain.
« J’aurais fondu d’ici demain
Si je ne me rafraîchis pas,
Et adieu tous mes appas »
Songea la demoiselle
En ôtant sa robe de dentelle.
Dans sa baignoire, donc, elle alla ;
Et guillerette, s’installa.
Hélas, l’eau tant espérée
Ne vint pas et elle en fut atterrée.
« Quelle poisse, quel manque d’heur !
Il me faut au plus vite un dépanneur. »
Aussitôt, elle appela ;
Et très vite, il arriva.
« Suivez-moi sur les lieux du drame,
Jeune homme, là où tout se trame !
J’ai tellement chaud
Que, vite !, il me faut de l’eau.
Alors, au travail !
Réparez cette ferraille ! »
Las !, ses efforts furent vains.
« Madame, il faut attendre demain
Pour avoir les pièces qu’il faut
Et réparer ces tuyaux. »
À ces mots, DouSSeur
Se fâche et devient fureur.
Elle se montre ingambe
Et saisit l’entrejambe
Du jeune réparateur
Qui s’avère prometteur.
« Tu as failli en plombier,
Tu réussiras en pompier. »
Elle porte à sa lipe
La grosse clé de pipe
Du gaillard technicien
Qui n’est point un stoïcien.
En quelques va-et-vient,
C’est un flot diluvien
Qui rafraîchit DouSSeur
Pour son plus grand bonheur.
Moralité, par temps de canicule
Le salut vient des grosses mentules.
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