Les corps luisants se séparent, l'air est moite, le maître est fier. Il a fait de mon épouse un animal docile. Une créature traversée de spasmes nerveux. Quelle belle prise. Le pouvoir que cet inconnu s'est arrogé me retourne le ventre.
Il entreprend un cunnilingus entre ses jambes flageollantes, mais elle le repousse. Elle exprime de cette façon inappropriée son désir de mettre fin à ce châtiment sensoriel en serrant les cuisses. Il se montre magnanime, elle tressaille lorsqu'il la touche. Il lui faut une pause. Elle glisse négligemment du canapé, lascive, désarticulée.
Son masque ne tient plus du tout en place. Elle se moque bien du qu'en dira-t'on à cet instant précis.
Je suis ému et j'ai presque honte. Je lui ai promis de l'accompagner dans l'accomplissement de son fantasme pour des motifs esthétiques. Or j'éprouve un plaisir presque pervers et de fortes tensions sexuelles en regardant cet inconnu la réduire à la décadence.
Je lui ai trouvé une perle rare pour l'honorer et l'éduquer: un authentique charmeur doté d'un charisme rassurant. Je crois que je suis un peu jaloux de son assurance et de la servitude sacrificielle à laquelle se livre ma compagne à son égard.
Je l'ai toujours connue soucieuse de sa mise en pli en toutes circonstances. Nul doute qu'elle voudra se recoiffer, replacer son bandeau de cuir. Je propose de l'accompagner par la main à la salle de bains où elle pourra se recoiffer, se refaire une beauté et replacer son masque occultant.
Elle a vraiment besoin d'aide. Ses jambes ne la portent plus, elle tremble de partout et elle est brûlante, malhabile. Elle a pris cher.
Lorsqu'elle m'appelle pour que je vienne la récupérer, son dresseur s'est rhabillé d'un boxer. Il a rangé sa bite auréolée de gloire, on la devine toutefois prête à surgir pour assaillir de nouveau l'effrontée qui l'a abandonnée au milieu du gué. Il a faim, il propose un intermède pour se restaurer. Son obligée espérait naïvement en avoir terminé d'être sa chose. Désillusion.
Il vaut mieux reprendre des forces. Elle l'a bien compris. Il lui impose de s'agenouiller sur un coussin confortable devant lui.
Soucieux du bien être de cette débutante qui lui est confiée, il s'assure qu'elle se restaure. Il lui dépose les aliments dans la bouche, lui sert une coupe. Elle ne voit toujours rien, elle est strictement dépendante de son bon vouloir. Elle s'en accomode malgré l'inconfort. La discussion s'engage entre nous trois. Comment se sent-elle? Est-elle prête à se soumettre plus encore à son autorité, à accepter la coercition?
On prend notre temps, l'atmosphère redevient joviale, mais ça ne saurait durer. L'inconnu est prêt pour un troisième assaut. Je suis invité à participer moi aussi. J'ai bien fait de me préserver. Je prends la mesure des attentes de chacun. Madame se prend d'empathie à l'égard de ma frustration et le bel inconnu veut connaître nos pratiques les plus inavouables, y goûter, expérimenter l'utilisation de certains des accessoires restés soigneusement alignés sur la desserte du salon. Je crois bien qu'il prend plaisir à imaginer ma difficulté à être à la hauteur de l'évènement. Après un tel spectacle, mes compétences sont nécessairement interrogées. Heureusement que la nature s'est montrée généreuse à mon endroit. La difficulté principale réside à accepter cette dépossession, à supporter qu'un intrus s'arroge les pleins pouvoirs sur ma chérie. Et que ça la fasse mouiller.
Pour bander, je dois me sentir fort. Et en face de moi, il y a ce chef de meute, ce mâle alpha qui vient de déglinguer ma femme pendant deux heures pleines. Il en a fait du coton.
Allez, je me lance, je reprends un peu les rênes, je lui enlève le collier. Je me saisis du baillon écarteur. Notre invité est curieux du fonctionnement et des effets que cela génère. Il trouve que cela ressemble à un mors aux dents. J'installe l'objet du délit. À peine en bouche, elle salive et ne peut déja plus vraiment empêcher le liquide de couler. Elle règle l'écartement de sorte d'étirer progressivement les muscles de sa mâchoire. En quelques minutes, elle atteint son ouverture optimale. Elle est belle, sa bouche est une invitation. Le bel inconnu est lui aussi subjugué, mais je ne lui laisse pas l'initiative cette fois-ci. Je lui introduis humblement ma queue dans la bouche. En profondeur. J'y reste quelques secondes. Je sens qu'elle salive encore plus, et qu'elle ne sait pas bien comment s'en débarasser. Laisser couler? Avaler? Ce sera un peu des deux. Dans tous les cas, elle ne contrôle presque plus rien, parce que mes aller-retours ne lui laissent pas d'échappatoire. Je suis un peu serré encore, j'ouvre le baillon d'un demi centimètre supplémentaire. Elle ne bronche pas. Je fais encore quelques mouvements. En me voyant faire, notre invité comprend que ma femme consent à prendre en gorge. Il bande de nouveau, moins fort, mais c'est de bon augure. En étant un peu plus souple, il a de bonnes chances de pouvoir adapter la courbure de son sexe.
Je lui laisse la place, pour tenter de remobiliser Madame. Bonne nouvelle, elle a l'air disposée à repartir. Plus son plaisir se précise, plus elle le laisse aller loin. Les sons deviennent gutturaux. Quand elle avale sa salive, il lui fait gober sa bite. Ça passe bien. Elle a de rares haut-le-coeur et contrôle bien son réflexe nauséeux. Quel talent.
Je lui redresse le bassin pour sa première levrette de la soirée. Ça aussi ils l'avaient oublié! Le trio est très intense, très agréable, notre invité prend ses aises et y va lui aussi fort. Changement de rôles, encore quelques minutes comme cela, avant que le baillon devienne insupportable pour mon épouse et que la salive la submerge.