- 12 janv. 2011, 19:29
#189534
Je poste ce qui sera probablement la fin de mon histoire sur ce groupe. Je me rends bien compte que je suis hors sujet. La suite est en écriture et rejoint mon vécu actuel. Sans réclamer un plébiscite, je vous demanderai simplement de vous manifester si vous souhaitez que je fasse paraître la suite sur ce topic. Bye!
Lèvres ouvertes, je geignais de plus en plus tandis que Stef s'acharnait de manière toujours plus douloureuse sur mon clitoris. Le pire survint quand elle se mit à me doigter copieusement sans négliger aucuns replis de mon vagin. Immédiatement, je sentis que je m’échauffais drôlement, au sens propre et au figuré. Le bruit mouillé de ses doigts branlant mon sexe me fit chavirer comme un navire dans la tempête. Quand son doigt quittait ma grotte d’amour, j’avais l’impression qu’il avait oublié un piment rouge dans mon vagin et une colonie de sangsues en délire sur mon point G. Trop soulagée, voire euphorique de n’avoir rien perdu de ma sensibilité malgré les traitements de surface que mes muqueuses intimes avaient déjà reçus, je me mordais les lèvres pour ne rien laisser paraître de mon trouble profond. Le but du jeu était lumineux et les objectifs presque atteints. J’étais en transes.
C'est éprouvant de s'arrêter aux portes du paradis, n'est-ce pas ? Il ne te reste qu'une heure à attendre. D'ici là, tu vas éprouver la plus grande insatisfaction sexuelle de ta vie.
Annette me força à boire une soit disant boisson énergisante. Excitée à grimper aux rideaux comme je l'étais, je l’ingurgitai sans me méfier. Elle m’avait droguée !!!
Une heure !!! C’est impossible…Je suis si loin, Stef…Fais-moi jouir ! Par pitié…
J’avais bien le droit à un petit moment de faiblesse dans mon océan d'infortune.
D’accord ! Il parait que tu es une bête de cirque quand tu jouis. Je serais curieuse de voir si tu es capable de dépasser l’inhibition du médicament que tu viens d’avaler.
Ouiiii, je saurai ! Je sens que ça vient…ça vieeennnt !...Oh oui… !
Gare à toi si tu te moque de nous ! J’ai horreur d’être déçue.
L'orgasme s'était annoncé, il était monté, plusieurs fois j'avais armé le chien, mais le coup n'était jamais parti. Ses doigts martyrisaient mes chairs, pinçaient mes lèvres, plongeaient dans mon vagin et revenaient toujours sur ce petit caillou qui n’en finissait pas de grossir.
Quelque chose d’énorme se mettait en branle dans mon ventre. Cette fois, plus de repli possible. Cela enfla, enfla de plus en plus. Une angoisse étrange me saisit. Que m'arrivait-il? Un instant, je me crus être en train de mourir. Une gigantesque vague me submergea le ventre d'abord, le corps tout entier ensuite. Ma gorge se noua. Le désir montait en flèche, les sensations affluaient…et tout se bloqua. Je ne pouvais plus jouir !!!
Je n’avais, évidemment, aucune intention de le mettre dans la confidence, histoire de ne pas lui donner de nouvelles idées pour prolonger la séance.
C’est énoooorme ! Plus fort….
Je tressaute. Je gémis. Elle me bouscule les sens, me martyrise...Mes mouvements se font plus convulsifs. Tout mon corps remue, et je hurle. Mon visage se déforme, se tord, et les larmes se mettent à couler. Je regarde passer le train…la barrière est fermée…Rien, cette nuit, ne me serait épargné. C'était plus frustrant qu'au jeu de l'oie. Chaque fois que je devais faire un trois pour terminer la partie, je faisais un six et je me retrouvais en prison.
Cindy estima que je ne souffrais probablement pas assez encore.
Elle distribua à ses acolytes les pinces cochères qu’elle venait de trouver dans un tiroir.
Comme Stéphanie ne parvient pas à te faire jouir par la douceur, en unissant nos efforts pour te pincer, la voie s’ouvrira peut-être à la jouissance.
S’assurant une prise solide sur mon tétin gauche, elle le serra à l'écraser, le tira exagérément, l'allongea affreusement pour entraîner du même coup l'aréole, puis tourna, et tourna encore...La douleur infligée à ma poitrine devint telle que je ne sentais plus qu'à peine mon clitoris captif des doigts griffus de Stef. Dix fois, vingt fois, les odieuses pinces me prirent, mordant ici mon téton gauche, invitant Annette à faire de même avec le droit. Elles me torturaient sans répit ni relâche, me faisant hurler, sangloter, supplier et maudire tour à tour les implacables tortionnaires.
Stéphanie, au comble de l’excitation, me révéla sa vraie nature.
J’éprouve plus de plaisir que prévu à te voir supplier mais cela te vaudra une punition supplémentaire.
Elle prit tout son temps pour assurer sa prise sur mon clitoris. Un râle de satisfaction bestial m’échappa quand elle se mit à attendrir complaisamment Titi en guettant mes réactions. Je frémissais autant d'appréhension que de désir. Le souvenir de la précédente décharge du teaser sur mon clito était encore vif dans mon esprit et mon corps.
Je me posai la question de savoir ce qui t’est plus douloureux. Le teaser ou la pince ?
Même pas mal avec ta petite pince, vieille vicieuse. Je te hais…
A chaque pincette du malfaisant outil, Titi, électrisé par ce contact rugueux, répondait par une érection redoublée. Annette et Cindy se régalaient de mes complaintes aux tonalités étrangement voluptueuses. Je rassemblai toutes mes forces et serrai mes cuisses écartelées pour tenter d’offrir un sursis à mon clitoris tourmenté. Profitant du relâchement de mes fessiers, Cindy introduisit son index dans la béance pour me forer l’anus. M’obligeant à me cambrer, elle privait ainsi Titi du dérisoire et ultime rempart de mes cuisses.
Stef profitait de chaque pincette pour allonger mon bouton jusqu’à me faire implorer sa pitié.
Vous me dégoûtez toutes autant que vous êtes.
Continue comme ça !
Mon clitoris bagué était laminé de plus en plus énergiquement, étiré toujours un peu plus fort, Jamais je n'avais ressenti une telle sensation. Jamais je n'avais connu une douleur aussi vive, mais également aussi proche du plaisir. Je percevais en Stef sa fierté de me posséder ! J’étais à elle. Son objet, son plaisir de l'instant, son jouet… Totalement désarçonnée, j’accompagnais chaque blessure d'une exclamation suraigüe qui m’approchait lentement mais sûrement d’un orgasme monstrueux. Finis les pleurs, les supplications, les refus !
Elle se mit à tirer la pince vers mon nombril, puis à la tourner, comme si elle eût décidé d'extraire de mon être la totalité de mon intimité. La souffrance devint vite infernale. Sa tenaille ne lâchait sa proie que quelques secondes pour mieux la reprendre et accentuer la prochaine torsade.
Noooon pas çaaaa ! C’est trop fort !!!
Tu n’as pas d’ordre à me donner. Je continuerai toute la nuit ou jusqu’à l’excision si tu n’as pas la chance de perdre connaissance avant.
Non! Oh noooooon!...
Je me mordis les lèvres à sang quand une torsion mal contrôlée m’arracha le mince filet qui empêchait le décalottage complet de mon Titi, lui enlevant sa dernière protection. J'éprouvais une plénitude fulgurante. Mes mains et mes jambes se libèrent et la croix ne me sert plus que de support. Le corps ondule, vague écumante annonciatrice de tempêtes. L'esprit s'embrume. Peur de céder à l'instinct, de casser net le fil trop tendu de mon désir.
Laurent entre avec ses amis et chasse les trois filles. Il découvre mon ventre désireux, béant et onctueux. Ils me cernent de toute part et déchargent dans mes entrailles. Les doigts de Laurent suivent le dessin de mes grandes lèvres, se font plus sauvages et les froissent sans pitié, s'appliquant à attendrir méticuleusement mon entrejambe. Son majeur découvre mon point G hypertrophié, résultat de l'overdose hormonale. Il s'aventure entre les parois carminées, m’arrachant des rugissements de plaisir. Je m’entends hurler, d'un plaisir immense, colossal, bestial...Le bouchon de champagne vient de sauter. La symphonie pétillante débute sur l’ouverture des grandes eaux de Versailles. Je fonds sous les doigts qui cherchent à me voler un nouvel orgasme en violant l'entrée de son sexe, faisant monter la chaleur de mon temple qui s'enthousiasme dans de violentes secousses. Des orgasmes de plus en plus brutaux s’enchaînent tandis que mon dos se déchire sous la volée de coups de fouets qu’il reçoit. Les yeux fermés, je m'enivre encore des offenses que j’ai endurées et savoure celles que, bientôt, je vais subir. Laurent se retire et ses comparses, par dizaines, viennent à leur tour branler Lolita et décharger dans ses entrailles. Au stade d’excitation où je me trouvais, il ne fallait pas une main très adroite pour faire déborder le torrent. Je me pâme maintenant aux plus légers attouchements sur mon minou en feu en déversant un abondant nectar. Ils cherchent à me prodiguer généreusement le plus de plaisir possible pour que la punition qui suivra soit la plus cuisante aussi. Je tremble de joie, vibrant comme une feuille au vent, m'accrochant à la dernière tige qui me pourfend le fondement.
On n’a plus besoin de son cul. Choque-là !
Une décharge dix fois plus forte que toutes celles que j’avais déjà reçues m’éclata l’anus. Sans me laisser le temps de reprendre ma respiration, les autres me cueillirent sur les seins et les fesses une vingtaine de fois de suite. Laurent et ses deux lieutenants s’emparent des martinets à lanières multiples. Mon dos est déjà une fournaise et ils ont à peine commencé. Je me roule en boule mais les décharges de teaser m’en empêchent. Mes fesses sont en feu mais ils n’arrêtent pas…ils n’arrêteront jamais. Ils m’obligent à m’étendre sur le dos d’un petit coup dans le flanc. Je cherche encore à rattraper mon souffle, épuisée, incapable de tenir seule debout, en ayant l'impression d'avoir fait l'amour durant toute une nuit sans le moindre répit. Je me sens sale et leur semence coulant sur mes cuisses me rappelle sans cesse à mon triste sort. Et soudain…
Puisque tu lâches tes eaux avant l'heure, ton sexe béant sera frappé jusqu'à marée basse. Osiris es est tout puissant et a le droit de cuissage sur cet univers de chairs vermeilles et succulentes. Cela sera la dernière jouissance de ta vie.
Essayant vainement de cacher mon clitoris tourmenté et mes lèvres en feu, remplie de honte, je ne me laisse pas démonter pour autant. L’esprit totalement embrumé par l’orgasme à peine finissant, je refuse de leur avouer cette peur viscérale de mourir au prochain supplice tant ce challenge m’enthousiasmait. Ils s’attaquèrent de force à mon intimité, ne récoltant que quelques cris et ma pluie d'amour, chaude et abondante.
Je ne sortis que 3 ou 4 heures plus tard de ce paradis masochiste, anéantie physiquement mais avec la conscience d’avoir approché le nirvana. Je compris, au sortir de ce délire, que ces sensations infiniment jouissives ne pouvaient survenir qu’au plus profond de la détresse corporelle à l’approche de mort. Puis mes forces m’abandonnèrent. Je me suis affalée pesamment, vidée de toute énergie, avec le sexe et les seins comme enduits d'acide. Ils étaient tous partis. Seule, au pied de la croix, la webcam branchée sur mon corps meurtri, je contemplai mon sexe dévasté. Jamais je n’avais été torturée si cruellement. Je venais de vivre plus de 24 heures de vertige perpétuel, aspirée dans un gouffre ou chacun avait entraîné l'autre mais le précipice qui s’ouvrait devant moi semblait ne pas avoir de fond. Des mousquetons pendaient un peu partout et renvoyaient comme une menace les rayons du soleil de midi. Je ne parvenais même plus à me redresser et pourtant, il fallait que tout soit en ordre avant que Mireille et Marine reviennent. Personne ne devait savoir ce qui s’était passé ici. Une heure plus tard, aucune trace ne subsistait du passage des scélérats. Je remontai péniblement à l’étage avec l’intention de prendre une douche mais dès les premières marches, je me sentis mal. Il fallait que mange vite quelque chose…D’abord me reposer…et déposer sur la marche mon portable avant de le laisser tomber dans les escaliers. Mon Dieu ! Mon ordi avait tout enregistré. Il m’avait suivi dans toutes les pièces de la maison !!! Les images de toute ma captivité défilaient sur l’écran…J’ai sommeil…Pourquoi ne voit-on pas les louves sur le film ?...et Stéphanie, blonde comme les blés…
Je ne saurai jamais combien d’heures s’étaient écoulées depuis que j’avais perdu connaissance ? Dieu seul sait par quel sortilège je me réveillai dans un endroit si différent de celui de la veille…avec une perfusion dans le bras et des pansements partout !!! Mon ! Pire que ça ! J’étais une véritable momie. Impossible de faire le bilan des dégâts en position horizontale. On verra cela quand j’aurai un peu récupéré. Mon cerveau était toujours dans un désordre épouvantable et mon énergie insuffisante pour me lever.
Quand Annette poussa la porte avec son infirmière, j’ai cru que tout recommençait.
La prochaine fois que tu te sens le besoin de t’organiser une petite sauterie pour t’envoyer en l’air et vider les glandes, parle m’en d’abord ! Tu as subi quatre heures de salle d’op pour te remettre à neuf et ôter jusqu’au dernier morceau de fibre de verre que tu t’étais incrusté dans l’épiderme…et ailleurs. Nous avons visionné, Cindy et moi, ton « film artistique ». Quel trip !
C’est de la faute à Cindy.
Cindy, tu ne pourras jamais la remercier assez chaleureusement. C’est elle qui a passé toute une soirée pour te remettre à neuf.
Ne me dis pas que j’ai trippé toute seule !!!! C’est à cause des médicaments du Dr Hervé alors…
Les médicaments ? Parlons-en ! Qui t’a donné ces saloperies ! C’est un tel cocktail que le labo y trouve même des molécules non répertoriées, style champignons hallucinogènes.
C’est Laurent ! Il m’a dit qu’avec ça, je serai en forme pour mardi…Quand vous êtes toutes parties, j’ai abusé un peu…Quel jour sommes-nous ?
Mercredi…Et oui ! Tu as passé une demi-journée en salle d’op et deux jours en réa. Et j’ai décidé de te garder ici pour quatre semaines au moins…tant que tu n’auras pas retrouvé toute ta sérénité. Décision du juge, le même qui a signé tes papiers d’émancipation.
*
J’ai loupé six semaines de cours. Le temps que j’ai passé dans cet établissement, entourée l’amour de Tantine, d’Annette et Cindy et même de Stéphaniechoutte qui passait me voir chaque W.E. Cette aventure m’a sans doute été salutaire. Je m’étais faite ma propre thérapie toute seule et j’avais retrouvé la fameuse sérénité que mon entourage se désespérait de me voir acquérir. Mes résultats scolaires en pâtirent au point que je terminai ma dernière année d’humanité avec un petit 55%. Ce qui ne m’empêcha pas de prendre le chemin de l’unif avec un an d’avance. Je me suis jetée à corps perdu dans les études, négligeant tous mes courtisans et courtisanes sans état d’âme. Je me suis même payée un graduat en droit en cours du soir. En principe, cela ouvre pas mal de portes dans le domaine administratif. Clerc de notaire, secrétariat en entreprise, chez des avocats ou en tribunaux, comptabilité, etc…
Et Marine, me direz-vous ? Marine nous a quittées une semaine après mon retour à la maison. Elle avait rencontré quelqu’un d’exceptionnel, paraît-il. Une fille encore mieux que les vingt précédentes mais moins bien que les vingt suivantes. J’ai vécu une petite année chez Mireille. Elle ne m’a jamais plus touchée. La cave avait été condamnée et le rack vendu avant que je ne sorte de clinique.
Je m’étais tellement abîmée que ma self thérapie avait apporté le résultat escompté par le corps médical. Jusqu’à l’aube de mes 24 ans, Annette a continué à me suivre en consultation. Elle est devenue une amie, tout comme Stéphanie. Nous nous voyons tous les trois mois dans le cadre informel d’un restaurant ou d’une salle de spectacle pour discuter et prendre de nos nouvelles. Je suis très attentive à leurs conseils et je les mets en pratique autant que possible.
Le sport a ainsi rapidement pris alors une place très importante dans ma vie. Fini le tennis et autres sports d’équipe. Je suis devenue un accro du footing, par tous les temps, en toutes saisons sauf les W.E. Les samedis étaient consacrés aux études et les dimanches à Florence. Je n’avais rien perdu de mon amour pour les chevaux. Ne vous méprenez pas ! Je n’ai jamais considéré Flo comme une amante même si nous avons dérapé une fois ou deux. Bon ! Soyons honnête ! Cinq fois. La chaleur, le baiser qui manque sa cible, le verre de trop…vous savez ce que c’est. Je me suis assagie, certes, mais je ne suis pas entrée en religion non plus. Flo, c’était et c’est toujours une merveilleuse et précieuse confidente qui ne m’a jamais laissé tombée. C’est grâce à elle que j’ai même trouvé récemment un second emploi dans un club équestre pour compléter mon salaire aux greffes du tribunal de la jeunesse. J’ai même failli devenir sa belle-mère. Comment cela, me direz-vous ? Je vous explique.