- 04 juil. 2024, 02:51
#2808243
Antoine et moi avons grandi dans des familles traditionalistes, où la sexualité était un sujet tabou. Antoine n'était pas très porté sur ces questions, et pour moi, ce n'est qu'à l'approche du mariage que j'ai commencé à me préparer à notre première nuit. J'avais une amie qui n'avait pas attendu le mariage, et c'est vers elle que je me suis tournée pour mon éducation sexuelle. J'avais quelques complexes sur mon physique, mais elle m'a aidée à les surmonter.
Le soir de notre mariage, Antoine et moi étions tous deux un peu embarrassés, seuls dans notre lit pour la première fois. Visiblement, Antoine n'avait demandé conseil à personne, et il aurait peut-être dû… Je vous rassure, Antoine s'est beaucoup amélioré. Nous avions une arme secrète pour progresser : la discussion. En apprenant à connaître les attentes de l'autre, nous avons fini par avoir une vie sexuelle épanouie après deux ou trois ans.
Après trois ans, Antoine a découvert la stimulation clitoridienne et je lui avais clairement fait comprendre que s’il voulait me pénétrer il devait au préalable me donner un orgasme clitoridien. Je voyais bien que ça le dérangeait mais bon ses “stimulations vaginales” n’étaient pas encore à la hauteur. Elles ne le sont jamais devenues d’ailleurs …
Un 21 juin, pour notre anniversaire de mariage, Antoine décidait de m’offrir un womanizer. J’étais sceptique. Et pourtant! Premier jour d’essai et je l’adoptais. Antoine était content que ça me plaise, mais il lâcha un petit “voilà t’as plus besoin de moi”. Sur le coup on a continué notre petit rapport. Mais cette phrase a fait l’effet d’une bombe dans ma tête. Effectivement, je pouvais m’envoyer en l’air sans Antoine. Du moins théoriquement.
Les mois qui suivirent j’étais traversée par un problème moral, devais-je, pouvais-je utiliser ce womanizer sans mon mari? Etais-je infidèle si je le faisais? Et où commence l’infidélité, ou plutôt où se termine l’exclusivité sexuelle du couple? Et que dirais-je si Antoine utilisait une vaginette? Je réfléchissais et je ne voyais pas de solution. Dans ce cas, la meilleure chose à faire c’est d’en parler à son conjoint. Un soir je pris mon courage à deux mains, et je décidais de lui poser ces mêmes questions que je te pose lecteur.