FLASHBACKVoici le récit qu'Anna m'avait écrit avant le fameux dérapage, imaginant justement comment cela aurait pu déraper... Le récit n'est pas terminé, mais finalement même en réel ce n'est pas allé plus loin
Bonne lecture à tous (Anna est impatiente de lire vos commentaires):
Encore un vendredi midi où je me retrouve à boire l’apéro avec Julien. Mon mari est là bien sûr, il nous sert les verres au fur et à mesure et ne rate pas l’occasion de trinquer avec nous. On discute, on rigole, et je dis à Julien que je dois partir à 13h30 maximum. Il me demande si j’ai à nouveau un « date » à Bora Bora (clin d’œil pour désigner le club ou nous allons régulièrement pour profiter de la piscine et du jacuzzi extérieur, et bien évidement des complices potentiels qui pourraient s’y trouver !) ; je lui réponds que j’ai décidé d’y aller seule aujourd’hui et que je n’avais aucun rendez-vous.
A ce moment-là je prends mon verre et sors pour fumer une cigarette, Julien me rejoint quasiment instantanément. Il me regarde droit dans les yeux, je me sentais comme déshabillée du regard ! Et curieusement j’aimais ça ! Je maintenais son regard tout en buvant une gorgée de mon Martini, et le vit soudain s’approcher de moi à tel point que j’ai cru qu’il allait m’embrasser ! Heureusement (ce n’était pas l’endroit idéal pour ça !) il s’arrêta à deux centimètres de ma bouche avant de me chuchoter à l’oreille :
- Veux-tu que je t’accompagne à Bora Bora ? ».
Je ne savais pas s’il était sérieux ou s’il me branchait ! Je ne savais pas non plus si je préférais qu’il soit sérieux ou pas ! Je lui réponds donc sur le ton de la plaisanterie :
- Tu n’oserais pas ! ».
Aucune réponse de sa part, hormis ce sourire en coin bien mystérieux !
On continue l’apéro comme si de rien n’était, un verre, un suivant, et enfin on s’installe à une table sur la terrasse. Nous sommes que tous les deux, curieusement personne ne s’est joint à nous ce jour-là ! On passe notre commande, ainsi qu’une bonne bouteille de Pinot.
L’atmosphère était bizarre, pas comme d’habitude je dirais. Comme si on parlait sans savoir ce qu’on disait, comme si les mots qui sortaient de nos bouches n’étaient pas ceux que nous avions envie de dire. Je sentais une curieuse excitation, j’avais envie de le toucher mais je ne pouvais pas, une attirance électrique s’était installée en moi. On se regardait souvent dans les yeux, je pouvais voir qu’il était autant excité que moi. La bouteille arrive, il me sert un verre avant de se servir. Tous ses gestes étaient sensuels à cet instant, sans me quitter des yeux il lève son verre pour trinquer avec moi, je sens mon corps qui tremble, l’excitation ne me quitte pas. Je regarde ses mains en les imaginant sur moi, je trinque avec lui la main tremblante. Il me sourit, et me dis :
- J’en ai très envie moi aussi, et j’étais plus que sérieux tout à l’heure, alors crois-moi je vais oser.
J’étais bouche bée ! Je ne savais plus quoi dire ! Est-ce que c’était vraiment Julien qui venait de dire ça ? Est-ce que c’était bien à moi qu’il parlait ? Avais-je bien entendu ? Fallait-il que je réponde ? Il ne me semble pas, ce n’était pas une question ! Mais il fallait bien que je dise quelque chose ! Son regard était rivé sur moi, je le soutenais autant que possible malgré cette chaleur qui envahissait mon corps de plus en plus. Cette sensation chaude venait jusqu’à mon visage, je me sentais rougir ! Me voyant toujours sans voix devant sa proposition, il me sourit à nouveau. A cet instant, je sens sa main frôler ma peau. Je portais une robe d’été très légère et assez courte, cela facilitait le passage. Sa main remontait doucement sur ma jambe, me faisant frissonner instantanément. Je ne pouvais pas laisser passer cette occasion ! Il fallait qu’il sache que j’avais envie de lui, même si je pense que mon corps m’avait certainement trahi et que Julien s’en était aperçu.
Il s’arrêta net quand le serveur nous apporta nos plats, le sourire aux lèvres et nous souhaitant un bon appétit ! C’était limite, ou presque ! Voyant mon verre quasiment vide, Julien me ressert du vin, encore une fois sans me quitter des yeux. Après quelques secondes il me dit :
- Je n’ai plus faim ! En tout cas pas de ce magret…
Que répondre à ça ? Que mon appétit se résumait à lui ! Que j’avais envie de ses lèvres, envie de le goûter, envie de le toucher :
- J’avoue que j’ai un autre genre d’appétit moi aussi ! finis-je par dire.
- En plus il faut que je passe chez moi avant d’aller au club, il ne faudrait pas qu’on tarde trop si on veut y être pour 14h, non ? Me demanda-il avec ce regard de braise que je venais de découvrir.
Voilà qu’il parlait ouvertement du club ! Le sujet était revenu sur la table aussi simplement ! Cela voulait sûrement dire qu’il était à l’aise…
- Oui comme ça on aura la meilleure place
- Tu m’accompagne chez moi ?
- Euh, oui avec plaisir…
On se dépêcha de manger malgré tout, on ne pouvait pas partir ainsi et tout laisser en plan ! Evidemment, on avait tout de même terminé la bouteille de vin. On s’avança vers le comptoir sans se regarder. Certainement que l’attirance était trop forte ! Tel un gentleman, il m’invita. Je dis à mon époux que je l’appellerai dans l’après-midi et l’embrassa tendrement avant de partir avec Julien.
Je le suis jusqu’à sa voiture, on monte et il démarre en trombe. Il regardait fixement la route, sans dire un mot. J’avança ma main vers lui et la posa sur sa cuisse en remontant lentement vers son « paquet », le fameux ! Je pouvais sentir son érection à travers son pantalon de travail. Cela m’excitait encore plus ! Je lui faisais autant d’effet que lui, c’était bon signe.
Il restait concentré sur la route, nous étions bientôt devant son portail. Ma main était toujours sur son anatomie que je sentais grossir sous mes caresses. J’avais trop envie de le toucher, d’être au contact de sa peau. C’était devenu un besoin, au-delà d’une envie.
- Tu me rends fou ! Me dit-il soudainement
- J’adore ça
Il se gare en vitesse et se dirige directement vers la porte pour la déverrouiller et enlever l’alarme. Il referme la porte derrière moi et m’attrape vivement par la taille pour me coller contre cette dernière. Il s’approche tout près de moi, la tension sexuelle n’a jamais été aussi forte ! Sa bouche frôle la mienne, je sens sa respiration qui accélère, le bout de sa langue m’effleure le cou et descend subtilement dans mon décolleté. Ses mains se baladent sur mes hanches puis remontent jusqu’aux bretelles de ma robe qu’il fait lentement descendre le long de mes bras. Je ne porte aucun sous-vêtement. Je me retrouve entièrement nue devant lui. Il eut un recul et me regarda de haut en bas en souriant avant de se rapprocher à nouveau :
- Tu es délicieuse, j’ai envie de te croquer, me dit-il tout bas
- Je n’attends que ça, répondis-je en le fixant du regard dans lequel je voyais que cette excitation grandissante était partagée.
Il m’embrassait le visage en contournant mes lèvres, je fermais les yeux pour apprécier pleinement cette sensualité qui émanait de nos corps qui venaient de se rapprocher. Je lui ôta son tee-shirt pour enfin découvrir son torse entièrement. Il m’attira vers lui et me serra contre son corps, ses mains descendaient lentement le long de ma colonne vertébrale avant d’arriver sur mes fesses qu’il malaxa d’un désir ardent. J’étais si excitée que j’avais l’impression de jouir pour la première fois sous ses doigts. J’avais envie de plus, et tout de suite.
Mes seins étaient fermes, comme remplis d’excitation, et mes tétons étaient si durs que je mourrais d’envie de sentir sa langue tourner autour. Mes mains se dirigèrent vers son pantalon pour défaire rapidement ce bout de tissu qui m’empêchait de profiter totalement de son corps. Sa queue était dressée, bien droite ! J’avais follement envie de la goûter. Mais je me contentais de passer mes doigts sur sa hampe tout en le regardant dans les yeux. Le moment était on ne peut plus érotique. Il se laissait faire, lâchait quelques gémissements étouffés me montrant qu’il prenait du plaisir. Il approcha alors ses lèvres des miennes et m’embrassa fougueusement. Son baiser était comme une délivrance ! Nos langues se mélangeaient, nos bouches étaient comme aimantées. Le désir montait, tel un feu brûlant qu’il faut éteindre sans attendre. J’avais envie de lui, j’avais besoin de lui. Je voulais sentir son parfum, l’odeur de sa peau. Je voulais le sentir en moi, avoir la sensation de son sexe glissé en moi, de plus en plus profondément.
Nos baisers ne finissaient plus et faisaient monter la température encore et encore. J’avais chaud, je sentais son corps transpirant contre le mien. Il m’attire sur la table tout en continuant à me dévorer de baisers avant de me basculer en arrière. Il se pencha pour me bouffer les seins que je sentais hyper sensibles. Sa langue sur mes tétons était exquise. Il descendit ensuite lentement sur mon ventre, puis vers mon intimité. Il restait sur les côtés, comme pour me rendre folle ! Je gémissais de plus en plus fort, le simple contact de sa bouche me faisait frissonner de toute part. Je sentis enfin sa langue sur ma chatte, refermant mes jambes sur lui comme pour l’enfermer contre moi. Il fait des va-et-vient avant de m’enfoncer un doigt, puis deux, puis trois… Je sens cette chaleur monter en moi et mon corps se contracter, un cri énorme en sorti ne pouvant cacher ce puissant orgasme. Qu’est-ce que c’est bon ! Toute cette tension sexuelle me fit vraiment exploser de plaisir. J’en voulais encore ! Il continuait à me lécher laissant ses doigts en moi, mon corps se dandinait et ma chatte se plaquait contre sa bouche, j’étais en ébullition, j’avais une telle envie de lui.
Il me releva et me pris par les cheveux pour m’embrasser avec fougue. Nos corps étaient l’un contre l’autre et une chaleur enivrante s’en émanait. Je descendis de la table pour à mon tour le basculer dessus et le goûter enfin, goûter cette queue qui m’excitait tant ! Ma bouche se baladait sur son corps, jouant de mes lèvres et de ma langue sur ses tétons, sur son torse, puis lentement vers le bas de son ventre. Il avait une demi érection, je passais ma langue le long de sa hampe, je lui embrassais le gland, je le léchais avec envie, avec passion. Ma main gauche le branlait légèrement pendant que ma langue se délectait de son membre. Je le prend enfin en bouche, je le gobe entièrement et entame de longs va-et-vient sensuels, je le sens grossir dans ma bouche de plus en plus, son goût est fameux, je me régale de sucer cette queue qui s’offre à moi. Je l’entends gémir timidement, cela m’excite. Il m’arrêta d’un coup comme s’il était à la limite de l’orgasme et voulant faire perdurer ce moment d’érotisme. Il m’embrasse à nouveau, la fougue s’est envenimée comme si nos langues se faisaient l’amour. L’attirance est électrique, le désir est omniprésent.
Il me fait reculer pour me guider vers sa chambre, son « baisodrome » comme il l’appelle, que j’avoue être enchantée de découvrir ! Nous nous allongeons sur son lit, nos bouches ne se quittent plus et nos mains sont à la découverte du corps de l’autre. Il sort discrètement un préservatif du tiroir de sa table de nuit tout en s’occupant de moi.
