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N'hésitez pas à relater de manière très descriptive auprès de notre communauté d'initiés les différentes rencontres torrides et les multiples expériences sensuelles que vous avez pu réaliser au fil du temps, les mises en situations complètement déjantées, les plans candau endiablés avec des hommes seuls en quête de plaisirs charnels, bref, faites-nous profiter de toutes vos petites histoires coquines, de vos anecdotes les plus intimes et de vos fantasmes les plus fous.

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Nous sommes à votre écoute et attendons avec impatience de pouvoir lire vos confidences les plus coquines ici même !
par Askelletbelle
#2813357
Souvent en déplacement pour mon travail, je me suis mis à écrire des récits érotiques et à les publier, pour occuper mon temps libre quand je me retrouvais seul dans les hôtels. J’y raconte des histoires vécues, ou des fantasmes, ou des mélanges de deux, selon les circonstances. Ces récits se sont mis à avoir quelques lecteurs assidus dont je comprends que certains partagent mes fantasmes. Pour ceux-là, il arrive qu’on échange des messages privés, qui peuvent devenir de vraies conversations, dans lesquelles on se livre un peu. Ce fut le cas avec l’une des intervenantes du forum sur lequel je publie mes récits. Elle avait pris un pseudo un peu long : songe-d’une-nuit-d’été. Parfois, nos échanges étaient si rapprochées dans une soirée qu’on aurait pu être sur un tchat :
- en fait, je crois que c’était déjà là, en moi, mais tes récits me l’ont vraiment révélé
- c’est vrai ? J’en suis bien content alors
- ça doit être fantastique d’être l’objet de l’attention de deux hommes, comme tu le décris dans ton récit, pour une femme
- c’est vrai que ça apporte beaucoup de choses : des caresses démultipliées, des combinaisons impossibles à deux, et puis, si tu le fais en couple en ajoutant un autre intervenant, il y a l’excitation de l’interdit, de la nouveauté dans le couple, le plaisir de voir sa partenaire se donner à un autre.

Au fur et à mesure, nos conversations dérivaient un peu sur notre vie privée, pour discuter de l’environnement de ces fantasmes, puis de choses tout à fait anodines
- c’est vrai ? Mais alors on va à la même piscine, à 2 jours d’intervalle, toutes les semaines ! Moi le jeudi, toi le lundi, c’est marrant, non ?
- oui, on aurait pu se rencontrer, sans le savoir.
- C’est excitant, quand on y pense. Je crois que je vais venir un lundi, un jour, sans te le dire ;-)
- Ok, et tu me le diras après, pour qu’on se demande si on s’est vu !
- En fait, ça me plaît pas mal comme idée. Tu y vas lundi prochain ?
- Euh… oui
- Ok, alors j’y serai
- Donne-moi un indice quand même, comme la couleur de ton maillot, pour que je te reconnaisse
- Non non, je ne te dis rien, on verra bien.

C’est ainsi que je me suis retrouvé le lundi suivant, avec un collègue avec qui je partage ces séances de piscine, à scruter le bassin pour voir si, par hasard, un superbe top model se trouvait là, à m’attendre. Je me disais qu’en observant la piscine depuis les tribunes, avant d’être moi-même dans l’eau, j’aurais une meilleure vue et que je remarquerais peut-être une fille qui passerait plus de temps à regarder partout autour d’elle qu’à nager. Mais, à nous deux, on ne voit rien d’autre que des gens qui font des longueurs, comme d’habitude. Je laisse mon collègue descendre se changer pendant qe je reste encore un peu, mais je ne vois décidément rien de particulier. Je descends alors me changer moi aussi.

Une fois dans l’eau, je passe mon temps à observer toutes les filles. Pendant chaque longueur, j’observe les corps. A chaque extrémité, je m’arrête au lieu de faire mon virage habituel et j’observe. J’espère que ce n’est pas elle, je serais déçu. Ni elle, elle est quand même bien jeune. Et celle-ci, elle fait vulgaire, je ne sais pas ce qu’on se raconterait. D’ailleurs, ça ne peut pas être elle, puisque, justement, on sait quoi se raconter. Une heure se passe ainsi, et je comprends qu’elle n’est finalement pas venue et que je perds mon temps. Je finis donc mes longueurs et rentre à la maison, plutôt déçu. Le soir-même, je la retrouve par email :
- alors, tu n’es pas venue, finalement ?
- si ?
- ah bon ? et ?
- tu es arrivé à 17h45, avec ton collègue. Tu t’es accoudé sur la rambarde et tu as regardé pendant au moins 15 mn. Ensuite, tu es venu nager et tu as passé tout un moment à côté de moi. Tu es parti vers 19h. Et tu es plutôt pas mal !
-  !!!! ça alors ! Mais tu aurais pu te manifester, non ? ça aurait été sympa qu’on se parle vraiment
- La prochaine fois, si tu me retrouves. J’y serai aussi, comme ce soir 

La semaine suivante, je décide de redoubler d’attention, mais le même scénario se reproduit : je ne vois personne avoir l’air d’observer et pourtant, je sais que Noëmie est là à me regarder. Ne sachant plus qui observer, je me décide à finir mes longueurs à proximité d’une jolie nageuse qui progresse sans effort. Elle a un corps superbe et, au moins, je ne perdrais pas trop mon temps en la regardant. Elle est fine, avec un maillot de bain une pièce, une poitrine pas très développée, mais suffisamment pour lui conférer une silhouette très féminine. Je nage à côté d’elle en l’observant sous l’eau, jusqu’à un virage où j’ai l’impression qu’elle tourne la tête vers moi juste au moment où je bascule en avant. J’hésite un instant avant de me repousser contre le mur, puis je me laisse remonter doucement à la surface. Elle est maintenant tournée vers le mur, accrochée au plot de départ du bout de ligne. Elle a le visage quasiment collé à la paroi et je me demande si c’est une attitude bien naturelle, car elle n’a nullement l’air essoufflé pour avoir besoin de se reposer de cette façon.
- Noëmie ?
Elle se tourne en souriant, elle est vraiment jolie ! De petits yeux marron, rieurs, un joli sourire, un petit nez en trompette. Je m’approche pour lui faire la bise et je râle un peu, pour la forme, qu’elle se soit jouée de moi de la sorte. Mais en fait, ça me plaît bien et je suis content du dénouement, puisque j’ai fini par la trouver moi-même, sans la moindre description physique. On parle un peu, on fait quelques longueurs en se suivant, on chahute un peu, on joue à se pousser dans l’eau. J’adore déjà le contact avec elle : je lui saisis un bras pour l’attirer contre moi quand elle me taquine sur mon crawl, puis je l’entoure de mes deux bras pour la soulever et l’entraîner sous l’eau en lui disant « c’est l’apnée mon domaine ! ». Elle crie juste avant qu’on disparaisse sous l’eau tous les deux. Je la tiens contre moi et elle ne se débat pas tant que ça, je sens la peau nue de son dos contre mon torse, ses petites fesses contre mon sexe.

 On décide finalement de sortir de l’eau et d’aller boire un verre pour faire un peu plus connaissance. « Tu m’emmènes déjà chez toi ? me dit-elle avec un air coquin, alors que ce n’était pas ce que nous avions discuté.
- pourquoi pas ? Tu as peur que je sois un prédateur sexuel, avec les histoires que j’écris ?
- Tes histoires ne me font pas peur du tout…
- Et bien alors ok, allons chez moi. Je vais te faire découvrir l’antre de l’écrivain. »
Elle a troqué son maillot une pièce d’entraînement contre une petite robe d’été légère. Alors que son maillot lui enserrait un peu la poitrine et la faisait paraître certainement plus petite qu’elle n’est en réalité, la robe lui offre un écrin qui semble fait pour diriger les regards. J’admirais son corps aquatique sous l’eau, ses jambes fuselées, ses bras tout fins et son torse souple qui faisait penser à un dauphin. Au soleil, je découvre sa peau soyeuse, ses jolies épaules et les courbes de la naissance de ses seins. Elle surprend mon regard et sourit. Je souris en retour, un peu gêné de m'être fait prendre, mais excité de cet échange plein de promesses.

Une fois chez moi, je lui fais découvrir les différentes pièces. Arrivés à la chambre, elle me demande avec un petit sourire en coin :
- c’est ici que tu écris tes histoires porno ?
- Eh oh, c’est pas du porno ! C’est érotique !
- Hmmm, avec plusieurs hommes, deux couples échangistes et des trucs pas toujours catholiques…
- En tout cas, ça n’a pas eu l’air de trop t’effrayer !
- Non, c’est vrai. J’aime bien même…
- Ah oui ? Et ça te dirait de faire partie d’une prochaine histoire ?
- … ? Pourquoi pas ?
- Mais le problème, tu vois, c’est que je n’ai pas beaucoup d’imagination. Je suis toujours obligé de me rapporter à des faits réels, même si je suis ensuite capable de romancer un peu.
Je me rapproche doucement d’elle et je lui pose une main sur la taille.
- Je ne vois pas bien ce que tu veux dire, me répond-elle en souriant
- Et bien, si tu veux lire une histoire porno avec toi dedans, il va falloir que tu vives des trucs porno !
- Ah non, je veux une histoire érotique plutôt, se tournant un peu vers moi.
Elle pose une main sur ma poitrine et je la tiens doucement contre moi. J’adore l’été et les vêtements légers qu’on porte quand il fait chaud. Je porte un pantalon en lin et je sens son pubis contre mon sexe, mes doigts posés sur son bassin ont détecté une mince lanière sous la robe, indiquant qu’elle porte un string. Je me penche vers elle et je pose mes lèvres contre les siennes, je sens son haleine dans ma bouche, elle répond à mon baiser avec douceur. Je prends délicatement sa lèvre supérieure entre mes lèvres, je la touche du bout de ma langue, je sens qu’elle fait de même avec ma lèvre inférieure. J’ouvre un peu la bouche et je sens sa langue s’y introduire, à la recherche de la mienne. Notre premier contact intime alors qu’on se connaît à peine. Je prends conscience de sa salive, qui se mélange à la mienne, de nos langues qui se frôlent et se cherchent, de ses mains sur moi, de mes mains qui parcourent déjà son corps. Elle a une peau si douce, elle me fait penser à Maëlie.
C’est le choc. Maëlie. Je ne me suis jamais vu en mari trompeur, même si j’ai eu une aventure ou deux quand j’étais à l’étranger, longtemps séparé d’elle. Je me disais que ça n’avait pas tant d’importance, puisqu’elle ne le saurait jamais, et que des aventures épisodiques étaient finalement bénéfiques pour le couple. Et puis, je lui ai offert des amants. Quand je regarde en arrière, je m’aperçois qu’on a glissé doucement vers ce qui est déjà du libertinage. Je suppose qu’implicitement, je me suis dit que ça m’autorisait certaines libertés. Mais là, nous sommes dans la chambre que je partage avec elle et elle ne m’a jamais autorisé à y amener une conquête féminine. Elle ne m’a d’ailleurs jamais autorisé à faire des conquêtes !
- qu’est-ce qu’il y a ?
- Ben… Tu sais que je suis marié, je l’ai dit dans mes histoires
- Bien sûr. Je ne m’attends pas à ce que m’enlèves sur ton cheval blanc après avoir demandé ma main. Je ne suis pas aussi romantique.
Disant cela, elle laisse glisser sa main droite sur mon dos, mes fesses, puis fait le tour de ma cuisse et remonte rapidement vers mon entrejambe. Elle ralentit juste avant d’atteindre un renflement que je ne peux plus dissimuler sous mon pantalon en lin. Ses doigts entourent l’objet de son désir et coulissent doucement le long de la colonne de chair emprisonnée. Elle me procure des frissons irrésistibles et j’ai envie de lui arracher sa petite robe et de planter ce pieu qui me trahit dans sa petite chatte pour la punir ! Je veux arrêter, mais pas tout de suite. Je ferme un peu les yeux, mais je vois son sourire satisfait. Ma main remonte un peu sur son corsage, j’ai envie de toucher juste un peu sa poitrine. Arrivé sous le sein, je constate que le tissu qui recouvre le doux globe convoité n’est pas plus rigide qu’ailleurs. Je sens la souplesse de sa chair sous mes doigts, elle ne porte pas de soutien-gorge. Elle continue lentement ses caresses alors que mes doigts s’aventurent sous la bretelle de sa robe.
Mes doigts effleurent la peau de son sein jusqu’à la naissance du petit mamelon, puis reculent et contournent le sommet pour se faufiler un peu plus bas, cherchant à parcourir tout le sein qu’elle cache encore avant de le saisir complètement. Elle ferme les yeux elle aussi et savoure son plaisir. Mes doigts entourent la bretelle à sa base et remontent vers l’épaule, puis tirent doucement le brin de tissu le long de son bras, découvrant ainsi une poitrine au formes parfaites : un petit mamelon rose, sur une coupe de Champagne. Un petit sein, mais qui me convient tout à fait.
Je me penche pour boire à cette coupe et elle profite de notre changement de position pour glisser rapidement sa main dans mon pantalon. Je rentre un peu le ventre pour lui faciliter la tâche, je sens la fraîcheur du dos de sa main contre mon pubis et la chaleur de ses doigts qui se saisissent de mon membre. Exquise sensation ! Je me jette sur ce sein qu’elle m’offre et je l’engloutis presque en entier dans ma bouche grande ouverte. Je le couvre, plus que je ne l’engloutis, puisque je ne l’aspire pas. Je le recouvre, tel un couvercle, pour protéger l’exploration de ma langue, qui part du téton qui pointe son désir, le titille un instant puis le quitte pour parcourir rapidement toute la surface de la fine peau blanche.
M’étant penché sur elle, ma main descend sur sa jambe nue et remonte à l’intérieur, dans un mouvement similaire à celui qu’elle a eu sur moi un instant plus tôt. Je suis immédiatement sous sa jupe, ma main à plat sur le devant de sa jambe. Mes doigts rencontrent à nouveau le string et le suivent depuis l’aine vers le haut, tandis que mon pouce trouve un espace sous le tissu qui couvre son petit mont de Vénus et s’y glisse. Je touche son sexe, il est chaud, épilé sur toute la surface de ses lèvres. Je sens qu’il lui reste une petite toison un peu plus haut, je redescends le long du sillon que je rêve de pénétrer. Quand j’appuie doucement sur cette lèvre toute douce, je la sens glisser librement et l’extrémité de mon pouce reconnaît le contact d’une douce moiteur au bord du sillon. Je sais que je pourrais déjà glisser un doigt en elle sans rencontrer la moindre résistance, mais je me retiens. J’adore ces moments qui précèdent la pénétration. On l’imagine tous les deux, on la désire, mais on sait que, une fois qu’on l’aura fait, on aura franchi une étape et qu’on y aura perdu le plaisir qui était associé, même si c’est pour en atteindre un autre.
J’encadre sa petite fente humide de mon index et de mon majeur et je la masse sous son string, faisant glisser ses lèvres l’une sur l’autre. Ce faisant, j’empaume son pubis c’est toute ma main qui pétrit son sexe avec douceur. Je veux prolonger le plus possible ces caresses « sèches », sachant qu’elles procurent un véritable écoulement intérieur. Mais mes mouvements contribuent à répandre la chaude cyprine sur toute la zone de mes caresses et je sens déjà ses lèvres fuir sous mes doigts devenus glissants.
Je me redresse et fais remonter ma main le long du doux sillon, exerçant volontairement une pression un peu plus forte de mon majeur, qui se retrouve immédiatement entre les pétales de chair qui ferment son antre. L’extrémité de mon doigt est alors posée sur l’entrée de son vagin. Je reconnais les chairs plus fermes, qu’elle cherche à relâcher, afin de m’inciter à m’aventurer plus loin. Mais mes remords refont surface et j’hésite un instant. Elle doit le sentir et ne bouge plus, la tête enfouie dans mon épaule, à espérer un geste de ma part. Si possible, un geste de la main. Je crochète légèrement mon doigt, pour ouvrir le passage et fait mine de m’enfoncer. J’en meure d’envie, mais je ne vais pas plus loin, je me retire soudain, tandis qu’elle ouvre les yeux et me regarde, interdite. Elle ne sait pas encore si je veux tout arrêter, elle espère sans doute que je veux juste m’installer un peu mieux.

- Non, je ne peux pas, je suis désolé.
- Quoi ? Mais si, allez, dit-elle en commençant à me branler un peu plus énergiquement.
Elle ne le sait pas, bien sûr, mais je n’aime pas du tout cette façon de faire. Ma première partenaire, qui ne l’aura été qu’un soir ou deux, m’avait attrapé de la même façon et déployait une énergie considérable en pensant que j’allais me mettre ainsi à pousser des cris d’animaux et projeter des jets de sperme à travers toute la pièce, comme dans les films X. J’ai dû lui prendre la main pour lui demander d’être un peu plus légère si elle ne voulait pas m’arracher quelque-chose. Je fais donc la même chose avec Noëmie, même s’il n’y a pas de risque physique avec elle, qui a visiblement déjà plus d’expérience que ma petite amie de l’époque, de 17 ans à peine.

- Non, attends, pas ici, c’est tout. C’est chez moi, là. Ou plutôt, chez nous, avec ma femme. Déjà, on ne peut pas dire que je sois fier de lui faire ça. Mais en plus, sur le lit où elle dormira ce soir, ça non.
- Bon, d’accord, me dit-elle en retirant sa main avec regrets et en faisant la moue. Alors on fait quoi ?
- Ben, tu pourrais peut-être me montrer ton appartement maintenant que tu as vu où j’habite ?
Elle sourit, rassurée.
- Oui, je pense que c’est possible. J’habite à 30 mn de chez toi, alors tu vas pouvoir te la mettre sur l’oreille, en attendant !
J’éclate de rire :
- Mais c’est quoi cette expression ?
- Bah, je l’ai lue dans un récit porno, je crois.
- Pas porno, É-RO-TI-QUE !
- Bon, mais si on doit aller quelque-part, je ne peux pas y aller comme ça, mon string va être tout mouillé à cause de toi !
Elle passe ses 2 mains sous les côtés de sa petite jupe, se penche en avant en descendant les mains vers le sol, puis lève un pied après l’autre, pour se débarrasser de son string minuscule, avant de le jeter en l’air vers moi.
- ça ne te dérange pas, au moins, que je me promène nue sous ma jupe ?
Bon sang, mais j’ai tout dévoilé de moi, dans mes récits, ou bien c’est la moitié de l’humanité que ça rend dingue quand l’autre moitié fait un truc pareil ? La savoir nue sous sa jupe qui laisse passer la lumière du soleil entre ses jambes, de savoir que son sexe, à portée de main, est encore humide de son désir pour moi alors que je viens d’annoncer que je ne voulais rien faire ici, ça ne m’aide pas à avoir une pensée construite. Je dois baver comme un escargot !
- non, ça ne me dérange pas du tout. Mais tu n’as pas peur qu’il y ait un peu de vent, dehors, et que tu en dévoiles plus que tu ne voulais ?
- Bof, ça m’étonnerait que quelqu’un se plaigne, si ça arrive, non ?
C’est sûr, elle est tellement jolie. Et puis, si ça arrivait, ce serait forcément bref et personne ne pourrait être vraiment sûr. En tout cas, moi je le suis et ça me fait un sacré effet. C’est un peu comme si elle se promenait nue devant tout le monde.

On regagne sa voiture et je monte à côté d’elle. Elle laisse volontairement le tissu remonter sur ses jambes pendant qu’elle s’installe au volant. Elle me regarde et sourit avec un air coquin. Elle commence à rouler alors que je pose une main sur sa jambe.
- Je ne sais même pas dans quel quartier tu habites
- Je devrais peut-être te bander les yeux, pour t’empêcher de retrouver mon appartement, plus tard ?
- Hmmmm, oui, les yeux bandés, c’est peut-être une bonne idée, lui dis-je en remontant ma main sur sa jambe
- Eh, mais tu ne penses qu’à ça, toi, non ?
- Petite innocente ! Tu me jettes ton string à la figure et tu te plains parce-que je m’inquiète que tu ne prennes pas froid !

Mes doigts atteignent le haut de sa cuisse et la peau épilée de son pubis. Je ne bouge presque pas mes doigts, je ne veux pas la caresser activement et lui faire oublier sa conduite. Je ne fais que bouger un peu mon auriculaire et mon annulaire gauches, effleurant ainsi la peau du haut de sa lèvre et jouant un peu avec sa courte toison. Notre discussion s’éteint petit à petit, notre attention à tous les deux se focalisant sur ce contact intime. Je suis très doux, aérien, je me fais le plus léger possible sur sa peau. Je regarde la route tout en bougeant lentement mes doigts sur elle, et je jette de temps en temps un coup d’œil à son visage, pour m’assurer que son regard ne se perd pas dans le vague de ses pensées.
- on est presque arrivé. Encore un ou deux kilomètres, me dit-elle en faisant mine de se replacer sur son siège. Ce faisant, elle ouvre un peu ses jambes et je comprends l’invitation à avancer un peu ma main sur elle.
- Tant mieux, j’ai hâte d’être arrivé, lui réponds-je en faisant glisser tout doucement mes doigts le long de sa lèvre, descendant jusqu’à rencontrer le siège.
- Oui, je vois ça
Je plaque toute ma main sur son sexe, mon annulaire se plaçant comme par accident sur sa fente humide. Elle resserre ses jambes sur mes doigts, m’emprisonnant dans cette position. Seul mon annulaire peut encore se déplacer un peu, aidé par la pression de ses jambes. La zone de moindre résistance se situant entre les lèvres humides de son sexe, deux phalanges s’y trouvent petit à petit poussées vers l’intérieur moite. Aucun de nous ne bouge plus ni ne dit un mot. Le trajet en voiture nous sert de prétexte pour prolonger ce moment : dans un lit, il aurait été bizarre de s’immobiliser et de ne plus rien faire. Ici, on a le cœur qui cogne, les hormones qui s’agitent, mais il ne serait pas prudent d’aller encore plus loin. Quant à s’arrêter, on n’en est plus capable. Alors on savoure cette intrusion intime, prélude érotique à notre visite de son appartement.
- Voilà, c’est ici !
Elle s’arrête et coupe le contact, sans faire mine de descendre.
- ça a l’air très calme, et c’est joli, lui réponds-je sans déplacer ma main.
Je serais tenté de la retirer pour descendre plus vite de la voiture et passer à autre chose. D’un autre côté, son immobilisme me prouve qu’elle aime ce contact et je suis satisfait de lui offrir ce petit plaisir. Je finis par me tourner vers elle et lui sourire en tirant un peu ma main vers le haut. Elle desserre légèrement son étreinte pour me libérer, et j’en profite pour investir un peu plus loin l’espace qui vient de s’ouvrir. Elle pousse un petit gémissement de surprise teintée de plaisir, mais je retire aussitôt mes doigts, faisant glisser mon majeur sur le doux sillon humide que recouvrent ses lèvres, de sa vulve jusqu’à son clitoris. Elle bloque un instant sa respiration, quand je ralentis sur celui-ci, puis expire un soupir de déception quand je retire complètement ma main et me saisis de la poignée de la portière.
- Alors, tu me montres ton appartement ?
- D’accord, on y va.

L’appartement n’est pas très grand, mais il est joliment décoré, on s’y sent bien. Un petit salon avec cuisine américaine et une décoration tout droit sortie d’un catalogue Ikea, des bougies un peu partout, une seule chambre mais avec un grand lit vers lequel elle m’entraîne rapidement. Une grande couette aux couleurs vive recouvre le matelas et deux oreillers trônent à la tété du lit.
- Tiens, tu as deux oreillers ?
- Ben oui, il faut bien que je puisse recevoir. Tu ne crois pas que je suis none tout de même ?
- Hmm, ça non, je ne crois pas !

Je m’approche d’elle et lui passe les bras dans le dos, puis je descends sur ses fesses que je sens nue sous le tissu léger de sa robe. Je me colle à elle et j’approche mon visage du sien, ma bouche de la sienne. Nos lèvres se rencontrent, nos langues se cherchent, nos mains parcourent nos corps. Elle m’attire en arrière vers le lit et s’y laisse tomber, puis recule jusqu’à y être entièrement allongée. Elle me regarde alors, les bras au-dessus de la tête. Je m’approche et pose un genou sur le lit à côté d’elle, je pose mes mains sur ses cuisses et je remonte tout doucement, découvrant son corps centimètre par centimètre. Tout au long de cette progression, je couvre de baisers chaque nouvelle zone mise à jour. J’embrasse une lèvre de son sexe, lape au passage un peu de cyprine sur le bord de celle-ci, puis remonte sur son pubis, son ventre et son petit nombril. Elle soulève un peu ses fesses pour permettre à la robe de remonter plus haut et j’en profite pour faire courir mes mains sur ses reins, puis ses fesses, mes doigts suivant le sillon de celles-ci vers son sexe. Lorsque j’atteins le bord de ses lèvres intimes du bout des doigts, elle tend son ventre vers moi et je lape à nouveau son sexe, plongeant cette fois ma langue jusqu’à sentir sa vulve.

Mes mains quittent ses fesses et gagnent le plexus, repoussant petit à petit son seul vêtement. Juste avant de découvrir sa poitrine, je l’incite à se redresser un peu pour remonter la robe dans son dos : je ne veux pas être gêné ensuite, quand j’aurai commencé à découvrir ses petits seins. Mes doigts suivent le tracé de ses côtes vers son buste, puis je me saisis du tissu qui recouvre encore sa poitrine. Je le tire doucement vers le haut et continue de la dénuder. Je devine la courbure d’un sein et je la suis de mes baisers, tout en continuant à soulever le tissu. Je passe d’un sein à l’autre, sans jamais me précipiter, passant de l’un à l’autre en traçant une route de baisers. Quand je vois pointer un téton, je finis de la découvrir et je le titille avec ma langue, mes lèvres. Je l’aspire un peu, le suce, pendant que mon pouce et mon index contournent lentement l’autre téton. Ma bouche descend de la pointe vers la douce vallée, avant de remonter sur l’autre sein. Je joue ainsi quelques minutes avec cette poitrine magnifique.

Je finis par me redresser et l’aider à retirer sa robe. Elle est entièrement nue devant moi et vraiment très belle : une poitrine menue, mais bien formée, une taille marquée, un ventre plat, de jolies jambes. Je remarque alors de l’huile de massage sur sa table de chevet.
- tu aimes les massages ?
- Oui ! J’adooooore…
- Et tu trouves facilement des masseurs ?
- Pas vraiment, non. Il y a toujours des volontaires, mais c’est surtout pour arriver jusqu’à ma chambre et me voir nue !
- On peut les comprendre ! Maintenant que j’ai déjà atteint cet objectif, tu veux que je te masse, moi ?
- Si tu veux ! Tu crois que tu réussiras à faire ça plus de 5 mn avant de te jeter sur moi ?
- Je pense que oui.

Je me saisis de la bouteille d’huile et lui demande de se placer sur le ventre.
- Non attends, pas la tête sur l’oreiller. Tu vas plutôt te mettre à 90 degrés, la tête vers moi.
Elle s’exécute et je dépose un filet d’huile sur sa nuque. Je l’étire sur toute la longueur de sa colonne vertébrale, sans appuyer, puis je remonte et recommence. Mes mains ne quittent jamais son corps. Je rajoute de l’huile et je l’étale de la même façon sur tout le dos, les côtes, les reins et les fesses. Lorsque tout son dos est luisant de l’huile parfumée, je me mets à appuyer un peu plus mes mouvements. Je me place au-dessus de sa tête, les mains jointes comme en prière et je pose les tranches jointes sur sa nuque, avant de descendre vers ses fesses, comme si je plongeais dans l’eau au ralenti. En arrivant sur ses fesses, mes petits doigts s’enfoncent un peu le long du sillon et mes mains s’aventurent entre ses jambes. Juste avant que mes doigts ne touchent la couette sur laquelle elle est allongée, j’écarte les mains, entraînant avec elles les fesses brillantes.
Le premier mouvement la surprend un peu, mais les suivants la relaxent, elle se détend et me laisse approcher de plus en plus ses zones érogènes. Mes doigts passent et repassent maintenant à chaque fois sur son anus, avant de toucher le bord de ses lèvres intimes.
De longues minutes, je reproduis inlassablement le même mouvement, jusqu’à sentir Noëmie complètement conquise et abandonnée à mes caresses. Je me penche vers son oreille que je saisis doucement entre mes lèvres et je lui murmure :
- je reviens, ne bouge pas.
- hmmm, tu vas où ?
- chercher une serviette, j’en ai pour une seconde.
Je regrette de devoir la laisser maintenant, c’est un peu comme ouvrir la porte du four pendant qu’on essaye de faire un soufflé ! En trois ou quatre enjambées, j’entre dans sa petite salle de bain et arrache une grande serviette du crochet où elle pend et retourne dans la chambre. Je reprends mes massages d’une main et je la guide pour changer de position, poussant un peu ses fesses vers le bas du lit. Quand elle libère suffisamment de place, j’étends la serviette sur le lit et j’enfonce un peu mes mains entre son corps luisant et la couette, une main au niveau de son pubis et l’autre juste sous son sein. Je la soulève un peu et elle se laisse rouler sur le dos, sur la serviette.

Ma main gauche continue son trajet vers son pubis, puis suit le creux de son aine, pour rejoindre ensuite l’intérieur de sa cuisse, tandis que ma main droite suit le diaphragme, glisse sur son ventre plat jusqu’au nombril puis rejoint sa sœur jumelle sur la cheville. Les deux mains enserrent alors le mollet et remontent le long de la douce jambe, le genou, la cuisse. Les doigts de la main droite retrouvent le sillon humide de son sexe alors que ma main gauche coure sur sa fesse, ses reins et le bord de son dos. Ma main droite remonte sur le ventre et je me tourne un peu vers sa tête, pour permettre à mes mains de se rejoindre sur son sein gauche, qui file sous me doigts glissant. Je presse la douce poitrine entre mes doigts un moment, puis je remonte sur son aisselle parfaitement épilée et son bras replié au-dessus de sa tête. Mes doigts finissent par s’entremêler aux siens. Ses phalanges toutes menues me cherchent, mais mes doigts s’échappent déjà et rejoignent son autre main, glissent sur son poignet délicat, pressent son biceps, accostent son aisselle et gagnent la rive de son sein encore vierge de mes caresses.

Je commence alors un nouveau cycle de mes deux mains, qui part de son cou, passe et s’attarde sur sa poitrine, descend sur son ventre tandis que mes pouces suivent le contour de son diaphragme, atteint son nombril puis son pubis. Je joins alors mes deux mains à plat sur elle, les index à l’intérieur et je me laisse glisser vers son sexe, d’un mouvement qui ressemble à celui que j’ai pratiqué sur son dos. Mes index s’insinuent entre ses grandes lèvres, les ouvrent légèrement pour agacer un peu le clitoris, poursuivent leur descente jusqu’à sentir sa vulve désormais bien lubrifiée, puis s’écartent pour ouvrir un peu plus ce sexe qu’elle meure d’envie de m’offrir, avant de remonter l’intérieur de ses cuisses, ses côtes et de retourner à leur point de départ, sur son cou.

Je prends mon temps pour faire durer ce plaisir mutuel. Je sens l’extrémité de mon sexe glisser dans mon boxer sur le liquide séminal qui suinte sans que je ne puisse rien y faire. J’ai parfois un peu mal quand je me penche et que j’écrase moi-même mon gland décalotté dans mon pantalon. Mais je ne veux pas interrompre une nouvelle fois ce plaisir que je lui offre. Elle ne m’a plus touché depuis que j’ai commencé à la masser et je ne veux pas rompre le charme et faire le mendiant. Alors je continue et je me nourris de son plaisir à elle. Elle ouvre de plus en plus les jambes pour m’inciter à aller plus loin en elle. Elle veut me sentir en elle mais ne fait rien pour libérer mon sexe de son carcan. C’est donc qu’elle veut mes doigts et rien d’autre.

Lors d’un nouveau cycle de mes mains, je ralentis sur son pubis et je place ma main droite bien à plat sur celui-ci. Je me redresse sur mes genoux et je me rapproche de son centre de gravité. L’index et le majeur de ma main gauche pressent gentiment ses lèvres sur son clitoris, s’immiscent dans le passage qui s’ouvre et suivent le doux sillon jusqu’à sa vulve. Son sexe est complètement trempé, mes doigts s’y déplacent sans effort. Je la vois se cambrer légèrement et ralentir sa respiration, prenant de plus grandes inspiration.

Doucement, j’appuie sur sa vulve qui s’ouvre et m’autorise le passage vers l’antre de son plaisir. J’y enfonce mes deux doigts ensemble, exerçant une légère pression vers le haut de ma main gauche et vers le bas, sur son pubis, de la main droite. J’enfonce mes doigts en elle de moitié et je me mets à la masser doucement à l’intérieur, tandis que mon pouce gauche joue avec ses lèvres et son clitoris.

Elle ouvre la bouche pour haleter, je sens parfois des contractions involontaires en elle. Je me penche alors sur elle pour porter l’estocade : je laisse juste ce qu’il faut de place entre mes mains pour pouvoir y poser ma bouche et je viens butiner son clitoris de ma langue. J’appose mes lèvres sur le haut de son sexe et je le suce, je l’aspire par petits coups, tout en massant sa paroi vaginale et son pubis. Quand je sens la tension augmenter en elle, j’enfonce profondément mes doigts, aussi loin que je le peux, lui arrachant un cri rauque. J’appuie fort de ma main droite et j’aspire son clitoris.

Soudain, son cri est haché au rythme des contractions que je sens en elle. Elle projette son bassin vers le haut par à-coups, comme soulevée par une force invisible. Je serre ses grandes lèvres entre mes doigts, suce son clitoris, entre et sort mes doigts de son sexe, lui arrachant une succession de cris qui traduisent sa délivrance. Je sens une main agripper mes cheveux et me plaquer encore plus fort contre elle. Une onde de plaisir déferle en elle et la terrasse avant de la laisser retomber inerte. Quelques répliques plus faibles semblent encore la surprendre alors qu’elle est comme évanouie, lui arrachant encore quelques petits gémissements de surprise mêlée de surprise.

Je m’allonge près d’elle, mes doigts toujours en elle et je la laisse reprendre ses esprits. Sa main se fait plus légère sur mes cheveux et son souffle plus calme. Elle semble dormir et je l’écoute respirer calmement. Mes doigts sont petit à petit repoussés hors de son corps et on somnole un peu tous les deux. Quand elle se réveille, elle me dit
- ça, c’est ce que j’appelle un massage…
- merci
- non, merci à toi ! Mais et toi, je ne t’ai rien donné, moi ?
- Bien sûr que si ! Tu m’as offert ton orgasme. Ne t’inquiète pas. Pour moi, c’est énorme. Et puis, on aura d’autres occasions, non ?
- J’espère bien !
- D’autre part, tu avais des préservatifs dans tes affaires ?
- Euh, non, je pensais que tu en aurais.
- Ben non, tu vois. Je suis marié alors je ne me balade pas avec ça dans les poches.
- Ah oui ? Pourtant, ça ne t’empêche pas d’être là avec moi, me répond-elle pour me taquiner.
Le problème, c’est qu’elle réveille en moi un sentiment de culpabilité que l’excitation avait réussi à étouffer jusque là. Je ne veux pas faire de mal à Maëlie et j’ai maintenant honte de me trouver là. Finalement, le fait que je n’ai pas pénétré Noëmie m’aidera peut-être à apaiser ma conscience. Mais je sens que je vais devoir me confesser…

- Bon, à propos de mariage, il va falloir que je rentre. Je n’ai pas l’habitude de rentrer aussi tard et j’ai peur qu’elle s’inquiète.
- Moui, je me doutais un peu que tu n’allais pas vouloir rester ici pour la soirée à profiter de mon corps…
- Arrête de me tenter ! Je te vois faire, là, avec ton corps magnifique et tes petits sourires pour essayer de m’attirer dans tes filets ! Mais je sais résister à ce genre de charmes !
- Pfffff. Dommage. J’aurais bien repris un peu de dessert, moi !

On rit tous les deux et je dépose un petit baiser sur son pubis, puis sur sa bouche.
- Allez, sans blague, je dois y aller. Mais ne t’inquiète pas, j’ai bien l’intention de te revoir.
- Alors ça va. File retrouver ta chère épouse. Et si tu décides de lui faire l’amour, pour évacuer un peu de pression, j’espère que tu penseras à moi !
- Coquine ! Allez, j’y vais. Ciao !
Je la laisse ainsi, nue sur son lit et je descends l’escalier de son immeuble. Là, je réalise que je n’ai pas de voiture, mais je ne veux pas lui demander de me véhiculer. On est en ville et je n’aurai aucun mal à regagner ma voiture d’un coup de bus.
Le trajet sera l’occasion pour moi de méditer sur ce qui vient de se passer. Je ne suis pas très fier de moi. Ce n’est plus la première fois que je trompe ma femme et je n’aime pas l’image de moi que je suis bien obligé d’admettre désormais. Elle me fait confiance et je l’ai trompée. C’est vrai que je l’ai autorisée à avoir des amants, c’est même moi qui les lui ai fournis. Mais ça ne me donnait pas automatiquement le droit de prendre une maîtresse. La seule option que je vois pour ce soir, c’est de lui avouer ce qui vient de se passer et d’en parler avec elle. Je pense que ses expériences récentes ont modifié sa conception du rapport sexuel et de l’amour dans un couple.

J’arrive à la maison plus tard que d’habitude, mais Maëlie n’a pas eu le temps de s’inquiéter, elle sait que ça m’arrive parfois et que je ne pense pas toujours à la prévenir.
- bonjour, mon chéri ! Ça va, tu as bien nagé ?
Je me demande s’il y a de l’ironie dans ses propos et je sens comme un glaçon naître au creux de mon ventre. Mais comment pourrait-elle être au courant ?
- oui, ça va. Je me sentais en forme aujourd’hui alors j’ai doublé la séance. Mais du coup, je me sens un peu claqué.
Voilà, ça donnera une raison à mon silence si je me trouve un peu perdu dans mes pensées ce soir, que je ne sais pas trop comment aborder le sujet dont je veux pourtant parler. Je pense que le plus facile, ce sera d’attendre qu’on soit couché, pour le faire.
- Oh le pauvre petit sportif. Tu auras peut-être besoin d’un massage alors ?
Là, je me demande quand même si elle ne joue pas au chat et à la souris avec moi. Bon, de toute façon, il vaut mieux jouer son jeu, si c’est le cas.
- Ah, ça, si tu te proposes, moi, les massages, tu sais que j’aime bien !
- Oui, j’ai cru comprendre…
Toujours un discours à double sens, mais je suis peut-être le seul à le percevoir ! Est-ce qu'elle me taquine ou bien est-ce que ce n'est qu'une coïncidence ? Je la prends par la taille et l’embrasse dans le cou pendant qu’elle fait la cuisine. Elle rit et semble tout simplement d’humeur taquine, voire coquine. Je ne pouvais rêver de meilleure ambiance pour notre discussion, que je décide de reporter tout de même à notre coucher.

Après un délicieux dîner qu’elle avait passé la soirée à préparer, nous passons un petit moment tranquille sur le canapé, dans les bras l’un de l’autre, à regarder un épisode d’une série américaine. Mon appréhension avait fait petit à petit place à une certaine excitation, persuadé que ce que j’allais lui dire pouvait représenter une nouvelle étape dans notre relation.

Comme d’habitude, je suis le premier couché, complètement nu sous la couette, et je regarde Maëlie se déshabiller devant moi. Elle vient se lover contre moi avec un sourire, promesse d’un nouveau moment sensuel à partager tous les deux. Elle pose sa main sur ma poitrine et m’embrasse sur les lèvres, sa main douce et chaude caresse mon torse et mon ventre. J’ai conscience qu’à tout moment, elle peut descendre un peu plus et entrer en contact avec mon sexe.
- c’est marrant, tu sens encore le chlore de la piscine.
- je suis désolé, c’est pas vraiment sexy.
- Ça ne me dérange pas, répond-elle en embrassant ma poitrine.
- Depuis qu’on a fait quelques petites « expériences », tu es déchaînée, dis-donc !
- Ça t’ennuie ?
- Ah non ! Je n’ai pas dit ça !!! Au contraire, je trouve qu’on a bien fait, ça a donné un sacré coup de fouet à notre vie sexuelle, tu ne crois pas ?
- Hum, hum, si. Tu n’es pas en train d’essayer de me dire qu’on devrait recommencer ?
- Pourquoi, ça ne te plairait pas ?
- Hmmm, si c’est aussi bien que les autres fois, je n’ai rien contre.
- Et si c’était moi qui avais deux filles pour moi, cette fois ?
Elle se redresse sur un coude, un peu surprise.
- c’est un truc qui te fait envie ? C’est ça que tu es en train d’essayer de me dire ?
- Je crois que ça me plairait, oui, si tu avais envie toi aussi de faire quelque-chose avec une fille. Tu as découvert que ça pouvait être sympa, finalement, alors pourquoi pas ? Mais c’est pas vraiment ça que je voulais dire…
- Ben quoi alors ?
- Euh… Cet après-midi, à la piscine, j’ai rencontré une fille qui lit mes récits sur le forum.
- Ah oui ? Et alors ? Elle est mignonne ?
- Oui, elle est pas mal…

Au fur et à mesure, je trouve les mots pour raconter mon histoire. Elle m’écoute et semble réfléchir, comme si elle analysait ce qu’elle ressentait. Sa main, passe et repasse sur ma poitrine, mon ventre, pendant que je lui raconte le massage de Noëmie, puis son orgasme provoqué par mes doigts et ma bouche. J'ai le coeur qui bat à tout rompre. J'ai peur qu'elle me gifle et qu'elle parte pleurer, mais, au contraire, après un moment où elle s'est arrêter de me caresser, elle recommence d'un façon encore plus sensuelle. Elle se rapproche de mon sexe mais l'évite, elle le frôle une fois ou deux, comme pour s'assurer que je suis toujours en pleine érection. Elle n'est bien sûr pas déçue.
- Et tu n’as pas eu envie de la pénétrer ?
- Si. Bien sûr que si. Mais je ne pouvais pas le faire sans t’en avoir parlé.
- Montre-moi comment tu l’as massée.
Je lui souris et ma main remonte sur son corps, sur ses seins. Elle s’allonge sur le dos et je l’embrasse, ma main gauche parcourant son buste, puis son entrejambe. Elle est toute humide et mes doigts trouvent immédiatement le passage vers l’entrée de sa petite chatte épilée.
- C’est comme ça que tu l’as pénétrée ? me chuchote-t-elle, les yeux fermés.

Je présente mon majeur sur sa vulve pendant que mon index retient une grande lèvre. Je la masse quelques instants pour l’ouvrir un peu plus, puis mon index s’associe au majeur pour s’enfoncer lentement en elle. Je suis surpris de voir à quel point elle est déjà excitée et mes doigts avancent en elle sans effort. Quand j’arrive à la moitié, je lui dis :
- voilà, c’est comme ça que j’ai fait.
Puis j’enfonce mes doigts entièrement. C’est la deuxième femme que je doigte de cette façon aujourd’hui, les images se mélangent dans mon esprit, voyant alternativement mes deux partenaires en imagination. Je compare involontairement leurs deux corps, la différence de texture de l’intérieur de leur sexe, ma main droite caresse son ventre, ses seins dont la pointe durcit sous mes attouchements. Je connais ce corps par cœur, et pourtant, je le redécouvre après en avoir embrassé un autre ce soir. Je redécouvre ce trésor que je connais déjà, je me souviens de celui que j’ai découvert il y a quelques heures et les plaisirs s’additionnent.
- si tu avais pu… tu aurais aimé la prendre ?
- Oui
- Vas-y, prends-moi comme tu aurais aimé la prendre, elle. Je veux que tu le fasses en pensant à elle, que je sache comment tu aurais fait.

Je suis saisi par ses propos : j’aurais pu les prononcer dans la même situation, mais je n’aurais jamais pensé qu’elle puisse le faire. Mon fantasme devient le sien !
- Si j’avais eu un préservatif, je l’aurais peut-être fait, mais jamais sans. Alors je vais en mettre un pour te pénétrer.
- Aaahh, ouiiii, chuchote-t-elle.
Je me saisis d’un préservatif sur ma table de chevet. Il y en a toujours un de caché derrière un bouquin, pour le cas où l’un d’entre nous aurait envie d’une petite pénétration anale un soir. Je déchire fébrilement l’emballage et repère le sens d’enroulement avant de poser le disque de latex sur mon gland humide. Je le déroule de deux doigts et je m’approche de Maëlie, que je fouille toujours lentement de mes doigts.  Je me positionne entre ses jambes repliées et je retire mes doigts pour laisser la place libre à mon pénis. Je pose mon gland sur ses lèvres et je la vois se cambrer. Je sens le contact avec son corps, mais je suis privé de sa chaleur, de sa moiteur, de sa texture, à cause du préservatif. C’est une sensation étrange, mais excitante : elle m’imagine avec ma maîtresse, alors que d’habitude, c’est moi qui l’imagine avec son amant lorsqu’on utilise un préservatif.
- vas-y, pénètre-la !
- tu aimerais que je le fasse vraiment, avec elle ?
- hmmmm… j’sais pas…
- si tu ne veux pas, je ne le ferai pas
- siiii, vas-y. Ouiii, je veux que tu le fasses avec elle !
- d’accord. Alors c’est comme ça que je le ferai

Et je m’enfonce en elle. La pression du latex me semble encore augmenter la rigidité de mon sexe avec lequel je l’embroche. Elle râle de plaisir et se cambre tout au long de la première pénétration, que je veux lente, mais régulière et profonde. Du premier coup, je veux m’enfoncer totalement en elle, sans à coups, sans brutalité. Quand nos pubis se rencontrent, j’ai à nouveau la sensation de moiteur qui émane de sa petite chatte empalée sur ma broche de chair. Je place alors mes deux mains sous ses fesses et je la plaque contre moi, je bascule légèrement mon bassin, pour exciter sa paroi intérieure de mon gland. Je place mes deux mains de façon à avoir mes index au plus profond de sa raie intime. Je sens son petit œillet et je le flatte gentiment, sans chercher à le pénétrer.

Je commence alors un lent va-et-vient en elle, ample et profond, régulier.
- Je la prendrai comme ça, tout doucement. En tout cas la première fois. Tu voudras être là pour nous voir ?
- Non ! J’ai envie que tu prennes une maîtresse. Tu m’as donné des amants, je veux t’offrir aussi ce plaisir… aaaaah, ouiiii, c’est booooon ! Elle va adorer !
- Tu crois ?
- OUI !!! Mais je ne veux pas participer. Je veux juste que tu me racontes TOUT, en détails. Vas-y, prends-la encore, vas-y, oui !

Mes pénétrations se font plus rapide, je sens son excitation monter en flèche, elle a vraiment envie que je fasse l’amour avec une autre fille. L’idée m’excite aussi, surtout si c’est pour ensuite partager l’expérience avec ma femme. Soudain, le corps que j’ai sous moi est celui de Noëmie J’imagine son sexe, que j’ai goûté mais qui n’a pas encore connu mon sexe. Je me soulève un peu sur les mains, pour donner plus de liberté à mon bassin qui s’agite de plus en plus vite. Je la pilonne de plus en plus fort, sous ses cris de plaisir.

Tout à coup, une vague de contractions la soulève du lit, son pubis vient heurter le mien et je sens des ondes de pression courir sur mon phallus profondément enfoncé en elle. Elle mouille tellement que je sens la base de ma verge humide. Son orgasme est violent, comme à chaque fois qu’on s’adonne à nos fantasmes, virtuellement ou en réalité. Elle crie et  est agitée de soubresauts. Le contact de ce corps déchaîné de plaisir provoque une montée brutale de mon propre orgasme. Je suis pris de contractions involontaires qui remontent ma semence du plus profond de mon être pour la faire jaillir à travers ma colonne de chair. Longtemps après que la dernière goutte se soit retrouvée prise au piège de latex, je la pénètre encore le plus profond que je peux, avant de m’effondrer sur elle, totalement épuisé.

On est tellement fatigué qu’on s’endort tous les deux, sans un mot. Une nouvelle étape vient d’être franchie dans notre vie de libertins débutants.
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Le lendemain matin, on ne parle pas de ce qui s’est passé la veille, mais une sorte de nouvelle complicité nous unit. On est encore plus tendre que d’habitude, plus de bisous, de câlins. Quand Maëlie s’en va travailler, elle me souhaite une bonne journée avec un regard appuyé, comme si elle savait, ou même me demandait, d’aller retrouver Noëmie. Ma langue effleure ses lèvres quand elle m’embrasse, elle la saisit aussitôt entre ses lèvres et l’aspire. C’est un au-revoir chargé d’érotisme. Dès qu’elle est partie, je me connecte sur le forum et j’attends l’apparition du pseudo « songes d’une nuit d’été ». Il est encore tôt et Noëmie n’est pas là, alors je vais prendre une douche et récupère quelques préservatifs au fond de mon placard de vêtements. Au passage, j’attrape un petit sachet échantillon qu’on m’avait remis lorsque j’avais acheté notre ami en latex. Il s’agit d’un lubrifiant, mais dans un sachet ressemblant à un emballage de préservatif. C’est plus discret que d’arriver avec un gros tube de gel !

Toutes les cinq minutes, je repasse devant l’écran, je rafraîchis l’affichage, je surfe un peu sur d’autres pages. Je suis impatient de l’avoir en ligne pour lui proposer de la revoir. Je sais qu’elle ne travaille pas aujourd’hui, mais si on ne se voit pas, je repars dans deux jours et notre petite aventure sera repoussée pour au moins une semaine, probablement même deux. Je vais jouer un peu de piano pour tenter de m’occuper l’esprit, mais mes pensées vagabondent entre la masturbation que j’ai pratiquée sur Noëmie hier et le câlin pendant lequel Maëlie m’a demandé de prendre une maîtresse. J’ai du mal à me concentrer et à jouer un morceau en entier, je zappe de l’un à l’autre sans en finir aucun et je me lève toutes les dix minutes pour aller consulter l’écran.

Petit à petit, mon excitation fait place à la déception car il me semble clair maintenant qu’on ne se verra pas aujourd’hui : il est déjà 11h et, si elle était chez elle, Noëmie se serait déjà connectée. Elle est connectée du soir au matin habituellement, véritable droguée de discussions sur le sexe et d’histoires érotiques. C’est là que je réalise une chose : Maëlie me demande de lui raconter ce que je ferai avec une autre fille, mais c’est toujours un peu difficile de débuter une conversation sur le sexe, même si on ne devrait plus être gênés entre nous. Je ne me vois pas le faire à table, ni dès qu’elle rentre du boulot, si j’attends le soir au moment du coucher, c’est plus facile, mais il reste le problème de savoir débuter, organiser ses idées, le raconter tout en résistant à l’envie de lui faire l’amour avant d’avoir fini… Or, pendant un moment, on aimait bien lire des histoires érotiques avant de faire l’amour, chacun plongeant dans un fantasme tiré de l’une d’elles. Seulement, il est difficile de trouver des histoires de qualité et on a peu à peu arrêté. C’est d’ailleurs ce qui m’a incité à écrire des histoires moi-même, en pensant les faire lire un jour à Maëlie. L’occasion ne s’est pas encore présentée, mais cette fois, c’est ça la solution : je vais écrire l’histoire que je suis en train de vivre, et je lui ferai lire au fur et à mesure de l’écriture, comme je le fais habituellement avec les lecteurs du forum.

Je me place donc devant l’ordinateur et ouvre le traitement de texte. L’avantage, c’est que je verrai tout de suite si Noëmie se connecte, tout en consumant un peu de mon énergie sexuelle par l’écriture.

« Souvent en déplacement pour mon travail, je me suis mis à écrire des récits érotiques et à les publier, pour occuper mon temps libre… »

Je reprends mon histoire du début, afin d’avoir quelque-chose de structuré à présenter à Maëlie, qui l’aidera à comprendre tout ce qui s’est passé. J’écris depuis déjà presque une heure quand j’aperçois du coin de l’œil une icône qui n’y était pas tout à l’heure, représentant deux personnages. Je passe ma souris au-dessus et je lis « amis connectés 1 ». Vite, j’envoie un message privé :
- tu es là, finalement, aujourd’hui ?
Je n’ai pas à attendre pour obtenir une réponse
- Ben oui, bien sûr ! Tu es chez toi ? Je me demandais si je n’allais pas sortir pour profiter un peu du beau temps.
- Ah, dommage ! Je comptais te proposer quelque-chose d’autre… ;-)
- … et quoi donc ?
- Tu ne sens pas quelques contractions dans les épaules, tu n’aurais pas besoin d’un petit massage ?
- Alors là… C’est le genre de proposition qu’il faudrait être cinglée pour refuser ! Un massage comme l’autre jour, c’est quand tu veux !!!
- Bon, alors je saute dans la voiture et j’arrive. Ça te va ?
- Bien sûr ! Je ne bouge pas. Et… euh… tu veux que j’achète des préservatifs avant que tu arrives ?
- Hmmm, non, je pense que ce n’est pas la peine.
-   Ok, bon ben je t’attends. Bisous !
- Bisous !

Je suis satisfait de ma petite blague, elle n’en sera que plus contente de ce que je lui réserve. Je file dans la salle de bain me remettre une petite dose de parfum, du « carburant pour la vie », je vérifie que j’ai bien mon petit matériel dans la poche et j’attrape la clé de ma voiture. Je cours presque pour m’installer au volant et je prends la route  pour le domicile de celle qui deviendra « officiellement » ma maîtresse aujourd’hui. Je trouve ça terriblement excitant ces moments où on sait déjà qu’on va faire l’amour avec une nouvelle partenaire de façon certaine. Bien souvent, on n’est pas réellement sûr, on espère, et puis les choses se font ou ne se font pas. Mais quand on peut être sûr à 100%, chaque minute qui précède la rencontre est vécue avec une intensité différente.

J’arrive chez elle et je m’apprête à sonner à l’interphone quand je vois que la porte n’a pas été verrouillée, elle est juste repoussée contre le montant. Je l’ouvre donc et monte les escaliers quatre à quatre, jusqu’à la porte de son appartement. Je sonne et j’entends une voix lointaine :
- entre ; c’est ouvert !
J’ouvre et m’avance dans le petit appartement qui me semble désert.
- c’est moi ! Tu es où ?
- Par ici, dans la salle de bain !

Je suis un peu surpris et me demande ce qu’elle me réserve pour m’accueillir de cette façon :
- je peux entrer ?
- Bien sûr !
Je repousse doucement la porte et je sens immédiatement la chaleur humide qui s’échappe de la pièce. La baignoire est pleine de mousse et je vois juste la tête de Noëmie émerger.
- Désolée, je pensais avoir un peu plus de temps pour prendre un petit bain. Tu as fait vite !
- J’avais hâte d’arriver !
- Bon et bien je sors. Ça ne te gêne pas de me voir toute nue ?
- Au contraire !!! Ce sera un moment délicieux de plus… Tu veux que je te donne une serviette ?
- Oui, merci. Tu peux prendre la blanche, là.

Je prends la serviette qu’elle m’indique et la tends entre mes mains devant moi. Elle se met debout dans la baignoire, la mousse lui offrant un doux vêtement éphémère. Celle-ci s’écoule doucement avec l’eau et j’aperçois déjà un mamelon, une jambe, un peu de son ventre. Elle se rend compte alors que la mousse représente beaucoup d’eau et qu’elle ferait mieux de l’enlever avant de sortir. Elle pose une main sur son épaule opposée et repousse la mousse, à la façon d’une raclette. Elle avance jusqu’au bout de son bras, puis fait de même de l’autre côté. Elle plaque ensuite ses deux mains au-dessus de sa poitrine et les fais glisser sur ses seins, repoussant la mousse et découvrant ainsi son corps à mon regard.
Elle descend ensuite sur son ventre et ses mains s’écartent alors de chaque côté de son pubis, qui reste pudiquement caché derrière un petit buisson de mousse parfumée à la figue, puis elle place ses deux mains au niveau de ses reins et chasse la mousse qui recouvre encore un peu son joli derrière. Elle se sent alors prête à sortir et enjambe le bord de la baignoire. Elle se place devant la serviette chaude et je l’enveloppe de celle-ci, je sens son corps contre moi, avec la mince serviette comme seul rempart.

- C’est vrai que je me sens toute contractée, j’ai bien besoin d’un massage.
Je promène mes mains sur la serviette, sentant les contours de son corps qu’elle recouvre.
- Je tombe bien, alors ! Je vais m’occuper de ça…
Je la guide vers la porte puis vers sa chambre. Elle se laisse emmener et s’approche du lit, défait sa serviette et l’étend sur le lit puis s’allonge dessus. Elle avait pris soin de ne pas se mouiller les cheveux, mais elle frissonne un peu malgré tout. Je pose mes mains sur elle, mais sa peau encore humide m’empêche de glisser comme je l’aimerais. Je roule alors sa peau entre mes pouces et mes index, en partant du haut de sa colonne vertébrale pour aller jusqu’à ses reins. Quand j’atteins ses fesses, je reprends un peu de peau entre mes doigts, au niveau de son sillon et je descends doucement jusqu’à son aine. Je reprends le mouvement de l’autre côté de sa colonne vertébrale et je continue pendant cinq bonnes minutes. Mais j’ai du mal à résister à l’envie qui me tenaille depuis la veille. J’ai terriblement envie d’elle, de me trouver en elle et de la sentir jouir sous mes assauts.

Je glisse doucement mes mains sur ses côtes à la recherche de ses petits seins, que je caresse doucement, mes doigts recherchant les mamelons. Elle se soulève légèrement et le bout de mes doigts détectent une différence de texture sur sa peau, puis un doux obstacle. Je titille ces petites pointes du bout des doigts, puis j’avance mes deux mains sous elle, pour me saisir de ses seins. Elle ondule, hésitant entre s’affaler sur mes mains pour augmenter la pression, mais ce qui bloquerait mes mouvements, ou se soulever encore, ce qui me permettrait de prolonger ces caresses qui la rendent folle. Elle finit par se retourner et je me jette sur ses adorables tétons que j’embrasse alternativement, les faisant également rouler sous mes doigts. Je les aspire, je les suce, je lèche tout le tour de ses seins et je descends sur son plexus, son ventre et m’attarde sur son nombril.

Je reprends mon exploration vers son entrejambe quand je la sens se redresser et s’en prendre au bouton de mon jean. Je n’en peux déjà plus et je ne veux pas atteindre qu’elle y arrive d’elle-même, alors je me lève et me débarrasse de mes vêtements en quelques secondes. Je m’agenouille à nouveau à hauteur de son ventre, pose mes mains sur son bassin et j’embrasse son pubis et sa courte toison. Ainsi positionné, je sens mon sexe nu à portée de main, je me sens à sa merci.  Elle glisse une main à l’intérieur de ma jambe et remonte doucement, pendant que mes lèvres vont à la rencontre de celles de son sexe. C’est une délicieuse sensation et elle le sait, elle joue avec moi. Je sens une première phalange au contact avec mes bourses, elle s’arrête, le contact se prolonge, je frissonne, ce qui a pour effet de contracter légèrement la peau de mes bourses. Je provoque moi-même le mouvement qui entretient le frisson.

Après quelques instants à savourer ce qu’elle fait naître en moi, elle remonte encore un peu et se faufile le long de mon aine, repoussant doucement mes bourses pour atteindre la base de mon sexe. Elle le parcourt alors lentement, avec légèreté, de la base jusqu’à son extrémité. N’y tenant plus, je plonge en elle, ouvrant son sexe en serrant mes lèvres le long de sa fente humide. Ma langue s’immisce dans l’ouverture et je goûte sa moiteur, légèrement acide. Elle gémit sans arrêter ses caresses. Je lèche son sexe goulument, du clitoris jusqu’à l’anus, mes doigts jouant sur l’humidité de ma salive mélangée à celle de son sexe. Je lape cette chatte que je vais posséder dans un instant, déposant autant de salive que je n’avale de cyprine. Tout son entrejambe est luisant d’humidité, lubrifié pour la pénétration. Je me redresse, la privant alors de la peau douce de mon phallus et j’attrape dans la poche de mon jean les petits sachets métallisés. J’en déchire un et je le déroule sur mon sexe, puis je me place entre ses jambes, dévorant du regard ce corps superbe qui m’est offert.
- alors finalement, tu n’as plus de scrupules ?
- Non, Maëlie m’a demandé de te pénétrer…
Je vois à son regard qu’elle est stupéfaite.
- Tout ce que je dois faire, c’est tout lui raconter en détails
J’ai à peine fini ma phrase, sans lui laisser le temps de se remettre de sa surprise, je l’embroche sur moi, comme je l’avais fait la veille avec Maëlie : sans brutalité, mais profondément et en une seule fois. Elle a un hoquet de surprise mêlée de plaisir, tandis que je râle :
- Aaaaaahhh, oui ! Ah, c’est bon !
- Ah oui, oui, vas-y !
Je commence à limer ma partenaire, mais avec douceur, pour ne pas déclencher trop tôt mon propre orgasme. Je me redresse pour la regarder et je me retrouve naturellement sur un genou. Je lève alors l’une de ses jambes et je passe derrière elle, la prenant en petite cuillère. Je peux ainsi caresser ses seins, son ventre et regarder ses jolies petites fesses. Elle plonge sa tête dans l’oreiller et me laisse la culbuter gentiment. Alors qu’elle ne peut plus me voir, je déchire un petit sachet de gel lubrifiant et je j’en dépose sur l’index et le majeur de ma main droite. Je m’écarte un peu de son dos, de façon à pouvoir accéder de ma main à son petit œillet. Je sais que c’est sa fleur préférée, ça tombe bien !

Je caresse un peu sa petite rondelle de mes doigts lubrifiés, elle semble surprise de la sensation et hésite un peu à m’interrompre. Quand je pousse doucement pour m’introduire en elle, elle se redresse brutalement :
- eh la ! Tu fais quoi, là ?
- Quoi, tu n’as jamais fait ça ?
- Non, attends, je trouve ça un peu gore, non ?
- Pourquoi ? ça ne te donne pas de plaisir quand je te caresse là ?
- Hmmm, si, mais ça me gêne un peu.
- Et bien, fais-moi confiance. Je sais qu’il y a un petit barrage culturel, mais ici, il n’y a que toi et moi. Personne ne le saura alors qu’est-ce que tu en as à faire ? Et s’il y avait une chance que ça te donne encore de plaisir, tu ne voudrais pas la tenter ?
- J’sais pas…
- Et tu ne m’as pas écrit, un jour, que c’était ton fantasme de te faire prendre par deux mecs à la fois ?
- Si, je sais, mais…
Tout en parlant, je continue mon petit massage. Elle le sait mais se laisse faire, se détend, même. La conversation est un prétexte pour ne pas se focaliser sur ce qui se passe un peu plus bas.
Tout doucement, je pousse mon index et elle s’effondre dans l’oreiller, avec un petit cri. Je fais très attention, je suis attentif à ses réactions, pour ne pas la brusquer. Quand j’arrête ma progression, je sens une contraction involontaire qui m’emprisonne le doigt. J’attends sans bouger, elle respire vite. Sa respiration se calme et elle se détend, elle s’ouvre pour m’autoriser à nouveau le passage. J’enfonce tout mon doigt et je peux le replier en elle, explorant son intimité. La base de mon index est comme serrée dans un étau, mais le reste de mon doigt est libre de la parcourir.

Après quelques instants, elle s’habitue à cette intrusion et se relâche. J’en profite pour faire de minuscules mouvements de va-et-vient que j’amplifie au fur et à mesure. Le lubrifiant est une aide précieuse et je peux bientôt glisser mon majeur en plus de l’index. Elle halète et semble apprécier ce traitement que je lui fais subir. Ma bite est toujours plantée en elle mais je ne bouge plus, seuls mes doigts s’activent dans son rectum, exploré pour la première fois par un amant.

J’enfonce mes deux doigts profondément en elle et je les fais tourner, pour détendre au maximum le passage, alors que je me retire de son vagin. Elle proteste, mais ne fais rien d’autre, toute à son plaisir anal. Je dirige mon sexe vers sa croupe et je retire mes doigts tout doucement. J’observe sa contraction lorsque je les retire entièrement et j’attends un instant qu’elle se relâche à nouveau. Quand je sens sa chair redevenir souple, je pose mon gland sur sa petite rondelle et je tiens fermement son bassin pour la guider. Je lui replie un peu les jambes, je vois mon gland se faire avaler petit à petit. Quand la collerette est passée, j’observe son œillet se refermer sur moi et je tire doucement son bassin à moi. Tout est parfaitement lubrifié et je la pénètre sans effort. Je la vois parfois grimacer, elle pousse de petits cris, mais je comprends qu’elle a aussi du plaisir quand je la vois pousser d’elle-même un peu plus. Un instant je reste en elle, avant de reprendre de petits mouvements, comme avec mes doigts un peu plus tôt. Elle plie un peu plus ses jambes et me supplie de la prendre plus fort. Je m’agite comme je peux, un peu bloqué dans mes mouvements par notre position latérale.

Je n’ai pas à m’activer longtemps avant qu’elle ne se mette à crier de plaisir. Elle se redresse, puis se replie, se repousse contre moi et attrape mes mains pour que je la pétrisse sur tout le corps. Je saisis à nouveau son bassin pour l’attirer une dernière fois contre moi et je jaillis soudain en elle, alors que je cherche à nouveau son sexe de mes doigts. Elle ouvre un peu ses jambes pour me laisser le passage, je la pénètre de mes doigts lors d’une dernière salve. Je sens alors mieux ses contraction, preuve de son plaisir intense.
Je me retire rapidement, avant que le plaisir ne fasse place à la douleur. Elle grimace un peu mais ne dit rien, puis reste prostrée, sa respiration se faisant plus lente. Je me débarrasse du préservatif que je noue et je reste à la regarder, attendant qu’elle refasse surface, ce qui se produit une dizaine de minutes plus tard :
- c’était quoi, ça ? Une envie, un fantasme ?
- Un peu tout ça. Une initiation aussi, j’ai l’impression. Je ne voulais pas t’humilier ni te faire mal. Mon plaisir, moi, je l’obtiens avec celui de ma partenaire. Tu n’as pas aimé ?
- Hmfff. Si. Mais j’ai un peu mal aussi. C’est bizarre.
- Non, c’est pas si bizarre. Je suis désolé si je t’ai fait mal. On fera encore plus attention la prochaine fois, car il y en aura une, non ?
- On verra… Oui, je pense que oui. Je n’avais jamais accepté avant aujourd’hui, mais je ne pensais pas non plus qu’on pouvait en retirer autant de plaisir. Je crois qu’on peut dire que tu m’as dépucelée !
On rit un peu.
- Tu auras moins de craintes le jour où tu réaliseras ton fameux trio. Ou bien tu auras aussi de nouvelles possibilités !
- Je ne sais pas si je le ferai. C’est un fantasme, mais je ne me vois pas aborder un mec en boîte et lui dire « ça te brancherait de me prendre avec un de tes potes ? » ou bien « j’aimerais bien coucher avec toi, mais attends-moi là une petite demi-heure, je dois chercher un deuxième partenaire car je suis une vraie gourmande » !
- Non, je pense que c’est pas comme ça qu’il faudra procéder. Un partenaire pour de petits jeux érotiques, tu en as un, maintenant. Et tu n’as rien à perdre avec moi, tu n’as pas à te soucier de ton image : premièrement, je suis déjà en couple, on est des « sex friends » et deuxièmement, je n’aurai pas une mauvaise opinion d’une fille qui veut se faire plaisir avec deux mecs en même temps.
- Quoi ? Tu es en train de me dire que tu vas m’organiser un trio maintenant ?
- Pourquoi pas ? Si tu en as envie, on peut le tenter, non ?
- Ben, je ne sais pas. Ça me fait un peu peur, mais c’est vrai que j’ai envie d’essayer.
- Écoute, laisse-moi y réfléchir et on en reparle, ok ?
- D’accord !

On passe encore un moment ensemble, puis je décide de rentrer à la maison. Je reprends l’écriture de mon histoire là où je l’avais laissée, pour Maëlie et je lui donne un titre : « L’initiation (trio) ». Je décide également de la publier sur mon forum habituel, pour partager cette histoire avec d’autres. Ce qui vient de se passer me trotte dans la tête et je profite d’être devant mon ordinateur pour surfer un peu en même temps sur différents sites de rencontres. Je me demande quelle serait la meilleure façon de trouver le partenaire que je recherche pour Noëmie. Là, je réalise que, pour aller pêcher, il faut un appât. Proposer un trio, c’en est déjà un, mais je veux pouvoir être difficile : il faut que le gars plaise à Noëmie, mais je dois pouvoir me sentir à l’aise avec lui. Donc pas trop jeune, pas trop vieux, pas un mec vulgaire sans aucune éducation… J’ai une inspiration soudaine et j’envoie un message privé à « songes ».

- Tu aurais une photo de toi, nue ? Sinon, tu réussirais à en faire une ? Tu pourrais essayer par exemple d’en prendre une à travers la porte vitrée de ta douche, avec le mode retardateur. Tu vas mettre de l’eau un peu partout, mais les gouttes auront un effet flouté qui sera très joli. Merci !
Elle me demande pourquoi je veux ça, mais elle cède sans trop discuter : elle m’envoie une première photo prise par quelqu’un, sur son lit, je ne demande pas qui en est l’auteur, ainsi qu’une autre prise devant son miroir mais où on la voit tenir l’appareil et ce n’est pas ce que je veux. Je continue à écrire mon histoire et je finis pas recevoir un autre message, une heure plus tard. Quatre photos l’accompagnent, prise à travers la porte de sa douche.

On la voit de profil, se savonnant à deux mains une jolie jambe qu’elle tient légèrement levée,
July Shower-10.jpg


une autre où elle se rince les cheveux en arrière sous le pommeau de douche, les deux mains dans les cheveux, la tête en arrière, présentant sa poitrine à l’appareil.

IMG_0202 (2).JPG


Il n'y en a qu'un où on la voit vraiment bien, je ne sais pas si je la mettrai. En tout cas, elle fait très envie sur cette dernière photo:
July Shower-6.jpg


Exactement ce que je voulais ! J’ai maintenant un super appât !!

Pendant que j’écris, je reçois un autre message, sur ma messagerie privée :
- Kikoo ! Je me demandais si tu étais à la maison ou si tu étais en vadrouille. La journée me paraît longue aujourd’hui. Tu fais quoi, toi ? Tu me raconteras ? Des tas de petits bisioux ! Mali

Je lui réponds aussitôt :
- Je viens de rentrer et je suis devant l’ordi. J’écris une petite histoire et je te la ferai lire quand tu seras là. Je te fais aussi des tas de bisiouxxl sur ton petit corps tout doux.
- Tu peux être sûr que je ne vais pas rentrer tard, je ne peux plus bosser maintenant, de toute façon, je n’arrête pas de me demander ce que tu écris…

Je redouble d’efforts sur mon histoire, car je veux qu’elle puisse lire ce qui s’est passé aujourd’hui, je dois en parler avec elle. Ensuite, je prendrai une douche car je pense que ça ne finira pas devant la télé ce soir !

Effectivement, Maëlie est là au moins une heure trente avant l’heure habituelle :
- Et bien dis-donc, ils ont dû te croire malade au labo pour que tu partes si tôt !
- On s’en fout, je ne pouvais plus bosser de toute façon. Tu as passé une bonne journée alors ?
- Moui. Une bonne matinée au moins. On mange d’abord et je te raconte ? J’ai pris des sushis, comme ça on n’a rien à préparer et on aura vite fini.
- Super !
On mange assez rapidement, mais sans se précipiter non plus. On adore tous les deux les sushis et on ne va pas les gâcher.
- Alors, tu as revu ta copine ?
- Oui. Et pour que tu connaisses toute l’histoire, je te l’ai écrite, sous forme d’une petite histoire. Je te propose de finir le repas et on va se coucher tout de suite, avec mon ordi, pour te la faire lire.
- Se coucher ? Déjà ?
- Ben… Disons qu’on ne sera pas obligé de dormir…
- Hmmm, tu veux dire que ce sera le dessert ?
- Voilà !

On se déshabille fébrilement et on s’allonge sur notre lit, je me place dans son dos et je pose mon ordinateur devant elle. Elle commence la lecteur pendant que je caresse son corps nu. Elle ne fait aucun commentaire, elle déplace juste parfois son bras ou sa jambe pour me laisser accéder à son corps. J’en déduis qu’elle apprécie ce qui est en train de se passer, même si elle doit être partagée dans ses sentiments. Je sais par expérience comment on peut se trouver à la fois excité et jaloux, incapable de dire stop alors que c’est en même temps une torture d’offrir l’amour de sa vie aux assauts d’un autre. J’essaye de suivre sa progression de l’histoire et mes caresses se font plus précises à mesure qu’on approche de la fin. Elle s’allonge un peu plus sur le dos et ouvre ses jambes, son sexe est déjà bien humide. Mais je pense qu’elle a ruminé toute la journée et qu’il y a déjà un moment que son corps la prépare à une relation sexuelle.

- Tu as vraiment fait ça avec elle ?
- Oui. Ça t’ennuie ?
- Non. Je l’avais fait moi aussi avec Benjamin, je pense qu’il faut bien que je te l’autorise.
- Tu en as envie toi aussi ?
- Je ne vais quand même pas me contenter de moins bien qu’elle, non ? Mais avec notre « ami » alors…
J’avais anticipé sa demande et placé le phallus de latex sous mon oreiller. Il est de belle taille mais a le même diamètre que mon sexe. Je l’avais choisi avec l’aide d’une vendeuse, ce que je n’aurais jamais cru être capable de faire il y a quelques temps. Mais, après tout, à qui voudrait-on faire croire qu’il ne se passe rien dans la chambre d’un couple marié ? On ne va pas le raconter à tout le monde, mais il n’y a pas non plus à en avoir honte.

Je l’embrasse et ma main descend le long de son ventre, vers sa petite chatte. Elle ouvre grand les jambes et mes doigts sont rapidement en elle. Elle est déjà tellement excitée et lubrifié que je sais que mes doigts ne lui suffiront plus rapidement. Je m’agenouille alors comme je l’avais fait avec Noëmie et je lèche son sexe de toute la surface de ma langue. Je suce ses lèvres l’une après l’autre et je sens ses petits doigts si fins et si doux se saisir de ma bite, avec une légèreté infinie. Elle est devenue une véritable experte dans l’art de me procurer du plaisir avec ses doigts. Les actrices siliconées, tatouées et avec de faux ongles attrapent en général à pleine main le braquemart qu’on leur tend et le secoue dans tous les sens, comme s’il s’agissait d’une bombe de mousse à raser, tout en regardant la caméra et en se léchant les lèvres. Maëlie, elle, fait virevolter ses doigts le long de ma peau, de telle sorte que je ne sais jamais dire exactement où sont ses doigts. Tout n’est que sensation exquise et diffuse. Quand sa bouche rejoint ses doigts, elle commence par passer sa langue doucement sur ma colonne dressée, avec autant de douceur que ses doigts. C’est tellement léger que je place parfois mes doigts sur mon sexe pour savoir ce qu’elle me fait, pour imaginer dans le noir sa bouche en train de me prendre, pour bien sentir sa langue à la fois sur mon sexe et sur mes doigts. Les images se construisent en même temps que les sensations me dévorent, ce qui satisfait mon côté voyeur. Quand elle sent qu’il ne faut plus jouer trop longtemps avec mon corps qui ne m’obéit pas toujours, elle referme ses doigts sur moi, sans serrer et fait courir sa langue tout doucement, depuis la base de mon sexe jusqu’au gland humide. Elle le lèche alors doucement, puis pose ses lèvres sur l’extrémité de mon pénis, avant de se laisser descendre et de m’avaler. Je sens alors la douce moiteur m’envahir depuis le haut de ma bite, gagnant petit à petit toute la longueur. Je suis toujours obligé de l’arrêter car je veux garder les moyens de lui rendre la pareille.

Cette fois, seuls ses doigts me parcourent. Je vois du coin de l’œil qu’elle regarde mon membre, je pense qu’elle l’imagine enfoncé dans la croupe de Noëmie. Je plonge entre ses jambes et les redresse, faisant ainsi remonter son petit œillet à portée de bouche. Je le titille de ma langue, le contourne, j’y enfonce ma langue autant que je le peux, mes doigts passent et repassent sur ce petit trou, s’échappant parfois un instant pour remonter sur ses lèvres intimes et s’enfouir à la rencontre de sa vulve ou de son clitoris.

Ses soupirs ne me trompent pas, d’autant plus que sa main a déserté mon entrejambe. Elle est excitée à mort et il ne faut pas que je joue trop longtemps avec le feu. On a accumulé une telle charge érotique avec l’histoire que je lui ai fait lire que la pression est montée très vite. Je tire une jambe à moi, toujours penché sur elle, et j’introduis doucement mon index en elle. Comme avec Noëmie, j’attends un peu que sa contraction involontaire se relâche. Mais je n’ai pas à attendre très longtemps, Maëlie ayant déjà appris à contrôler son corps. Je peux rapidement enfouir un deuxième doigt et je me redresse pour me préparer tandis que je laisse sa petite rondelle se dilater sous la pression. J’enfile un préservatif d’une main, après avoir déchiré l’emballage avec les dents, puis j’ouvre le tube de lubrifiant et j’en dépose généreusement sur mon sexe. Je l’aide à se retourner et je profite de son mouvement pour la laisser chasser mes doigts. Elle me présente sa croupe dressée, la tête dans l’oreiller. Je pose mon gland entre ses fesses et je me saisis de mon sexe, pour l’appuyer sur l’orifice qu’elle me présente et m’immiscer en elle avec douceur. Elle gémit et pousse ses fesses vers moi, facilitant ainsi la pénétration.
- aaaaaahhh, ouiiiii.
- Tu veux te faire prendre par un autre en même temps ? Tu aimerais ça ?
- Oui, ah oui, vas-y, vite !
Je lubrifie rapidement le phallus de latex avec ce qui reste de lubrifiant sur mes mains et je me penche en avant, le sexe coincé dans sa douce prison de chair. Je cherche d’une main l’entrée de son sexe et je place le gode de l’autre. Quand je suis sûr de la position, je l’enfonce doucement, sous ses râles de plaisir. Je le sens glisser contre ma verge, de l’autre côté de sa paroi anale. Je commence quelques va-et-vient avec le sexe artificiel, tout en poussant le mien au plus profond de ma partenaire.

Quelques instants plus tard, Maëlie est agitée de soubresauts et elle crie son plaisir
- oh non, nooon, NOOON ! Ah aaah AAAAAH !!! Ah oui, OUIIII !
Ses cris se font rauques, le sexe me glisse des doigts mais je le maintiens bien en elle. Quand elle est bien partie dans son prodigieux orgasme, je me laisse aller moi aussi. Je me saisis de sa taille pour pouvoir coulisser plusieurs fois dans son étroit conduit, je plante ma bite entièrement en elle. Le contact de ses fesses contre mon pubis, ma verge disparaissant totalement en elle, ses cris, ses contractions, font monter en moi une vague de plaisir, qui projette un jet de semence au fond de l’enveloppe de latex.

Après l’afflux de plaisir, le reflux nous laisse chancelant. Mes jambes tremblent légèrement, mais je ne veux pas bouger pour profiter du moindre reliquat de plaisir. Nos mouvements se font au ralenti, après de longues pauses, pour protéger l’état de grâce dans lequel on se trouve tous les deux.
Le lendemain matin, j’explique à Maëlie ce que j’ai en tête pour la suite de mon aventure avec Noëmie. Je voudrais mettre sa photo sur un site de rencontres pour trouver un partenaire de jeux à trois et je voudrais que Maëlie participe dans la sélection du jeune homme. Le plaisir des femmes est souvent plus cérébral que celui des hommes. Je crois qu’elle aime bien cette situation où elle découvre dans mes récits les évènements que j’ai vécus sans elle. Moi, j’ai besoin de voir, mais elle, je pense qu’elle aime les mots que je mets sur mes aventures pour lui faire partager. Participer à la préparation de la prochaine phase semble lui procurer une certaine excitation. Je dois partir dans l’après-midi pour une petite semaine, mais nous décidons de travailler notre petite annonce par échanges de mails.

Deux jours après, la petite annonce est publiée :
« Songes d’une nuit d’été : je suis une jeune femme de 35 ans, libérée d’un couple qui ne la satisfaisait plus et décidée à vivre pleinement en attendant de rencontrer la véritable âme sœur. Je multiplie les rencontres de qualité, je voudrais pour une fois les additionner, afin de vivre une nouvelle expérience. Si tu penses pouvoir répondre à ce que je recherche, écris-moi et nous ferons peut-être plus ample connaissance.  »
Je demande à Maëlie d’ouvrir les messages et de répondre éventuellement, si elle accroche sur un profil. Il y a une petite finesse à comprendre, ce qui devrait nous permettre de filtrer les abrutis complets, qui sont légion sur ce genre de sites. J’avoue que les premiers messages sont décevants, du style « bonjour on fait connaissance ? ». La fin de ma semaine arrive sans que je reçoive de Maëlie un signe encourageant.

C’est uniquement le soir de mon retour qu’elle me dit avoir passé la soirée de la veille à discuter avec un jeune homme. Pour une fois, il semblait avoir un minimum de culture, assez pour aligner plus de trois mots copiés/collés dans son premier message. Elle me le fait d’ailleurs lire alors que j’ai à peine posé mon sac de voyage :
« Je mesure 1,75m, et pèse 66 kilos, sportif. Mes cheveux sont bruns et mes yeux bleus. J’aime beaucoup charmer et séduire ma partenaire, afin de passer ensuite à des jeux sensuels et érotiques (je suis très attentionné), le tout dans un climat de confiance. Pour les aspects plus coquins, je suis assez endurant (plusieurs éjaculations au cours d’une relation), ouvert à beaucoup de pratiques, et mon sexe mesure 19x5 cm. J'apprécie tout particulièrement les préliminaires, afin d'exciter ma partenaire (j'adore sucer les chattes, 69, ..), et de pouvoir ainsi l’amener à s’abandonner au plaisir. J'aime donner du plaisir à ma partenaire.

J’ai moi aussi abordé les multiplications, mais je me rends compte que je n’ai jamais approfondi les additions au-delà de 1+1=2. Peut-être pourrions-nous compter jusqu’à 3 ensemble ?
Mais sans aller aussi loin tout de suite, pourquoi ne pas nous rencontrer pour mieux nous connaitre et discuter, et voir si le courant passe? "
Elle me montre alors 3 photos qu’il a envoyées de lui et je la vois sourire avec un petit air gourmand. Il fait la même taille que moi, il a le torse bien dessiné avec les muscles bien visibles sous la peau. Pas trop musclé, mais juste ce qu’il faut pour donner envie à une jeune femme normalement constituée. Il a également envoyé une photo de son visage, ce qui est une bonne idée, car on se fait ainsi une meilleure idée de lui. C’est quelqu’un qu’on aurait très bien pu aborder dans une soirée et avec qui on sent qu’on aurait apprécié discuter. Il a une mâchoire relativement carrée mais un regard doux, une certaine assurance mais sans avoir l’air prétentieux.

Maëlie me fait lire ensuite la discussion qu’ils ont eue sur MSN et qui fait des pages et des pages ! Je suis plutôt surpris de voir à quel point elle s’est prise au jeu.
- Dis-donc, tu sais que ce n’est pas pour toi qu’on cherche, hein ?
- Hmm, moui, dommage, me répond-elle avec un air canaille
- Ah ok ! Il te plaît, alors, si je comprends bien, non ?
- Ben il a l’air sympa, non ?
- Oui, et bien foutu, mignon…
- Voilà !
- Et voyons voir ce qu’il t’a écrit, alors…
Étant donné son premier message, je m’étais attendu à une discussion essentiellement basée sur le sexe. Mais en fait, non. On aurait dit deux personnes qui venaient de se rencontrer et qui faisait connaissance :
- c’est vrai, tu as fait du cheval ?
- Ah oui, plusieurs années
- J’adore ça, c’est un animal fabuleux
Ou bien des discussions sur le cinéma, les livres, la Bretagne… Une discussion que j’aurais pu avoir avec Maëlie, finalement. Mais aussi parfois quelques rappels de ce qui les avait amenés là tous les deux :
- tu es très jolie sur la photo que j’ai vue, mais tu n’en as pas d’autres ?
- Ah, il va falloir être patient, je n’en envoie pas comme ça à tout le monde
- Je t’en ai bien envoyé, moi !
- Oui, d’ailleurs, tu es plutôt pas mal !
- Merci ! Il va falloir qu’on se rencontre alors, non ?
- Hmmm, si, sans doute. On va voir ça, je ne suis pas la seule à décider…
- Ah bon, qui d’autre alors ?
- Disons que j’ai un ami en ce moment…
- Ah ok, et tu voudrais additionner, c’est ça ?

Maëlie avait amené le sujet petit à petit, puis avait un peu glissé sur autre chose, l’avait laissé revenir à la charge. Elle l’avait fait languir, à la fois parce qu’elle ne savait pas trop ce que j’aurais voulu faire et parce qu’ELLE ne savait pas trop jusqu’où elle voulait aller.
- Bon, je fais quoi alors, maintenant ?
- Hmmm, il est en ligne ?
- Ben oui, tu penses bien !
- Ok, tu vas lui donner rendez-vous, c’est moi qui vais aller le voir. Tu es toujours d’accord ?
- C’est dur quand même : tu me fais rencontrer un gars sur le net, il est mignon, il a l’air sympa, et maintenant qu’on commence à sympathiser, je dois accepter de ne jamais le rencontrer et de le laisser aller avec toi pour coucher tous les deux avec une autre fille…
- Écoute, il faut que tu y trouves ton compte aussi. Si ce n’est pas le cas, on ne va pas plus loin. C’est vrai que je n’avais pas prévu tout ça de cette façon. En fait, je n’avais rien vraiment prévu, les choses se sont faites petit à petit et j’ai continué parce que j’avais l’impression que ça te plaisait aussi.
- Oui, c’est vrai, je trouve que ça a un côté excitant  de savoir que tu pars voir une fille et de lire ensuite ensemble le récit de ce qui s’est passé. Mais c’est un peu bizarre, aussi , non ? Parfois, je me dis que je ne suis pas normale.
- Alors on est deux ! C’est vrai que certains pourraient ne pas trouver ça normal, mais ça concerne notre sexualité, notre couple, et je n’ai jamais été aussi bien avec une autre fille qu’avec toi. Je pense que ça vient aussi de cette liberté qu’on a entre nous pour ce genre de choses.
- Oui, c’est vrai, je suis d’accord. Bon, alors tu y vas, mais s’il est bien, je voudrais bien le rencontrer aussi, d’accord ? Me demande-t-elle avec un petit sourire coquin, tout en s’approchant pour me faire un bisou.
À cette demande, mon cœur s’accélère et j’imagine un nouveau trio avec ma chérie. Finalement, c’est encore avec elle que ça m’excite le plus. La regarder se faire prendre par un autre, c’est tellement excitant. Voir les premiers baisers qu’elle échange avec un autre, les langues qui se touchent, les corps qui se serrent, les mains qui déshabillent, les lèvres qui sucent son corps, ses seins, les doigts qui investissent son sexe, puis un membre en érection qui s’enfonce en elle, ressort puis la pénètre à nouveau, la faisant râler de plaisir…
Rendez-vous est pris pour le soir même entre Alex311 et moi, dans un bar en ville. Je n’ai pas de mal à le reconnaître, d’après ses photos et une casquette bleue qu’il m’avait dit qu’il porterait. Je commande une bière et je m’assois en face de lui pour lui expliquer la vérité sur notre petite annonce :
- mais alors c’est avec ta femme que j’ai parlé ?
- oui
- Ben elle est super sympa, j’aurais bien aimé la rencontrer
- C’est marrant, elle m’a dit la même chose à ton sujet
- Ah oui ?
Je joue avec le feu et j’ai le cœur qui bat la chamade. J’ai l’impression de jouer les entremetteurs entre ce mec et ma femme, et je suis surpris moi-même de voir à quel point ça m’excite, alors que la plupart des mecs seraient jaloux. Je dois avoir des problèmes de connexion au cerveau, comme les masochistes.
- Mais les photos, c’était ta femme aussi ?
- Non, ça c’était vraiment Noëmie. Mais je pense qu’elle appréhende un peu et qu’elle n’aurait pas osé te parler si je lui avais proposé de prendre contact pour réaliser son fantasme.
- Et tu es sûr qu’elle va accepter si je me pointe comme ça ?
- Je vais lui en parler, mais j’en suis à peu près sûr. En revanche, je ne peux pas te promettre qu’elle sera d’accord pour aller jusqu’au bout, alors je veux m’assurer que tu seras réglo si c’est le cas : pas de pression, pas de remarques désobligeantes, c’est la règle du jeu.
- T’inquiète pas, je comprends très bien et je suis un gentleman, il n’y aura pas d’embrouille.
- Parfait, alors je te tiens au courant, je vais la contacter dès ce soir. Tu es libre demain ?
- Pas de problème, toute la soirée. Mais ta femme est d’accord pour ça ?
- Hum… Oui, elle est d’accord. On a déjà eu de petites expériences tous les deux, et disons que celle-ci en est une nouvelle. Elle y trouve aussi son compte.
- Tu as vraiment une femme géniale. Et je ne pourrais pas voir une photo d’elle, juste pour savoir à qui j’ai parlé toute la soirée hier ?
- Ok, je lui en parlerai, si elle veut, elle t’en enverra.

Je rentre à la maison et j’envoie un mail à Noëmie, avec les photos de notre nouvel ami :
« ça te dit toujours une petite initiation. Si oui, je viendrai demain à 21h avec un copain. Tu n’as qu’un mot à dire… »
Je reçois la réponse une heure plus tard, je suis sûr qu’elle a passé 55 minutes à y réfléchir :
« Ok ».
Rien de plus, comme si elle n’osait toujours pas le dire, mais qu’elle rêve de le faire.
- Alors ça y est, demain soir, tu vas voir ta copine avec Alex.
- Oui. Mais je ne resterai pas longtemps, promis
- J’espère bien. Je vais devoir attendre toute la soirée que tu me racontes ! Il est vraiment bien, alors ?
- Oui, je pense qu’il te plaira. D’ailleurs, il m’a demandé des photos de toi, alors tu n’as qu’à réfléchir à celles que tu veux lui envoyer…
- Elle sourit et je la voit réfléchir déjà à celles qu’elle va lui envoyer.
- Il faudra peut-être que tu en fasses, je ne sais pas ce que je pourrais lui envoyer comme photo où je suis bien
- Tu rigoles, il y en plein où tu es très bien !
- Oui, mais pas comme il faudrait, il faudrait que ce soit un peu sensuel, non ? me dit-elle avec un air coquin
- Ah je vois. Bon, on pourra en faire, si tu veux, je n’ai rien contre. Mais il y en a déjà une ou deux que tu peux envoyer.
- D’accord, je vais regarder ça tout de suite.

Je sens que ce Alex a gagné le jackpot et c’est moi qui lui ai amené. Je ne vois pas comment je pourrais reculer maintenant. Je n’en ai d’ailleurs pas vraiment envie. Finalement, je commence à m’apercevoir que j’ai encore plus envie de l’amener à la maison que j’aller voir Noëmie avec lui. Mais après tout, pourquoi ne pas faire les deux ? Je n’ai que quatre jours à passer à la maison, mais je sens qu’on va être très occupés !
Le lendemain soir, Alex et moi on arrive ensemble chez Noëmie. On s’est donné rendez-vous à quelques rues de chez elle, dans un bar. Je me suis dit que ça nous permettrait de discuter un peu si on en avait besoin, et de boire un petit verre pour nous aider à lever quelques inhibitions. J’ai assez peu mangé, ce soir, et la Desperado que j’ai commandée me monte assez vite à la tête. Alex arrive, s’assoit en face de moi et commande la même chose.
- ça va ? Pas trop stressé ?
- Non, pas trop. Un peu, à vrai dire, parce que c’est une nouvelle expérience pour moi, et puis aussi parce que je ne sais pas si je vais lui plaire. Ça fait un peu drôle d’arriver comme ça !
- T’en fais pas, je suis sûr que tu lui plairas. Là où j’ai un doute, c’est jusqu’où elle veut aller. Un fantasme, c’est un fantasme, c’est de la théorie. Quand on s’approche de la réalisation, on mesure d’autres enjeux.
- Exactement ! C’est tout à fait ce que je ressens en ce moment !
- Bon, alors je pense qu’on est trois !!!
- Et sinon, dis-donc, ta femme est très jolie…
- Quoi ? Ah, tu veux dire qu’elle t’a déjà envoyé des photos ?!
- Oui, cet après-midi. Elle a un très joli sourire et… si je peux me permettre, elle est vraiment bien foutue !
- Mais elle t’a envoyé quoi comme photos, je ne les ai même pas vues !
- Il y en avait 3 : une où elle prend une photo, on la voit de profil, sur une plage. C’est la première que j’ai vue et j’étais un peu déçu, on ne voit pas son visage. On voit juste qu’elle a de beaux cheveux et qu’elle est toute fine.
- Oui, je vois laquelle c’est, c’est moi qui l’ai prise.
- La deuxième, là, c’était mieux : c’est une photo où elle est allongée dans son bain, la photo est prise en plongée, à la verticale de la baignoire. Celle-ci est super parce qu’on voit bien son visage, un joli sourire engageant, mais la mousse cache presque tout, on aperçoit juste un peu sa poitrine. C’est une photo très sensuelle, j’ai adoré !
- Oui, celle-ci aussi c’est moi qui l’ai prise. C’est vrai qu’elle est craquante dessus.
- Et la dernière, c’est dans une douche, il a de la lumière à l’intérieur alors on la voit très bien, et elle arrose la porte vitrée avec le pommeau de douche. C’est une photo terriblement excitante parce qu’on voit très bien qu’elle est nue, mais entre l’eau qui s’écoule, les endroits où il reste de la buée et les motifs de la porte, on ne peut que deviner, on ne voit rien !
- Ben dis-donc, elle ne t’a pas envoyé celles de sa communion, à ce que je vois…
Je suis en érection car le signal serait clair pour n’importe qui : elle fait un pas de plus vers lui et envisage clairement une relation intime. Quand je pense que c’est moi qui ai permis ça et que je suis en train d’en discuter avec son probable futur amant ! J’ai allumé deux feux et je ne suis pas sûr de pouvoir les maîtriser tous les deux. Je préfère couper court à cette discussion pour le moment, j’ai besoin d’y réfléchir un peu et d’en discuter avec Maëlie.
- Bon, on y va ?
- C’est parti !

Noëmie nous ouvre la porte dans une tenue assez légère : un débardeur qui découvre bien ses épaules et la naissance de ses seins, sous lequel on peut deviner un soutien-gorge noir en dentelle, et un pantalon en lin. Elle porte des chaussures à talon, complètement ouvertes : seules de fines lanières lui enserrent les pieds.
- Bonsoir.
- Bonsoir. Noëmie, je te présente Alex, Alex, Noëmie.
- Enchanté.
Ils se font la bise, légèrement gênés, et elle nous laisse entrer dans son petit séjour. Elle a installé des bougies à différents endroits, tamisé la lumière et disposé des verres et quelques boissons sur la table basse en bois de son salon.
- Je vous propose quelque-chose à boire ? J’ai une bouteille de vin blanc au frais, je vais m’en servir un verre.
- Parfait, je prendrai la même chose, lui réponds-je
- Je ne suis pas très fan de vin blanc. Est-ce que tu aurais une bière ou un alcool fort, par hasard ? lui demande Alex
- Un whisky, ça te va ?
- Super !

Les verres servis, je m’assois avec Noëmie sur son canapé et Alex nous fait face, dans un petit fauteuil en bois et tissu. La conversation a du mal à démarrer, malgré mes efforts pour créer un lien entre les deux protagonistes qui ne se connaissent pas.
- Et tu fais quoi dans la vie ?
- Je suis dans l’informatique.
- Ah oui…
Les échanges sont ponctués de silences gênés et je perds du coup un peu mes moyens pour relancer la discussion. Ça ne se passe pas vraiment comme je l’avais imaginé ! Je me dis que tout sera plus facile quand on aura démarré, qu’on n’aura plus besoin de se chercher des sujets de discussion. Je passe alors mon bras autour des épaules de Noëmie et je l’embrasse sur la joue. Je lui demande :
- ça va ?
- Mais oui, ça va !
Son ton vaguement exaspéré me laisse croire le contraire, mais j’essaye de la détendre et de lui faire oublier la présence d’Alex. Je me penche vers elle et je cherche ses lèvres. Elle me jette un petit bisou et se retire promptement, en regardant ailleurs, comme si j’étais censé avoir obtenu ce que je désirais. Je continue à me rapprocher et je prends sa bouche doucement. Je sens sa langue répondre à la sollicitation de la mienne, ma main droite se pose sur son ventre et remonte vers son sein, que je frôle doucement par-dessus son débardeur.

Après un long baiser, elle se dégage et regarde Alex d’un air gêné. Je continue avec encore plus d’acuité :
- bon, je crois que je vais vous laisser…
J’hésite à tenter de le retenir, mais Noëmie est déjà en train de se lever pour le raccompagner
- Merci d’être passé, en tout cas, j’ai été ravie de te rencontrer.
- Oui, moi aussi.
Elle lui fait la bise en ajoutant :
- Bon, ben, à une prochaine fois alors !
- Ok, allez, bonne soirée !
Il lève la main dans ma direction en me faisant un clin d’œil, puis s’éclipse.

- Qu’est-ce qui s’est passé ? Tu n’avais plus envie ? Il ne te plaisait pas ?
- J’en sais rien, en fait. C’est vrai qu’il est mignon, il a l’air très sympa, mais j’étais comme bloquée, je ne savais pas quoi dire, et lui non plus, visiblement. J’allais pas lui sauter dessus comme ça, alors qu’on ne savait pas quoi se raconter !
- Oui, je comprends. Je pensais pourtant qu’il te plairait.
- Comment tu l’avais rencontré ?
Je lui raconte alors notre petite annonce et la participation de Maëlie.
- T’as vraiment une femme exceptionnelle : elle te laisse coucher avec d’autres filles et elle t’aide même à leur trouver des partenaires !!!
- Oui, c’est vrai qu’elle est exceptionnelle. Mais a ne l’a pas empêchée de se tromper, là.
- Attends, on ne peut pas lui reprocher. Elle a choisi comme pour elle, mais je ne suis pas elle. Mais je comprends pourquoi tu as fait ça. Tu pensais que je n’oserais pas et tu avais raison. Seulement maintenant, après notre petit essai de ce soir, j’en ai encore plus envie. J’y ai pensé à chaque moment depuis 24 h et je suis bien décidée à aller au bout. Mais je crois que je devrais contacter moi-même notre partenaire. Tu me donneras les accès pour le site où tu as mis l’annonce ?
- D’accord. Mais je veux aussi avoir mon mot à dire, je ne suis pas sûr de pouvoir me déshabiller et coucher avec toi devant n’importe quel mec !
- Entendu, je te ferai passer les photos et les mails qu’il m’enverra.

Je quitte Noëmie environ une heure après le départ d’Alex et je rentre à la maison pour trouver Maëlie devant l’ordinateur.
- Tu rentres tôt. Ça ne s’est pas bien passé alors ?
- Non, elle n’a pas accroché avec Alex.
- Oui, c’est ce qu’il m’a dit…
- Quoi ?
- Ben oui, quand il est rentré chez lui, il s’est connecté et j’étais là, alors depuis, on discute sous MSN.
- Bon, c’est ici que j’aurais dû le ramener, si je comprends bien.
- Hmmm, peut-être, oui me répond-elle avec son air coquin.
- Tu me fais lire ce qu’il t’a écrit ?
Elle tourne son portable vers moi et je prends connaissance de leur échange. Il lui raconte notre pitoyable soirée, puis il la complimente sur les photos et lui dit que ça l’a beaucoup excité de les regarder. Maëlie ne s’en offusque pas et joue un peu avec lui, elle fait sa chatte. J’ai une érection terrible en lisant l’historique de leur discussion.
Je dois repartir dans 2 jours et je pense que c’est trop court pour qu’il puisse se passer quelque-chose du côté de Noëmie. En revanche, les 9 jours d’absence qui suivront laisseront à Maëlie tout le temps de poursuivre ce genre de discussion avec Alex et je me demande s’ils ne vont pas être tentés de se rencontrer en mon absence.
- Tu sais, ce n’est plus la peine de discuter avec Alex, ça n’a pas marché avec Noëmie et je lui ai proposé de la laisser chercher par elle-même.
- Oui, je sais, mais c’est pas grave. J’aime bien discuter avec Alex. Ça t’ennuie ?
- Ben, si tu ne fais que discuter, non. Mais tu risques d’avoir envie d’aller plus loin s’il est aussi sympa, non ?
- Eeeeh, mais tu serais jaloux ? me demande-t-elle avec un grand sourire. Moi qui croyais que ça t’excitait de me voir draguer par des mecs, ou même plus.
- Oui… c’est sûr… Mais quand je peux voir, justement, quand on partage quelque-chose. Mais j’ai pas du tout envie que tu prennes un amant sans m’en parler, qu’il soit super mignon, sympa, mieux que moi physiquement et que, finalement, il ta fasse tellement bien l’amour que tu te sauves avec lui ! Je n’ai aucune envie de te perdre, moi.
Elle se lève et me passe les bras autour du cou :
- Alors ça, ne t’en fais pas : je n’ai aucune envie non plus de te perdre et, même si je rencontre des tas de mecs super mignons, je veux faire toute ma vie avec toi.
Elle se colle à moi et m’embrasse à pleine bouche, je sens ses seins contre ma poitrine, son pubis contre mon sexe gonflé.
- Bon ben ça va alors…
- C’est vrai ? Je peux continuer à discuter avec lui alors ?
- Humf…
- S’il se passe quelque-chose, je le filmerai, pour que tu puisses le voir, ajoute-t-elle en plaisantant
- Ah bon, alors d’accord, lui dis-je en l’embrassant de plus belle.
Je passe mes mains sous son T-shirt pour remonter le long de son dos jusqu’à l’agrafe de son soutien-gorge que je détache et mes deux mains passent en même temps sous l’armature que je viens de libérer, à la recherche de ses adorables petits seins.
- Tu ne voulais pas faire des photos, hier, au fait ?
- Ah si, c’est vrai…
Je prends sa langue une dernière fois entre mes lèvres et je me détache de son corps pour aller chercher mon nouveau Canon. Il a de très belles capacités en faible lumière, ça va être l’occasion de faire un peu de noir et blanc dans la chambre.

Je reviens avec l’appareil et lui demande de se déshabiller et de ne garder que son string noir. Elle finit d’enlever son soutien-gorge et son bustier puis s’attaque aux boutons de son jean. Elle saisit à deux mains le premier bouton pour le défaire et je fais ma première photo. J’adore le contraste de sa peau nue et douce, interrompue par le côté brut de la toile Denim. Elle rentre un peu son ventre et bascule la tête vers la boutonnière, ce qui a pour effet de faire glisser ses cheveux devant son visage. Je déclenche à nouveau.

Elle s’allonge ensuite sur le lit. Elle est très belle dans cette lumière filtrée par les stores vénitiens. Elle joue à faire semblant de dormir, elle s’étire, se roule sur la couette, elle joue parfaitement le jeu et semble parfaitement à l’aise avec l’objectif, pour la première fois. J’en profite et je multiplie les prises de vue. J’essaye de faire en sorte de dissimuler tout qu’on aimerait pouvoir regarder, pour donner envie : je déclenche au moment où son bras passe au-dessus de sa poitrine, quand ses jambes se croisent, quand son visage est basculé en arrière. Je joue avec la profondeur de champ, pour rendre net son joli petit nombril et flous ses seins qu’on aperçoit seulement en arrière-plan.

Elle s’allonge sur le dos avec les bras au-dessus de la tête. Je pose l’appareil un instant et j’embrasse son nombril, puis je descends vers son petit string que je retire lentement, embrassant au fur et à mesure la peau qu’il découvre. Je me redresse et prends à nouveau mon appareil pour la photographier complètement nue. Je la dévore des yeux et fixe son image dans la mémoire de mon appareil. Quand je n’y tiens plus, je pose le Canon et enlève mes vêtements pour m’allonger sur elle. Mon corps est plus chaud que le sien et elle frissonne. Mes mains la caressent, glissant sur ses bras, ses seins, son buste, son nombril. Mes lèvres la parcourent, du lobe de son oreille au pubis, en passant par sa bouche, son cou, la pointe de ses seins. Elle frémit et se laisse faire, déjà excitée la séance photo pendant laquelle elle s’est exhibée. Je la soupçonne de s’être imaginée offerte au regard d’Alex pendant que je la photographiais, ce qui expliquerait peut-être sa facilité à se dévoiler, à jouer avec moi. Soudain, la réalité se fait jour en moi : elle voulait ces photos pour les envoyer. En acceptant de les prendre, je lui donnais implicitement le feu vert, ce qui n’était pas vraiment mon intention. Mon cœur s’accélère maintenant que je réalise tout ça. Je continue de l’embrasser et de la lécher, mais cette fois, je réalise qu’elle se voit déjà vivre la même chose avec son nouvel ami, son futur amant.

- Tu vas les envoyer à Alex, ces photos ?
- Hmmm, oui, peut-être. Si elles sont bien. Non, ça t’embête ?
- Non. Tu es tellement jolie, ce serait égoïste de vouloir te garder pour moi tout seul. Fais juste attention à ce qu’on ne puisse pas te reconnaître : ce qui est sur Internet n’en sort jamais !
- D’accord… Ah ouiii, continue…. Mais si je lui envoie ça, je risque de le rendre fou, ça ne te fait pas peur ?
Mon sexe est tendu à mort à cette idée. Ce qui suivra est déjà écrit, tellement c’est évident : Maëlie découvre à nouveau le plaisir d’un premier flirt, la passion d’un premier baiser et d’une première étreinte, l’excitation intense d’un premier rapport sexuel, d’une première pénétration. Alex est célibataire et a déjà flashé sur le physique de Maëlie. Ils ont aimé discuter longuement ensemble. Dès que je serai parti, ils vont passer à la vitesse supérieure.

Je me redresse sur les genoux :
- s’il te propose de te rencontrer ensuite, tu accepteras ?
- Peut-être, je ne sais pas…
Je sais, moi, que son « je ne sais pas » vaut acquiescement, mais qu’elle n’ose simplement pas me le dire, ni même, peut-être, se l’avouer à elle-même.
- Si tu le rencontres, il t’embrassera. Tu aimerais qu’il le fasse.
- Je ne sais pas… Oui, je pense...
Je caresse son pubis avec ma main bien chaude, je glisse sur son aine et viens effleurer les lèvres de son sexe
- Aaaah
Je remonte vers ses seins, mes deux mains se font légères sur la pointe ce ceux-ci.
- Il aime les poitrines comme la tienne, il te caressera comme ça, doucement. Il a l’air très doux. Tu le laisseras faire ?
- Ouiiiii
- Il lèchera ton sexe, y enfoncera doucement ses doigts, comme ça…
- Hmmmmmmm !
Je décris tout ce qui me fait le plus mal, tout en m’excitant à mort. Je ne sais pas différencier mes sentiments. Je pousse ma femme à prendre un nouvel amant, sachant qu’elle le fera en mon absence, cette fois, et que j’en souffrirai forcément.
- Quand il t’aura bien caressée, il te prendra doucement, comme ça, avec son sexe un peu plus gros que le mien.
Disant cela, je pose mon sexe contre son petit œillet et je le remonte pour écarter les lèvres intimes de son sexe. Elle s’imagine déjà dans cette situation avec son futur amant. Mon gland trouve tout de suite sa vulve et s’y enfonce, lui arrachant un long râle de satisfaction, qui dure toute la progression de mon sexe jusqu’au plus profond d’elle. Je me mets alors à la limer doucement.
- Tu as envie de coucher avec lui, comme ça ? Qu’il te pénètre de la même façon ?
- Ah oui !  OUI !
- Si tu le fais, je veux que tu le filmes, alors, je veux tout voir.
- OUIII ! Ah OUI c’est BON !
La voir aussi excitée par cette idée me fait atteindre immédiatement le point de non retour. Je me mets à râler moi aussi et à presque lui crier :
- Vas-y, fais-toi prendre par lui, je veux que tu couches avec lui !
- AH OUI, OUI, je vais le faire !!! AAAAAAHHH !!!
On atteint l’orgasme au même moment. Un plaisir intense et brutal, qui ravage tout sur son passage et nous laisse pantois, affalés sur le lit, moi sur son corps magnifique que j’adore, incapable de dire un mot de plus, faisant tourner dans nos têtes ceux qu’on venait de crier, se demandant chacun si l’autre pensait ce qu’il a dit. Aucun de nous ne reparle de ce qui vient de se passer, comme pour à la fois pouvoir prétendre que c’était uniquement l’afflux d’hormones qui nous a fait dire tout ça peu avant l’orgasme, qu’il ne s’agissait que d’un jeu sexuel, un fantasme à ne pas réaliser, que ça n’avait pas de rapport avec ce que nous voulons vraiment et à la fois pour ne pas risquer de devoir dire tout ça, justement et de voir disparaître le nouveau scénario érotique que nous étions en train d’élaborer.
Durant les 2 jours qui suivent, je n’ai pas de nouvelles de Noëmie et Maëlie ne prend pas contact avec Alex. Discrètement, je fais le vide sur notre caméscope numérique, sur les cartes de nos appareils photo et je charge toutes les batteries, puis je laisse le caméscope en évidence sur une étagère, à côté d’un mini trépied photo. Je ne sais pas vraiment si j’ai envie que tout ça serve, mais je me dis que, s’il se passe quelque-chose, je serais vraiment frustré de n’avoir rien pu en voir.

Je prends l’avion sans qu’on ait rediscuté de nos intentions. Je reste deux jours sans pouvoir prendre contact avec mon épouse, à cause de mes horaires, autrement que par email. On ne s’échange que les informations courantes. Le troisième jour, on arrive à entrer en contact par MSN et on discute un peu.
- Alors, tu as fait quoi de tes soirées ?
- Comme d’hab : un peu de ménage, repassage, repas, TV…
- Tu n’as pas eu Alex ?
- Si, oui, aussi. Un peu.
- Vous avez discuté longtemps
- Pas mal, oui
- Qu’est-ce que vous vous racontez ?
- Un peu tout. Ce qu’on aime, qu’on n’aime pas…
- Pas de discussions coquines ?
Là, il y a un temps d’arrêt et je ne la relance pas, j’attends. Je finis par recevoir un petit smiley tout rouge.  
- Tu lui as envoyé des photos ?
- Oui, quelques-unes
- J’imagine que vous avez surtout parlé de ce qu’il aimait, alors !!!
- C’est vrai qu’il n’a pas eu l’air de détester…
- Tu as envie de le rencontrer ?
- Je ne sais pas
- En tout cas, je pense que lui en a envie, non ?
- Ben oui. Il m’a demandé si on pouvait se rencontrer demain soir. Ça t’embêterait ?
- Il nous reste des préservatifs à la maison ?
- Eh oh ! ça va pas, non ?
- Quoi ? Tu n’en aurais vraiment pas envie ? Tu as des discussions coquines avec lui, tu lui plais, il te plaît, tu lui envoies des photos de toi nue… S’il vient te voir, c’est pas pour le thé !
- On ne voit rien sur les photos
- On voit que tu es nue ! Tu envoies des photos de toi nue à un garçon qui te plaît. C’est logique de sa part de penser qu’il peut y avoir quelque-chose entre vous s’il vient.
- Je ne sais pas.
- Bon, ok. Écoute, il peut venir, on verra bien. Je sens que je vais être extrêmement jaloux et me demander toute la soirée ce que vous pouvez être en train de faire, mais pour moi c’est ok.
- Ok
- Juste deux choses : je veux que tu rachètes des préservatifs, car j’aime mieux que tu en aies des récents sous la main s’il devait se passer quelque-chose
- Ok
- Et je veux que tu prennes des photos ou, mieux, des films, s’il se passe qqchose entre vous. Je sais que ce ne serait pas facile de vous interrompre pour faire un petit sourire à l’objectif, mais je ne veux pas apprendre que tu as couché avec lui et devoir juste me l’imaginer. J’ai besoin de VOIR. Ok ?
- Ok ?
- Et je veux aussi que tu me racontes tout en détails. Si tu ne peux pas carrément tout filmer, tu m’écriras un récit pour que je puisse savoir exactement tout ce qui s’est passé. Promis ?
- Promis
Je viens de donner l’autorisation à ma femme de prendre un amant. Je m’interroge moi-même sur ma santé mentale. Certains tuent quand leur femme les trompe, moi, je lui demande de le faire. C’est un véritable tsunami qui ravage tout en moi. Mes tripes gargouillent, j’ai les jambes coupées, je ne suis plus capable de réfléchir deux minutes d’affilée. Les prochaines 24 heures vont être longues. Je consulte ma messagerie sur le site où je publie mes récits, me demandant si je ne devrais pas coucher sur le papier ce qui vient de se produire, pour m’occuper un peu l’esprit, quand je vois un message de Songes.

« Coucou ! Dommage que tu sois reparti, je crois que j’ai trouvé quelqu’un d’intéressant. Tu veux le rencontrer avant ou tu veux que ce soit moi ? Je ne sais pas trop si j’oserais. Il s’appelle Marc, a l’air gentil et tu peux voir son profil ici : » Elle m’indique ensuite un lien vers une fiche sur un site de rencontres. Il est un peu plus jeune que moi mais de corpulence similaire, un mètre soixante quinze, soixante dix kilos. Sur la photo, je trouve qu’il ressemble à Marc Darcy, l’amant malheureux du journal de Bridget Jones ! Son sourire lui creuse deux petites fossettes qui doivent faire craquer les filles. Il a les yeux vert, mais d’un vert plutôt clair, qui doit fasciner celles qui croisent son regard.

« Je ne rentre pas avant une semaine, alors fais comme tu veux : tu peux le rencontrer une fois dans un lieu public, et je le rencontrerai ensuite pour lui expliquer ce qu’on attend de lui, ce sera moins gênant que pour toi. Ça te va ? ». J’ai la réponse quelques instants plus tard. Ma proposition semble lui convenir et elle va essayer de le rencontrer mercredi soir. Je rentre jeudi, on passera peut-être vendredi soir ensemble ?

Ma journée de travail me paraît interminable, je discute assez peu avec mes collègues, étant en permanence à la maison en pensées, imaginant Maëlie dans les bras d’Alex. Je l’ai rencontré, je sais comment il est, je peux imaginer exactement ce que ressentira mon épouse en sa présence. Un acide de jalousie me ronge les intestins, je suis en érection en permanence, mon gland est tout humide. Je ne pense qu’à rentrer chez moi et allumer mon ordinateur pour voir si j’ai un message. C’est complètement irrationnel, car je vais rentrer vers 19h30 et je sais qu’il ne sera pas là avant 20h, il ne se sera donc rien passé. Mais je voudrais que le temps accélère, que je sache déjà.

La journée de travail arrive finalement à son terme et je fonce à la maison. J’allume mon ordinateur avant même d’enlever ma veste et je m’installe devant l’écran qui s’éveille. La mise en route n’a jamais été aussi longue. Premier écran, mot de passe, entrée, écran noir, disque dur qui tourne, apparition du bureau. Il faut encore que je me connecte à internet et que je lance le navigateur ainsi que MSN. Je n’ai aucun nouveau message mais je vois que Maëlie est connectée au moment même où je reçois son message sous MSN :
- Kikoo !
- Coucou, ça va ?
- Oui, et toi ?
- Journée interminable. Tu vois Alex ce soir ?
- Oui, il sera là dans quelques minutes
- Ok. Tu ne me laisses pas sans savoir, ok ? Même s’il s’en va tard, tu m’envoies un msg pour me raconter. Je ne pourrai pas dormir de tt façon
- Je vais faire mieux : je vais laisser la webcam allumée et couper le son, je cacherai l’écran. Ça te va ?
Fantastique ! Je n’avais pas pensé à ça, mais c’est l’idéal. Je pourrai comme ça mater en direct ce que fait ma femme, avec son accord.
- Génial ! Super idée. Je vais m’installer dans un fauteuil alors, je vais aller chercher de quoi boire et manger et je vais mettre le casque. Je veux pouvoir tenir un siège sans avoir à me lever. Je te laisse, @+
- Bisous !

Je file à la cuisine attraper dans le frigo tout ce qui pourra être mangé sans préparation, mais je n’ai pas vraiment faim. Je prends surtout un verre et de quoi boire et je retourne devant mon écran. Maëlie n’est plus là, je vois juste notre canapé vide. Je prends mon portable et je le débranche, pour le rebrancher près du fauteuil dans lequel je m’apprête à passer la soirée. Alors que je m’assois, il me semble voir du mouvement dans l’écran. Je saisis l’écouteur qui pend et je reconnais la voix de Maëlie, puis une voix masculine qui lui répond, des rires. Alex est déjà là, j’espère qu’elle aura eu le temps de masquer la fenêtre MSN. Je réalise soudain qu’il serait sans doute prudent de neutraliser ma webcam, pour le cas où il tomberait sur l’écran. Je la tourne et pose un papier plié en deux sur le bord de l’écran. Elle me retourne une image complètement noire. Parfait. Je m’installe avec les écouteurs devant l’image du canapé qui se trouve à 2000 km de moi. J’entends parfaitement leur conversation, il lui parle de la maison, lui dit qu’elle est très jolie, comme sur les photos qu’elle a envoyé, puis leurs voix se rapprochent. Le canapé recule brutalement et je vois apparaître es jambes d’Alex, puis celles, nues, de ma femme. Elle a mis sa petite jupe bleue que j’adore. Elle doit avoir ses chaussures à lanières, avec des talons, qui lui font des jambes magnifiques. Elle s’assoit elle aussi sur le canapé et je les vois tous les deux. Il a une chemise blanche et un pantalon en lin beige. Elle a mis un bustier qui épouse ses contours et découvre ses épaules ainsi que la naissance de ses seins.

- qu’est-ce que tu aimerais boire ? Je t’offre l’apéritif ?
- D’accord ? Tu as du Pastis ?
- Oui, bien sûr
- Eh bien voilà, parfait.
Elle se relève pour aller chercher les bouteilles et je le vois la reluquer de haut en bas, avec un sourire satisfait. Il ne sait pas que je l’observe à distance et savoure déjà ce qu’il pense obtenir après son apéritif. Puis, elle doit se retourner car son regard change. Il se tourne vers l’ordinateur et le rapproche de lui, je vois son visage se rapprocher. Je suis saisi, j’ai l’impression qu’il me regarde, qu’il me voit, mais je ne sais pas si c’est le cas.
- attends, tu ne vas pas te mettre à l’ordi, il y a plus intéressant, non ?
C’est la voix de Maëlie, je le vois tourner la tête vers elle et sourire, puis son image recule brutalement et disparaît presque à gauche. Je vois Maëlie poser un genou sur le canapé près de lui et lui sourire. Elle pose une bouteille sur la table, je la vois disparaître à droite de l’image. Puis elle regarde l’ordi du coin de l’œil et ajuste la position discrètement. Je les vois maintenant tous les deux.
- On a mieux à faire, non ?
Et elle se penche vers lui pour lui déposer un petit bisou sur la bouche. C’est la douche glacée en interne pour moi. Ça y est, la machine est lancée et je ne peux plus l’arrêter, j’ai les pulsations cardiaques à 120. Alex, lui, a l’air parfaitement tranquille.
- oui, c’est vrai
Et il lui rend son baiser, un peu plus appuyé. Elle s’assoit, éloignant son visage du sien et elle se saisit de la bouteille qui revient dans mon champ de vision.
- Je te sers ?
- Oui, vas-y, je t’arrêterai. Là, merci.
- Je vais prendre la même chose, mais avec du sirop d’orgeat
- Une moresque ?
- Voilà.
Elle met des glaçons dans les deux verres et lui tend le sien.
- Tchin
- Tchin. À notre rencontre, alors
- À notre rencontre, oui
Ils heurtent les verres et boivent une gorgée en se regardant.
- Je n’ai jamais goûté de moresque, tu me fais goûter ?
Je la vois hésiter, puis elle porte le verre à sa bouche, s’incline en arrière et semble boire une gorgée. Elle repose son verre et se redresse sur un genou, pose une main sur sa jambe et approche son visage du sien. Je vois Alex disparaître derrière la tête de ma femme pendant un instant, puis la tête de Maëlie oscille lentement, d’un côté puis de l’autre, la main d’Alex remonte le long du bras qu’elle appuie sur sa jambe. J’imagine leurs langues se rencontrer pour la première fois dans un goût d’anis.

Elle se replace sur le canapé :
- Ouah, j’adore les moresques ! Tu veux goûter mon verre ?
- Je n’aime pas trop le Pastis tout seul
- Oui mais là, servi de cette façon, c’est différent, non ?
- Moui, peut-être, répond-elle avec un sourire mutin.
Il prend une gorgée à son verre et le repose, puis s’approche de mon épouse. Elle est adossée dans le canapé, il avance son visage vers le sien et j’aperçois leurs bouches se rencontrer. Je vois nettement les mouvements de mâchoires de Maëlie qui trahissent le jeu des langues qui s’entremêlent. Il pose sa main sur sa joue et la caresse tout en l’embrassant. Il descend sur son cou et poursuit vers sa gorge. Sa main semble légère sur elle, il est très doux. Il englobe doucement son sein par-dessus le tissu de son bustier et joue un moment avec son pouce sur la pointe du sein qui doit être dressé sous le tissu. Ses doigts remontent le long de la fine bretelle et je vois leurs bouches se séparer. Regards complices, sourires, puis il se saisit à nouveau de ses lèvres entre les siennes, d’une manière encore plus douce. Leurs langues se livrent un duel auquel j’assiste, médusé. Il prend tout le côté de son visage dans sa main puis reprend sa descente vers le haut du bustier.

Sa main droite descend le long du corps de mon épouse et poursuit sur sa jambe, jusqu’au genou. Il remonte ensuite sur la cuisse, relevant au passage sa jupe sans réaction de la part de sa partenaire. Il se faufile sous le tissu élastique du bustier et je devine sa main prendre possession du doux sein de ma chérie, sans cesser de l’embrasser. Je devine ses massages sous le tissu qui se déforme. Elle ferme les yeux et se laisse faire, savourant les sensations procurées par cette première fois.

Après quelques minutes de doux baisers et de caresses mutuelles, Alex s’éloigne légèrement et soulève le bustier de ses deux mains, puis le tire par-dessus la tête de Maëlie. Je vois apparaître son soutien-gorge noir. Alex pose un doigt sur l’épaule gauche de ma femme et descend le long de la bretelle, tout doucement. En arrivant au bonnet pigeonnant qui recouvre encore sa douce poitrine, il poursuit et suit la fine dentelle en direction de l’autre sein. Elle sourit et se laisse faire, frissonnant sous la délicieuse caresse.

Puis il se saisit de la fine bretelle noire et la fait descendre très lentement sur son épaule. Il embrasse la peau fine de son cou, de son épaule, puis embrasse le haut de sa poitrine. En tirant petit à petit sur la bretelle qui pend, il découvre peu à peu le sein que j’ai embrassé si souvent. Cette fois, c’est un autre qui s’en charge. Je vois sa langue s’infiltrer sous le tissu et venir titiller le mamelon, ses lèvres s’en saisir et sucer sensuellement ce sein qu’elle lui offre. Elle renverse la tête en arrière et se laisse faire. Il en profite pour passer ses mains dans son dos et libérer sa douce poitrine de son fin carcan de dentelle. Elle lève les mains le temps de le laisser la débarrasser du soutien-gorge devenu inutile.
Il se saisit de ses seins à deux mains, les presse l’un contre l’autre et les embrasse goulûment, les lèche et les suce. Je la vois redresser la tête et commencer à défaire les boutons de sa chemise. Elle l’ouvre et dépose quelques baisers sur son torse, sur ses tétons, lui pressant toujours les mamelons de la belle. Elle tire la chemise en arrière et dénude son torse qu’elle regarde avec satisfaction. Il a une musculature souple et arrondie, celle d’un nageur plus que d’un marathonien. J’aperçois des pectoraux assez marqués, Maëlie doit être enchantée. Elle y pose d’ailleurs sa petite main qui doit être bien chaude et j’imagine la sensation qu’elle lui procure. Elle parcourt son torse, son dos et ses reins, cherche à se glisser sous le bord de son pantalon. Il comprend le signal et se relève pour s’en défaire. Il défait ses boutons et descend son pantalon sur ses fesses musclées. Je ne l’ai pas vu enlever ses chaussures, mais il ne semble lui rester que son boxer noir. Maëlie embrasse son ventre et pose ses mains sur ses fesses. Elle joue un instant avec son nombril, palpant ses fesses et il se laisse faire, debout devant elle.

Puis elle dépose quelques baisers sur la bosse qui déforme son boxer, je la vois ouvrir la bouche pour la prendre entre ses lèvres. Ses mains se faufilent sous ses fesses et il bascule la tête en arrière, surexcité par les promesses qu’elle lui fait. Elle ramène ses mains sur ses reins et ses doigts se faufilent sous l’élastique du boxer. Elle le tire un peu en avant, ce qui a pour effet de libérer le sexe gonflé qui se redresse devant elle. Elle y dépose un léger baiser avant de tirer l’élastique vers le bas, dénudant totalement son amant devant elle. Il finit de se défaire de son sous-vêtement en levant les pieds alternativement, alors qu’elle s’est saisie d’une main de cette bite magnifique. Alex n’a pas menti, son sexe est plus gros que le mien et je pense que Maëlie doit être excitée à mort. Je lui avais souvent demandé si elle aimerait être pénétrée par un sexe plus gros que le mien et elle avait répondu affirmativement. « Pour changer » me disait-elle. Mais je savais bien que changer pour un sexe plus petit ne lui aurait pas plus autant. Je n’ai pas un sexe très gros, il est de taille moyenne, et j’ai toujours voulu la voir se faire prendre par un membre plus large que le mien. Ça va être le cas ce soir.

Fidèle à son habitude, elle se fait aussi légère qu’un papillon sur le gland de son amant, ses doigts tenant délicatement le phallus dressé à la base. Elle s’en est saisi entre le pouce, le majeur et l’index, alors qu’elle prend les testicules dans sa paume. Elle tourne la tête autour du gland décalotté pour y déposer quelques baisers de ses lèvres, le flattant parfois de la pointe de la langue. Au fur et à mesure, la pointe de sa langue s’attarde plus longuement, elle se met à le lécher doucement de bas en haut. Lui n’y tient plus et se laisse tomber dans le canapé. Je rage car elle risque de masquer toute la scène de son corps. Mais je vois qu’elle en a conscience car elle se hisse sur le canapé et s’allonge sur ses jambes, contre le dossier.

Elle pose sa tête sur son ventre, sans lâcher le pénis qu’elle prend cette fois entre ses lèvres, lentement. Elle l’introduit doucement dans sa bouche, puis le ressort complètement humide. Elle recommence l’opération plusieurs fois, l’enfonçant chaque fois plus loin dans sa bouche. Son autre main caresse son ventre, ses jambes. Elle le suce tranquillement, comme un bel esquimau. En voyant la main d’Alex posée sur la tête de ma femme, dans ses cheveux, toutes les sensations qu’il éprouve me semblent remonter en moi : j’imagine la texture de sa chevelure entre mes doigts, le poids de sa tête sur mon ventre, ses seins contre ma jambe, ses doigts qui maintiennent le pénis et sa bouche, ses lèvres, sa salive le long de ma bite dressée. Je ressens presque la pression de ses lèvres quand elle suce plus fort et qu’elle serre la verge dans sa bouche, la fraîcheur sur ma peau humide de sa salive lorsqu’elle se retire, la moiteur de l’extrémité qu’elle a encore en bouche.

Après quelques minutes de délicieuse fellation, Alex se redresse et fait courir sa main le long du corps de ma belle, sur ses épaules, son dos et ses fesses. Il lui prend le bras et l’incite à se relever et lâcher sa prise. Elle finit par céder et libère sa proie à regret. Elle le regarde avec un sourire et lui dépose un baiser humide sur la bouche. Il répond à son sourire, vole un autre baiser de sa langue et la repousse gentiment afin qu’elle s’allonge, lui présentant à son tour son sexe fraîchement rasé. Il reste un moment assis, à passer ses mains sur le corps de ma femme, se penche pour saisir tour à tour dans sa bouche les pointes dressées de ses seins, dépose quelques baisers sur son ventre, son nombril, se relève à nouveau pour contempler sa petite chatte qu’il caresse doucement de ses doigts. Il se recule un peu et installe sa tête entre ses cuisses. Il embrasse l’aine, tandis que ses doigts s’égarent un peu plus haut, sur le fin buisson, les douces lèvres intimes. Il couvre son entrejambe de petits baisers, se faisant de plus en plus précis et insistant sur les zones les plus érogènes.

Maëlie semble s’apercevoir que je ne peux pas tout voir et elle laisse tomber sa jambe gauche du canapé, découvrant ainsi son sexe à la webcam. Je vois maintenant parfaitement la langue d’Alex qui lape le petit minou tout humide, qui ouvre ses lèvres intimes et s’y faufile avec gourmandise, ses doigts qui massent le clitoris. Il alterne les petits attouchements de la pointe de la langue et les succions des grandes lèvres, les petites pénétrations du bout des doigts et l’enfouissement de sa langue dans le sexe ouvert.

Mon cœur bat toujours plus fort, j’ai le souffle court et mon sexe me fait mal, empêché qu’il est de se redresser dans mon boxer. Je décide de me déshabiller complètement pour assister au spectacle. C’est un peu dangereux car je pourrai alors toucher mon sexe et l’engin est devenu ultra-sensible. L’appareil est chargé et le coup pourrait partir sans prévenir. J’enlève mes vêtements sans quitter l’écran des yeux. Alex a maintenant replié la jambe droite de Maëlie et il la soulève un peu. Le mouvement a pour effet de présenter son petit œillet un peu plus haut et j’ai l’impression qu’il le flatte également de sa langue. Sa bouche se colle parfois sur la chatte de mon épouse et j’ai l’impression que sa langue descend jusqu’au petit trou puis remonte entre les lèvres de son sexe. Il glisse une main sous son menton et joue de ses doigts le long de la fente humide. Il se consacre un moment à sucer le clitoris, dégageant ainsi l’accès à l’antre humide pour ses doigts qui en profitent pour s’insinuer progressivement en elle. Il y a déjà un moment que Maëlie ne regarde plus la webcam, toute à son plaisir.

Alex se relève et se rapproche de sa maîtresse. Elle ouvre les yeux et lui sourit d’un air épanoui. Je la vois lever un bras au-dessus de sa tête, comme pour s’étirer, et sa main plonge sous un coussin puis ressort en tenant un petit paquet carré, contenant un préservatif. Elle le lui tend et il s’en saisit. Il s’en équipe rapidement, tout en continuant un massage intime d’une main. Il s’avance alors vers elle, pose une main sur sa jambe droite pour la repousser un peu. Elle a toujours le pied gauche posé au sol, ce qui me permet de parfaitement voir ce qui va suivre. J’anticipe déjà la sensation qu’il va avoir juste après l’avoir pénétrée : cette jambe au sol l’empêchera de sentir un contact contre son ventre du côté droit, quand il la pénètrera à fond. Ce sera une sensation un peu différente de celle qu’on a habituellement pour un missionnaire, cette nouveauté augmentant en général l’excitation ressentie.

Il regarde sa petite chatte tandis qu’il guide son pénis vers elle. Il va poser son sexe contre elle lorsque l’image saute, devient saccadée puis s’arrête. NOOOOON ! Ce n’est pas possible !!! Ma frustration est extrême et je prie pour que l’interruption ne dure pas. Ma connexion n’est pas très bonne et elle est parfois ralentie, la webcam saccadée. Mais parfois, également, elle est interrompue et je dois me reconnecter. Ou bien la webcam semble comme « saturée » et les images se figent, la seule solution consistant alors à relancer MSN. Mais il faut alors demander une nouvelle discussion vidéo que l’interlocuteur doit accepter. Et l’interlocuteur, là, c’est ma femme, qui vient de se faire empaler par son amant, qui doit gémir de plaisir en recevant les assauts du jeune homme enthousiaste, alors que je me retrouve à poil dans mon fauteuil, devant une image figée sur l’instant qui précède la pénétration, à deux milles kilomètres de là. J’ai envie de hurler de frustration.

Et puis, j’entends à nouveau quelque-chose. Des « han » espacés régulièrement d’une ou deux secondes, au rythme des pénétrations successives de l’amant de ma femme. Soudain, l’image s’agite et semble vouloir rattraper le temps perdu. Je suis figé, voulant ne rien perdre des instants qui m’avaient été volés et qu’on me jette maintenant à la figure. Le moment qui m’excite le plus, c’est celui où son amant la prend pour la toute première fois. Et là, il m’a été gâché. Je vois Alex en accéléré s’approcher de Maëlie, tenir sa bite de la main droite pour la guider vers sa vulve, puis la lâcher et poser sa main à côté d’elle, sur le canapé, tandis qu’il entame d’amples mouvements de va-et-vient. Les images reprennent une vitesse normale et je sais que je vois à nouveau la scène en direct. Maëlie relève parfois la tête pour regarder à la jonction de leurs abdomens, elle doit être fascinée par cette bite bien large qui la possède, qui entre en elle en lui prodiguant une décharge de plaisir, puis ressort toute humide et s’enfonce à nouveau.

Elle caresse les bras de son amant, sa poitrine, redescend sur ses bras. Elle remonte sa jambe gauche contre lui, comme pour le caresser de toute la surface de peau qu’elle a disponible. Alex se saisit alors de ses deux jambes et les repousse sur sa poitrine. Elle lui présente ainsi son sexe de façon impudique et il en profite pour s’enfoncer en elle jusqu’à la garde. Ses mouvements sont doux, il prolonge chaque pénétration d’un petit temps d’arrêt, pour bien savourer la chaleur de leurs corps réunis. Après quelques aller-retour de cette façon, il repose ses jambes et la pénètre deux ou trois fois de plus, juste pour stimuler différemment sa paroi vaginale avant de se retirer.

Elle semble contrariée par ce retrait, soupire et lui sourit. Il se recule un peu de façon à pouvoir faire passer la jambe droite de ma femme devant lui et la faire se positionner sur le côté. Il embrasse le dessus de sa cuisse, posant une main sur son bassin, puis poursuit un chemin de baiser vers l’arrière de la jambe, le haut de ses cuisses, ses fesses. Je vois sa bouche disparaître entre les jolies fesses de ma femme et celle-ci avancer un peu sa jambe droite pour lui faciliter l’accès. Il tire son menton vers l’avant, comme pour atteindre de sa langue une zone éloignée. Maëlie est appuyée sur le coude gauche et ferme les yeux un instant, frappée de plaisir. Elle le rouvre aussitôt pour jeter un œil vers la webcam, comme si elle pouvait me voir à travers l’écran qui devait être noir maintenant. Elle a un sourire béat de plaisir et ses yeux ne tardent pas à se clore à nouveau. Il passe cinq bonnes minutes à lécher ce petit trou auquel très peu d’hommes ont eu accès. Je me demande s’il a l’intention de la prendre par là et je sens un nouveau courant froid me parcourir les tripes. Je suis partagé entre une excitation sans bornes devant cette scène et l’immense frustration de ne pas être en mesure de participer. Je comprends alors que tout ces plaisirs « contre nature » que je ressens en offrant ma femme à d’autres hommes proviennent justement de différentes formes de frustration. Comme certains ressentent du plaisir grâce à la douleur, l’humiliation, la soumission, je ressens le mien en excitant un sentiment de jalousie qui me traverse le corps et l’esprit. Pour apprécier le chaud, il faut connaître le froid, pour aimer le frais, il faut connaître la canicule. Je me repais du plaisir immense que ressens ma femme à coucher avec de nouveaux amants, créant ainsi sans doute le risque de la perdre, ce qui multiplie mon bonheur à chaque fois que je reprends conscience qu’elle est avec moi.

Alex reparaît au-dessus du corps nu de ma femme et lui sourit. Il remonte derrière elle et cherche sa bouche, une main toujours posée sur son bassin. Leur baiser est très doux, je vois leurs langues se mêler en douceur. Alex sort légèrement sa langue et Maëlie la saisit entre ses lèvres, l’aspire un peu pour la sucer une seconde puis la relâche. Il remonte sa main le long de son corps et empaume son sein, il joue un instant avec le mamelon durci tout en l’embrassant. Sa main repart alors vers l’entrejambe et il lui soulève la jambe droite, afin de présenter son sexe contre son ventre. Elle le guide de sa main droite vers sa vulve et je vois le phallus disparaître entre les lèvres intimes de ma femme. Il pousse un peu d’un léger coup de rein et il s’enfonce en elle jusqu’à la collerette du préservatif. Il se contorsionne un instant pour passer sa main gauche sous elle et saisir son autre sein, puis il reprend ses va-et-vient en elle, sans la quitter des yeux. Elle savoure cette douce pénétration et avance à nouveau la tête vers sa bouche. Il l’entrouvre légèrement et avance sa langue, elle la prend doucement.

Je prends alors conscience de quelque-chose que je n’avais pas encore perçu et qui me terrasse : elle ne couche pas avec Alex, elle fait l’amour avec lui. C’est la première fois qu’elle rencontre à nouveau quelqu’un en faisant vraiment connaissance avec lui depuis notre propre rencontre sur Internet. Il lui a plu d’abord par son attitude, son état d’esprit, puis par le physique. Elle a ensuite décidé de s’offrir à lui et elle y prend visiblement beaucoup de plaisir. Elle le laisse accéder à tout son corps et je comprends maintenant qu’elle le laisserait la sodomiser s’il en avait envie, et qu’elle adorerait ça, probablement. Et c’est la première fois que je la laisse prendre un amant hors de ma présence. Je joue vraiment avec le feu et ma jalousie atteint des niveaux qui risquent de prévaloir sur le plaisir masochiste que m’apporte cette situation.

Petit à petit, il accélère ses à-coups, change de rythme, devient plus vif, puis redevient doux. Elle se penche de plus en plus et est maintenant presque allongée sur le ventre. Il se redresse un peu au-dessus d’elle, comme pour pouvoir la pénétrer plus profondément. J’ai l’impression qu’il va finir par la prendre en levrette, pour bien s’enfoncer en elle. Il se met progressivement sur les genoux mais la laisse sur le ventre. Il finit par se glisser entre ses jambes en ciseaux, lui à califourchon sur sa jambe gauche. J’adore moi-même cette position qui permet de regarder sa partenaire, de la pénétrer profondément tout en caressant son corps, son sexe, ses fesses. C’est d’ailleurs ce qu’il fait, sa main droite posée à plat sur le pubis de ma femme qu’il pilonne maintenant régulièrement. Je ne vois pas sa main gauche mais je vois le corps de Maëlie se tendre alors qu’il semble faire un effort pour positionner son bras gauche derrière elle. Je comprends qu’il vient de lui introduire un ou plusieurs doigts dans l’anus qu’il a si bien préparé tout à l’heure. Elle se laisse faire et pousse même un premier vrai cri de plaisir. Elle est prise en tenaille par son amant, fichée sur son phallus bien raide, masturbée d’une main et sodomisée de l’autre, tandis qu’il la secoue de ses assauts virils.

J’ai une main posée sur mon sexe et je l’effleure, prenant bien garde à ne pas partir avant eux. Je n’ai pas à attendre longtemps, reconnaissant la montée en puissance des cris de jouissance de ma jeune et belle épouse. Elle écrase un coussin entre ses doigts et je distingue clairement les vagues de contractions musculaires sur son corps, alors qu’elle est parcourue par un puissant orgasme. Il la rejoint aussitôt, plantant sa bite en elle profondément, tout en enfonçant un ou plusieurs doigts entre ses fesses. Ses ondulations d’avant en arrière montrent qu’elle adore cette prise en sandwich et qu’elle cherche une pénétration maximale de chaque côté. Son amant fait tout son possible pour la satisfaire et semble y parvenir pleinement. Les derniers coups de reins sont accompagnés de râles de la part d’Alex, suivis aussitôt de petits cris de surprise de Maëlie, probablement à chaque giclée de sperme qu’elle reçoit au fond de son corps.

Je prends mon sexe dans la main et je n’ai qu’un ou deux aller-retour à faire pour jouir aussi. Je suis aussitôt assailli par un sentiment de jalousie au moment où les hormones ont libéré mon plaisir. Ce sentiment se diluera petit à petit dans les minutes qui suivent.

Alex reste un instant figé dans sa position à genoux, la bouche ouverte, les yeux fermés, puis finit par s’allonger à nouveau derrière Maëlie. Elle ouvre un peu les yeux pour regarder vers l’écran et former quelques mots de ses lèvres muettes : « bon anniversaire ». Et oui, c’est aujourd’hui mon anniversaire et c’est un bien curieux cadeau que j’ai eu aujourd’hui. Mais c’est sans doute celui qui m’a le plus excité de toute ma vie !
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