- 28 juil. 2024, 16:08
#2813357
Souvent en déplacement pour mon travail, je me suis mis à écrire des récits érotiques et à les publier, pour occuper mon temps libre quand je me retrouvais seul dans les hôtels. J’y raconte des histoires vécues, ou des fantasmes, ou des mélanges de deux, selon les circonstances. Ces récits se sont mis à avoir quelques lecteurs assidus dont je comprends que certains partagent mes fantasmes. Pour ceux-là, il arrive qu’on échange des messages privés, qui peuvent devenir de vraies conversations, dans lesquelles on se livre un peu. Ce fut le cas avec l’une des intervenantes du forum sur lequel je publie mes récits. Elle avait pris un pseudo un peu long : songe-d’une-nuit-d’été. Parfois, nos échanges étaient si rapprochées dans une soirée qu’on aurait pu être sur un tchat :
- en fait, je crois que c’était déjà là, en moi, mais tes récits me l’ont vraiment révélé
- c’est vrai ? J’en suis bien content alors
- ça doit être fantastique d’être l’objet de l’attention de deux hommes, comme tu le décris dans ton récit, pour une femme
- c’est vrai que ça apporte beaucoup de choses : des caresses démultipliées, des combinaisons impossibles à deux, et puis, si tu le fais en couple en ajoutant un autre intervenant, il y a l’excitation de l’interdit, de la nouveauté dans le couple, le plaisir de voir sa partenaire se donner à un autre.
Au fur et à mesure, nos conversations dérivaient un peu sur notre vie privée, pour discuter de l’environnement de ces fantasmes, puis de choses tout à fait anodines
- c’est vrai ? Mais alors on va à la même piscine, à 2 jours d’intervalle, toutes les semaines ! Moi le jeudi, toi le lundi, c’est marrant, non ?
- oui, on aurait pu se rencontrer, sans le savoir.
- C’est excitant, quand on y pense. Je crois que je vais venir un lundi, un jour, sans te le dire ;-)
- Ok, et tu me le diras après, pour qu’on se demande si on s’est vu !
- En fait, ça me plaît pas mal comme idée. Tu y vas lundi prochain ?
- Euh… oui
- Ok, alors j’y serai
- Donne-moi un indice quand même, comme la couleur de ton maillot, pour que je te reconnaisse
- Non non, je ne te dis rien, on verra bien.
C’est ainsi que je me suis retrouvé le lundi suivant, avec un collègue avec qui je partage ces séances de piscine, à scruter le bassin pour voir si, par hasard, un superbe top model se trouvait là, à m’attendre. Je me disais qu’en observant la piscine depuis les tribunes, avant d’être moi-même dans l’eau, j’aurais une meilleure vue et que je remarquerais peut-être une fille qui passerait plus de temps à regarder partout autour d’elle qu’à nager. Mais, à nous deux, on ne voit rien d’autre que des gens qui font des longueurs, comme d’habitude. Je laisse mon collègue descendre se changer pendant qe je reste encore un peu, mais je ne vois décidément rien de particulier. Je descends alors me changer moi aussi.
Une fois dans l’eau, je passe mon temps à observer toutes les filles. Pendant chaque longueur, j’observe les corps. A chaque extrémité, je m’arrête au lieu de faire mon virage habituel et j’observe. J’espère que ce n’est pas elle, je serais déçu. Ni elle, elle est quand même bien jeune. Et celle-ci, elle fait vulgaire, je ne sais pas ce qu’on se raconterait. D’ailleurs, ça ne peut pas être elle, puisque, justement, on sait quoi se raconter. Une heure se passe ainsi, et je comprends qu’elle n’est finalement pas venue et que je perds mon temps. Je finis donc mes longueurs et rentre à la maison, plutôt déçu. Le soir-même, je la retrouve par email :
- alors, tu n’es pas venue, finalement ?
- si ?
- ah bon ? et ?
- tu es arrivé à 17h45, avec ton collègue. Tu t’es accoudé sur la rambarde et tu as regardé pendant au moins 15 mn. Ensuite, tu es venu nager et tu as passé tout un moment à côté de moi. Tu es parti vers 19h. Et tu es plutôt pas mal !
- !!!! ça alors ! Mais tu aurais pu te manifester, non ? ça aurait été sympa qu’on se parle vraiment
- La prochaine fois, si tu me retrouves. J’y serai aussi, comme ce soir
La semaine suivante, je décide de redoubler d’attention, mais le même scénario se reproduit : je ne vois personne avoir l’air d’observer et pourtant, je sais que Noëmie est là à me regarder. Ne sachant plus qui observer, je me décide à finir mes longueurs à proximité d’une jolie nageuse qui progresse sans effort. Elle a un corps superbe et, au moins, je ne perdrais pas trop mon temps en la regardant. Elle est fine, avec un maillot de bain une pièce, une poitrine pas très développée, mais suffisamment pour lui conférer une silhouette très féminine. Je nage à côté d’elle en l’observant sous l’eau, jusqu’à un virage où j’ai l’impression qu’elle tourne la tête vers moi juste au moment où je bascule en avant. J’hésite un instant avant de me repousser contre le mur, puis je me laisse remonter doucement à la surface. Elle est maintenant tournée vers le mur, accrochée au plot de départ du bout de ligne. Elle a le visage quasiment collé à la paroi et je me demande si c’est une attitude bien naturelle, car elle n’a nullement l’air essoufflé pour avoir besoin de se reposer de cette façon.
- Noëmie ?
Elle se tourne en souriant, elle est vraiment jolie ! De petits yeux marron, rieurs, un joli sourire, un petit nez en trompette. Je m’approche pour lui faire la bise et je râle un peu, pour la forme, qu’elle se soit jouée de moi de la sorte. Mais en fait, ça me plaît bien et je suis content du dénouement, puisque j’ai fini par la trouver moi-même, sans la moindre description physique. On parle un peu, on fait quelques longueurs en se suivant, on chahute un peu, on joue à se pousser dans l’eau. J’adore déjà le contact avec elle : je lui saisis un bras pour l’attirer contre moi quand elle me taquine sur mon crawl, puis je l’entoure de mes deux bras pour la soulever et l’entraîner sous l’eau en lui disant « c’est l’apnée mon domaine ! ». Elle crie juste avant qu’on disparaisse sous l’eau tous les deux. Je la tiens contre moi et elle ne se débat pas tant que ça, je sens la peau nue de son dos contre mon torse, ses petites fesses contre mon sexe.
On décide finalement de sortir de l’eau et d’aller boire un verre pour faire un peu plus connaissance. « Tu m’emmènes déjà chez toi ? me dit-elle avec un air coquin, alors que ce n’était pas ce que nous avions discuté.
- pourquoi pas ? Tu as peur que je sois un prédateur sexuel, avec les histoires que j’écris ?
- Tes histoires ne me font pas peur du tout…
- Et bien alors ok, allons chez moi. Je vais te faire découvrir l’antre de l’écrivain. »
Elle a troqué son maillot une pièce d’entraînement contre une petite robe d’été légère. Alors que son maillot lui enserrait un peu la poitrine et la faisait paraître certainement plus petite qu’elle n’est en réalité, la robe lui offre un écrin qui semble fait pour diriger les regards. J’admirais son corps aquatique sous l’eau, ses jambes fuselées, ses bras tout fins et son torse souple qui faisait penser à un dauphin. Au soleil, je découvre sa peau soyeuse, ses jolies épaules et les courbes de la naissance de ses seins. Elle surprend mon regard et sourit. Je souris en retour, un peu gêné de m'être fait prendre, mais excité de cet échange plein de promesses.
Une fois chez moi, je lui fais découvrir les différentes pièces. Arrivés à la chambre, elle me demande avec un petit sourire en coin :
- c’est ici que tu écris tes histoires porno ?
- Eh oh, c’est pas du porno ! C’est érotique !
- Hmmm, avec plusieurs hommes, deux couples échangistes et des trucs pas toujours catholiques…
- En tout cas, ça n’a pas eu l’air de trop t’effrayer !
- Non, c’est vrai. J’aime bien même…
- Ah oui ? Et ça te dirait de faire partie d’une prochaine histoire ?
- … ? Pourquoi pas ?
- Mais le problème, tu vois, c’est que je n’ai pas beaucoup d’imagination. Je suis toujours obligé de me rapporter à des faits réels, même si je suis ensuite capable de romancer un peu.
Je me rapproche doucement d’elle et je lui pose une main sur la taille.
- Je ne vois pas bien ce que tu veux dire, me répond-elle en souriant
- Et bien, si tu veux lire une histoire porno avec toi dedans, il va falloir que tu vives des trucs porno !
- Ah non, je veux une histoire érotique plutôt, se tournant un peu vers moi.
Elle pose une main sur ma poitrine et je la tiens doucement contre moi. J’adore l’été et les vêtements légers qu’on porte quand il fait chaud. Je porte un pantalon en lin et je sens son pubis contre mon sexe, mes doigts posés sur son bassin ont détecté une mince lanière sous la robe, indiquant qu’elle porte un string. Je me penche vers elle et je pose mes lèvres contre les siennes, je sens son haleine dans ma bouche, elle répond à mon baiser avec douceur. Je prends délicatement sa lèvre supérieure entre mes lèvres, je la touche du bout de ma langue, je sens qu’elle fait de même avec ma lèvre inférieure. J’ouvre un peu la bouche et je sens sa langue s’y introduire, à la recherche de la mienne. Notre premier contact intime alors qu’on se connaît à peine. Je prends conscience de sa salive, qui se mélange à la mienne, de nos langues qui se frôlent et se cherchent, de ses mains sur moi, de mes mains qui parcourent déjà son corps. Elle a une peau si douce, elle me fait penser à Maëlie.
C’est le choc. Maëlie. Je ne me suis jamais vu en mari trompeur, même si j’ai eu une aventure ou deux quand j’étais à l’étranger, longtemps séparé d’elle. Je me disais que ça n’avait pas tant d’importance, puisqu’elle ne le saurait jamais, et que des aventures épisodiques étaient finalement bénéfiques pour le couple. Et puis, je lui ai offert des amants. Quand je regarde en arrière, je m’aperçois qu’on a glissé doucement vers ce qui est déjà du libertinage. Je suppose qu’implicitement, je me suis dit que ça m’autorisait certaines libertés. Mais là, nous sommes dans la chambre que je partage avec elle et elle ne m’a jamais autorisé à y amener une conquête féminine. Elle ne m’a d’ailleurs jamais autorisé à faire des conquêtes !
- qu’est-ce qu’il y a ?
- Ben… Tu sais que je suis marié, je l’ai dit dans mes histoires
- Bien sûr. Je ne m’attends pas à ce que m’enlèves sur ton cheval blanc après avoir demandé ma main. Je ne suis pas aussi romantique.
Disant cela, elle laisse glisser sa main droite sur mon dos, mes fesses, puis fait le tour de ma cuisse et remonte rapidement vers mon entrejambe. Elle ralentit juste avant d’atteindre un renflement que je ne peux plus dissimuler sous mon pantalon en lin. Ses doigts entourent l’objet de son désir et coulissent doucement le long de la colonne de chair emprisonnée. Elle me procure des frissons irrésistibles et j’ai envie de lui arracher sa petite robe et de planter ce pieu qui me trahit dans sa petite chatte pour la punir ! Je veux arrêter, mais pas tout de suite. Je ferme un peu les yeux, mais je vois son sourire satisfait. Ma main remonte un peu sur son corsage, j’ai envie de toucher juste un peu sa poitrine. Arrivé sous le sein, je constate que le tissu qui recouvre le doux globe convoité n’est pas plus rigide qu’ailleurs. Je sens la souplesse de sa chair sous mes doigts, elle ne porte pas de soutien-gorge. Elle continue lentement ses caresses alors que mes doigts s’aventurent sous la bretelle de sa robe.
Mes doigts effleurent la peau de son sein jusqu’à la naissance du petit mamelon, puis reculent et contournent le sommet pour se faufiler un peu plus bas, cherchant à parcourir tout le sein qu’elle cache encore avant de le saisir complètement. Elle ferme les yeux elle aussi et savoure son plaisir. Mes doigts entourent la bretelle à sa base et remontent vers l’épaule, puis tirent doucement le brin de tissu le long de son bras, découvrant ainsi une poitrine au formes parfaites : un petit mamelon rose, sur une coupe de Champagne. Un petit sein, mais qui me convient tout à fait.
Je me penche pour boire à cette coupe et elle profite de notre changement de position pour glisser rapidement sa main dans mon pantalon. Je rentre un peu le ventre pour lui faciliter la tâche, je sens la fraîcheur du dos de sa main contre mon pubis et la chaleur de ses doigts qui se saisissent de mon membre. Exquise sensation ! Je me jette sur ce sein qu’elle m’offre et je l’engloutis presque en entier dans ma bouche grande ouverte. Je le couvre, plus que je ne l’engloutis, puisque je ne l’aspire pas. Je le recouvre, tel un couvercle, pour protéger l’exploration de ma langue, qui part du téton qui pointe son désir, le titille un instant puis le quitte pour parcourir rapidement toute la surface de la fine peau blanche.
M’étant penché sur elle, ma main descend sur sa jambe nue et remonte à l’intérieur, dans un mouvement similaire à celui qu’elle a eu sur moi un instant plus tôt. Je suis immédiatement sous sa jupe, ma main à plat sur le devant de sa jambe. Mes doigts rencontrent à nouveau le string et le suivent depuis l’aine vers le haut, tandis que mon pouce trouve un espace sous le tissu qui couvre son petit mont de Vénus et s’y glisse. Je touche son sexe, il est chaud, épilé sur toute la surface de ses lèvres. Je sens qu’il lui reste une petite toison un peu plus haut, je redescends le long du sillon que je rêve de pénétrer. Quand j’appuie doucement sur cette lèvre toute douce, je la sens glisser librement et l’extrémité de mon pouce reconnaît le contact d’une douce moiteur au bord du sillon. Je sais que je pourrais déjà glisser un doigt en elle sans rencontrer la moindre résistance, mais je me retiens. J’adore ces moments qui précèdent la pénétration. On l’imagine tous les deux, on la désire, mais on sait que, une fois qu’on l’aura fait, on aura franchi une étape et qu’on y aura perdu le plaisir qui était associé, même si c’est pour en atteindre un autre.
J’encadre sa petite fente humide de mon index et de mon majeur et je la masse sous son string, faisant glisser ses lèvres l’une sur l’autre. Ce faisant, j’empaume son pubis c’est toute ma main qui pétrit son sexe avec douceur. Je veux prolonger le plus possible ces caresses « sèches », sachant qu’elles procurent un véritable écoulement intérieur. Mais mes mouvements contribuent à répandre la chaude cyprine sur toute la zone de mes caresses et je sens déjà ses lèvres fuir sous mes doigts devenus glissants.
Je me redresse et fais remonter ma main le long du doux sillon, exerçant volontairement une pression un peu plus forte de mon majeur, qui se retrouve immédiatement entre les pétales de chair qui ferment son antre. L’extrémité de mon doigt est alors posée sur l’entrée de son vagin. Je reconnais les chairs plus fermes, qu’elle cherche à relâcher, afin de m’inciter à m’aventurer plus loin. Mais mes remords refont surface et j’hésite un instant. Elle doit le sentir et ne bouge plus, la tête enfouie dans mon épaule, à espérer un geste de ma part. Si possible, un geste de la main. Je crochète légèrement mon doigt, pour ouvrir le passage et fait mine de m’enfoncer. J’en meure d’envie, mais je ne vais pas plus loin, je me retire soudain, tandis qu’elle ouvre les yeux et me regarde, interdite. Elle ne sait pas encore si je veux tout arrêter, elle espère sans doute que je veux juste m’installer un peu mieux.
- Non, je ne peux pas, je suis désolé.
- Quoi ? Mais si, allez, dit-elle en commençant à me branler un peu plus énergiquement.
Elle ne le sait pas, bien sûr, mais je n’aime pas du tout cette façon de faire. Ma première partenaire, qui ne l’aura été qu’un soir ou deux, m’avait attrapé de la même façon et déployait une énergie considérable en pensant que j’allais me mettre ainsi à pousser des cris d’animaux et projeter des jets de sperme à travers toute la pièce, comme dans les films X. J’ai dû lui prendre la main pour lui demander d’être un peu plus légère si elle ne voulait pas m’arracher quelque-chose. Je fais donc la même chose avec Noëmie, même s’il n’y a pas de risque physique avec elle, qui a visiblement déjà plus d’expérience que ma petite amie de l’époque, de 17 ans à peine.
- Non, attends, pas ici, c’est tout. C’est chez moi, là. Ou plutôt, chez nous, avec ma femme. Déjà, on ne peut pas dire que je sois fier de lui faire ça. Mais en plus, sur le lit où elle dormira ce soir, ça non.
- Bon, d’accord, me dit-elle en retirant sa main avec regrets et en faisant la moue. Alors on fait quoi ?
- Ben, tu pourrais peut-être me montrer ton appartement maintenant que tu as vu où j’habite ?
Elle sourit, rassurée.
- Oui, je pense que c’est possible. J’habite à 30 mn de chez toi, alors tu vas pouvoir te la mettre sur l’oreille, en attendant !
J’éclate de rire :
- Mais c’est quoi cette expression ?
- Bah, je l’ai lue dans un récit porno, je crois.
- Pas porno, É-RO-TI-QUE !
- Bon, mais si on doit aller quelque-part, je ne peux pas y aller comme ça, mon string va être tout mouillé à cause de toi !
Elle passe ses 2 mains sous les côtés de sa petite jupe, se penche en avant en descendant les mains vers le sol, puis lève un pied après l’autre, pour se débarrasser de son string minuscule, avant de le jeter en l’air vers moi.
- ça ne te dérange pas, au moins, que je me promène nue sous ma jupe ?
Bon sang, mais j’ai tout dévoilé de moi, dans mes récits, ou bien c’est la moitié de l’humanité que ça rend dingue quand l’autre moitié fait un truc pareil ? La savoir nue sous sa jupe qui laisse passer la lumière du soleil entre ses jambes, de savoir que son sexe, à portée de main, est encore humide de son désir pour moi alors que je viens d’annoncer que je ne voulais rien faire ici, ça ne m’aide pas à avoir une pensée construite. Je dois baver comme un escargot !
- non, ça ne me dérange pas du tout. Mais tu n’as pas peur qu’il y ait un peu de vent, dehors, et que tu en dévoiles plus que tu ne voulais ?
- Bof, ça m’étonnerait que quelqu’un se plaigne, si ça arrive, non ?
C’est sûr, elle est tellement jolie. Et puis, si ça arrivait, ce serait forcément bref et personne ne pourrait être vraiment sûr. En tout cas, moi je le suis et ça me fait un sacré effet. C’est un peu comme si elle se promenait nue devant tout le monde.
On regagne sa voiture et je monte à côté d’elle. Elle laisse volontairement le tissu remonter sur ses jambes pendant qu’elle s’installe au volant. Elle me regarde et sourit avec un air coquin. Elle commence à rouler alors que je pose une main sur sa jambe.
- Je ne sais même pas dans quel quartier tu habites
- Je devrais peut-être te bander les yeux, pour t’empêcher de retrouver mon appartement, plus tard ?
- Hmmmm, oui, les yeux bandés, c’est peut-être une bonne idée, lui dis-je en remontant ma main sur sa jambe
- Eh, mais tu ne penses qu’à ça, toi, non ?
- Petite innocente ! Tu me jettes ton string à la figure et tu te plains parce-que je m’inquiète que tu ne prennes pas froid !
Mes doigts atteignent le haut de sa cuisse et la peau épilée de son pubis. Je ne bouge presque pas mes doigts, je ne veux pas la caresser activement et lui faire oublier sa conduite. Je ne fais que bouger un peu mon auriculaire et mon annulaire gauches, effleurant ainsi la peau du haut de sa lèvre et jouant un peu avec sa courte toison. Notre discussion s’éteint petit à petit, notre attention à tous les deux se focalisant sur ce contact intime. Je suis très doux, aérien, je me fais le plus léger possible sur sa peau. Je regarde la route tout en bougeant lentement mes doigts sur elle, et je jette de temps en temps un coup d’œil à son visage, pour m’assurer que son regard ne se perd pas dans le vague de ses pensées.
- on est presque arrivé. Encore un ou deux kilomètres, me dit-elle en faisant mine de se replacer sur son siège. Ce faisant, elle ouvre un peu ses jambes et je comprends l’invitation à avancer un peu ma main sur elle.
- Tant mieux, j’ai hâte d’être arrivé, lui réponds-je en faisant glisser tout doucement mes doigts le long de sa lèvre, descendant jusqu’à rencontrer le siège.
- Oui, je vois ça
Je plaque toute ma main sur son sexe, mon annulaire se plaçant comme par accident sur sa fente humide. Elle resserre ses jambes sur mes doigts, m’emprisonnant dans cette position. Seul mon annulaire peut encore se déplacer un peu, aidé par la pression de ses jambes. La zone de moindre résistance se situant entre les lèvres humides de son sexe, deux phalanges s’y trouvent petit à petit poussées vers l’intérieur moite. Aucun de nous ne bouge plus ni ne dit un mot. Le trajet en voiture nous sert de prétexte pour prolonger ce moment : dans un lit, il aurait été bizarre de s’immobiliser et de ne plus rien faire. Ici, on a le cœur qui cogne, les hormones qui s’agitent, mais il ne serait pas prudent d’aller encore plus loin. Quant à s’arrêter, on n’en est plus capable. Alors on savoure cette intrusion intime, prélude érotique à notre visite de son appartement.
- Voilà, c’est ici !
Elle s’arrête et coupe le contact, sans faire mine de descendre.
- ça a l’air très calme, et c’est joli, lui réponds-je sans déplacer ma main.
Je serais tenté de la retirer pour descendre plus vite de la voiture et passer à autre chose. D’un autre côté, son immobilisme me prouve qu’elle aime ce contact et je suis satisfait de lui offrir ce petit plaisir. Je finis par me tourner vers elle et lui sourire en tirant un peu ma main vers le haut. Elle desserre légèrement son étreinte pour me libérer, et j’en profite pour investir un peu plus loin l’espace qui vient de s’ouvrir. Elle pousse un petit gémissement de surprise teintée de plaisir, mais je retire aussitôt mes doigts, faisant glisser mon majeur sur le doux sillon humide que recouvrent ses lèvres, de sa vulve jusqu’à son clitoris. Elle bloque un instant sa respiration, quand je ralentis sur celui-ci, puis expire un soupir de déception quand je retire complètement ma main et me saisis de la poignée de la portière.
- Alors, tu me montres ton appartement ?
- D’accord, on y va.
L’appartement n’est pas très grand, mais il est joliment décoré, on s’y sent bien. Un petit salon avec cuisine américaine et une décoration tout droit sortie d’un catalogue Ikea, des bougies un peu partout, une seule chambre mais avec un grand lit vers lequel elle m’entraîne rapidement. Une grande couette aux couleurs vive recouvre le matelas et deux oreillers trônent à la tété du lit.
- Tiens, tu as deux oreillers ?
- Ben oui, il faut bien que je puisse recevoir. Tu ne crois pas que je suis none tout de même ?
- Hmm, ça non, je ne crois pas !
Je m’approche d’elle et lui passe les bras dans le dos, puis je descends sur ses fesses que je sens nue sous le tissu léger de sa robe. Je me colle à elle et j’approche mon visage du sien, ma bouche de la sienne. Nos lèvres se rencontrent, nos langues se cherchent, nos mains parcourent nos corps. Elle m’attire en arrière vers le lit et s’y laisse tomber, puis recule jusqu’à y être entièrement allongée. Elle me regarde alors, les bras au-dessus de la tête. Je m’approche et pose un genou sur le lit à côté d’elle, je pose mes mains sur ses cuisses et je remonte tout doucement, découvrant son corps centimètre par centimètre. Tout au long de cette progression, je couvre de baisers chaque nouvelle zone mise à jour. J’embrasse une lèvre de son sexe, lape au passage un peu de cyprine sur le bord de celle-ci, puis remonte sur son pubis, son ventre et son petit nombril. Elle soulève un peu ses fesses pour permettre à la robe de remonter plus haut et j’en profite pour faire courir mes mains sur ses reins, puis ses fesses, mes doigts suivant le sillon de celles-ci vers son sexe. Lorsque j’atteins le bord de ses lèvres intimes du bout des doigts, elle tend son ventre vers moi et je lape à nouveau son sexe, plongeant cette fois ma langue jusqu’à sentir sa vulve.
Mes mains quittent ses fesses et gagnent le plexus, repoussant petit à petit son seul vêtement. Juste avant de découvrir sa poitrine, je l’incite à se redresser un peu pour remonter la robe dans son dos : je ne veux pas être gêné ensuite, quand j’aurai commencé à découvrir ses petits seins. Mes doigts suivent le tracé de ses côtes vers son buste, puis je me saisis du tissu qui recouvre encore sa poitrine. Je le tire doucement vers le haut et continue de la dénuder. Je devine la courbure d’un sein et je la suis de mes baisers, tout en continuant à soulever le tissu. Je passe d’un sein à l’autre, sans jamais me précipiter, passant de l’un à l’autre en traçant une route de baisers. Quand je vois pointer un téton, je finis de la découvrir et je le titille avec ma langue, mes lèvres. Je l’aspire un peu, le suce, pendant que mon pouce et mon index contournent lentement l’autre téton. Ma bouche descend de la pointe vers la douce vallée, avant de remonter sur l’autre sein. Je joue ainsi quelques minutes avec cette poitrine magnifique.
Je finis par me redresser et l’aider à retirer sa robe. Elle est entièrement nue devant moi et vraiment très belle : une poitrine menue, mais bien formée, une taille marquée, un ventre plat, de jolies jambes. Je remarque alors de l’huile de massage sur sa table de chevet.
- tu aimes les massages ?
- Oui ! J’adooooore…
- Et tu trouves facilement des masseurs ?
- Pas vraiment, non. Il y a toujours des volontaires, mais c’est surtout pour arriver jusqu’à ma chambre et me voir nue !
- On peut les comprendre ! Maintenant que j’ai déjà atteint cet objectif, tu veux que je te masse, moi ?
- Si tu veux ! Tu crois que tu réussiras à faire ça plus de 5 mn avant de te jeter sur moi ?
- Je pense que oui.
Je me saisis de la bouteille d’huile et lui demande de se placer sur le ventre.
- Non attends, pas la tête sur l’oreiller. Tu vas plutôt te mettre à 90 degrés, la tête vers moi.
Elle s’exécute et je dépose un filet d’huile sur sa nuque. Je l’étire sur toute la longueur de sa colonne vertébrale, sans appuyer, puis je remonte et recommence. Mes mains ne quittent jamais son corps. Je rajoute de l’huile et je l’étale de la même façon sur tout le dos, les côtes, les reins et les fesses. Lorsque tout son dos est luisant de l’huile parfumée, je me mets à appuyer un peu plus mes mouvements. Je me place au-dessus de sa tête, les mains jointes comme en prière et je pose les tranches jointes sur sa nuque, avant de descendre vers ses fesses, comme si je plongeais dans l’eau au ralenti. En arrivant sur ses fesses, mes petits doigts s’enfoncent un peu le long du sillon et mes mains s’aventurent entre ses jambes. Juste avant que mes doigts ne touchent la couette sur laquelle elle est allongée, j’écarte les mains, entraînant avec elles les fesses brillantes.
Le premier mouvement la surprend un peu, mais les suivants la relaxent, elle se détend et me laisse approcher de plus en plus ses zones érogènes. Mes doigts passent et repassent maintenant à chaque fois sur son anus, avant de toucher le bord de ses lèvres intimes.
De longues minutes, je reproduis inlassablement le même mouvement, jusqu’à sentir Noëmie complètement conquise et abandonnée à mes caresses. Je me penche vers son oreille que je saisis doucement entre mes lèvres et je lui murmure :
- je reviens, ne bouge pas.
- hmmm, tu vas où ?
- chercher une serviette, j’en ai pour une seconde.
Je regrette de devoir la laisser maintenant, c’est un peu comme ouvrir la porte du four pendant qu’on essaye de faire un soufflé ! En trois ou quatre enjambées, j’entre dans sa petite salle de bain et arrache une grande serviette du crochet où elle pend et retourne dans la chambre. Je reprends mes massages d’une main et je la guide pour changer de position, poussant un peu ses fesses vers le bas du lit. Quand elle libère suffisamment de place, j’étends la serviette sur le lit et j’enfonce un peu mes mains entre son corps luisant et la couette, une main au niveau de son pubis et l’autre juste sous son sein. Je la soulève un peu et elle se laisse rouler sur le dos, sur la serviette.
Ma main gauche continue son trajet vers son pubis, puis suit le creux de son aine, pour rejoindre ensuite l’intérieur de sa cuisse, tandis que ma main droite suit le diaphragme, glisse sur son ventre plat jusqu’au nombril puis rejoint sa sœur jumelle sur la cheville. Les deux mains enserrent alors le mollet et remontent le long de la douce jambe, le genou, la cuisse. Les doigts de la main droite retrouvent le sillon humide de son sexe alors que ma main gauche coure sur sa fesse, ses reins et le bord de son dos. Ma main droite remonte sur le ventre et je me tourne un peu vers sa tête, pour permettre à mes mains de se rejoindre sur son sein gauche, qui file sous me doigts glissant. Je presse la douce poitrine entre mes doigts un moment, puis je remonte sur son aisselle parfaitement épilée et son bras replié au-dessus de sa tête. Mes doigts finissent par s’entremêler aux siens. Ses phalanges toutes menues me cherchent, mais mes doigts s’échappent déjà et rejoignent son autre main, glissent sur son poignet délicat, pressent son biceps, accostent son aisselle et gagnent la rive de son sein encore vierge de mes caresses.
Je commence alors un nouveau cycle de mes deux mains, qui part de son cou, passe et s’attarde sur sa poitrine, descend sur son ventre tandis que mes pouces suivent le contour de son diaphragme, atteint son nombril puis son pubis. Je joins alors mes deux mains à plat sur elle, les index à l’intérieur et je me laisse glisser vers son sexe, d’un mouvement qui ressemble à celui que j’ai pratiqué sur son dos. Mes index s’insinuent entre ses grandes lèvres, les ouvrent légèrement pour agacer un peu le clitoris, poursuivent leur descente jusqu’à sentir sa vulve désormais bien lubrifiée, puis s’écartent pour ouvrir un peu plus ce sexe qu’elle meure d’envie de m’offrir, avant de remonter l’intérieur de ses cuisses, ses côtes et de retourner à leur point de départ, sur son cou.
Je prends mon temps pour faire durer ce plaisir mutuel. Je sens l’extrémité de mon sexe glisser dans mon boxer sur le liquide séminal qui suinte sans que je ne puisse rien y faire. J’ai parfois un peu mal quand je me penche et que j’écrase moi-même mon gland décalotté dans mon pantalon. Mais je ne veux pas interrompre une nouvelle fois ce plaisir que je lui offre. Elle ne m’a plus touché depuis que j’ai commencé à la masser et je ne veux pas rompre le charme et faire le mendiant. Alors je continue et je me nourris de son plaisir à elle. Elle ouvre de plus en plus les jambes pour m’inciter à aller plus loin en elle. Elle veut me sentir en elle mais ne fait rien pour libérer mon sexe de son carcan. C’est donc qu’elle veut mes doigts et rien d’autre.
Lors d’un nouveau cycle de mes mains, je ralentis sur son pubis et je place ma main droite bien à plat sur celui-ci. Je me redresse sur mes genoux et je me rapproche de son centre de gravité. L’index et le majeur de ma main gauche pressent gentiment ses lèvres sur son clitoris, s’immiscent dans le passage qui s’ouvre et suivent le doux sillon jusqu’à sa vulve. Son sexe est complètement trempé, mes doigts s’y déplacent sans effort. Je la vois se cambrer légèrement et ralentir sa respiration, prenant de plus grandes inspiration.
Doucement, j’appuie sur sa vulve qui s’ouvre et m’autorise le passage vers l’antre de son plaisir. J’y enfonce mes deux doigts ensemble, exerçant une légère pression vers le haut de ma main gauche et vers le bas, sur son pubis, de la main droite. J’enfonce mes doigts en elle de moitié et je me mets à la masser doucement à l’intérieur, tandis que mon pouce gauche joue avec ses lèvres et son clitoris.
Elle ouvre la bouche pour haleter, je sens parfois des contractions involontaires en elle. Je me penche alors sur elle pour porter l’estocade : je laisse juste ce qu’il faut de place entre mes mains pour pouvoir y poser ma bouche et je viens butiner son clitoris de ma langue. J’appose mes lèvres sur le haut de son sexe et je le suce, je l’aspire par petits coups, tout en massant sa paroi vaginale et son pubis. Quand je sens la tension augmenter en elle, j’enfonce profondément mes doigts, aussi loin que je le peux, lui arrachant un cri rauque. J’appuie fort de ma main droite et j’aspire son clitoris.
Soudain, son cri est haché au rythme des contractions que je sens en elle. Elle projette son bassin vers le haut par à-coups, comme soulevée par une force invisible. Je serre ses grandes lèvres entre mes doigts, suce son clitoris, entre et sort mes doigts de son sexe, lui arrachant une succession de cris qui traduisent sa délivrance. Je sens une main agripper mes cheveux et me plaquer encore plus fort contre elle. Une onde de plaisir déferle en elle et la terrasse avant de la laisser retomber inerte. Quelques répliques plus faibles semblent encore la surprendre alors qu’elle est comme évanouie, lui arrachant encore quelques petits gémissements de surprise mêlée de surprise.
Je m’allonge près d’elle, mes doigts toujours en elle et je la laisse reprendre ses esprits. Sa main se fait plus légère sur mes cheveux et son souffle plus calme. Elle semble dormir et je l’écoute respirer calmement. Mes doigts sont petit à petit repoussés hors de son corps et on somnole un peu tous les deux. Quand elle se réveille, elle me dit
- ça, c’est ce que j’appelle un massage…
- merci
- non, merci à toi ! Mais et toi, je ne t’ai rien donné, moi ?
- Bien sûr que si ! Tu m’as offert ton orgasme. Ne t’inquiète pas. Pour moi, c’est énorme. Et puis, on aura d’autres occasions, non ?
- J’espère bien !
- D’autre part, tu avais des préservatifs dans tes affaires ?
- Euh, non, je pensais que tu en aurais.
- Ben non, tu vois. Je suis marié alors je ne me balade pas avec ça dans les poches.
- Ah oui ? Pourtant, ça ne t’empêche pas d’être là avec moi, me répond-elle pour me taquiner.
Le problème, c’est qu’elle réveille en moi un sentiment de culpabilité que l’excitation avait réussi à étouffer jusque là. Je ne veux pas faire de mal à Maëlie et j’ai maintenant honte de me trouver là. Finalement, le fait que je n’ai pas pénétré Noëmie m’aidera peut-être à apaiser ma conscience. Mais je sens que je vais devoir me confesser…
- Bon, à propos de mariage, il va falloir que je rentre. Je n’ai pas l’habitude de rentrer aussi tard et j’ai peur qu’elle s’inquiète.
- Moui, je me doutais un peu que tu n’allais pas vouloir rester ici pour la soirée à profiter de mon corps…
- Arrête de me tenter ! Je te vois faire, là, avec ton corps magnifique et tes petits sourires pour essayer de m’attirer dans tes filets ! Mais je sais résister à ce genre de charmes !
- Pfffff. Dommage. J’aurais bien repris un peu de dessert, moi !
On rit tous les deux et je dépose un petit baiser sur son pubis, puis sur sa bouche.
- Allez, sans blague, je dois y aller. Mais ne t’inquiète pas, j’ai bien l’intention de te revoir.
- Alors ça va. File retrouver ta chère épouse. Et si tu décides de lui faire l’amour, pour évacuer un peu de pression, j’espère que tu penseras à moi !
- Coquine ! Allez, j’y vais. Ciao !
Je la laisse ainsi, nue sur son lit et je descends l’escalier de son immeuble. Là, je réalise que je n’ai pas de voiture, mais je ne veux pas lui demander de me véhiculer. On est en ville et je n’aurai aucun mal à regagner ma voiture d’un coup de bus.
Le trajet sera l’occasion pour moi de méditer sur ce qui vient de se passer. Je ne suis pas très fier de moi. Ce n’est plus la première fois que je trompe ma femme et je n’aime pas l’image de moi que je suis bien obligé d’admettre désormais. Elle me fait confiance et je l’ai trompée. C’est vrai que je l’ai autorisée à avoir des amants, c’est même moi qui les lui ai fournis. Mais ça ne me donnait pas automatiquement le droit de prendre une maîtresse. La seule option que je vois pour ce soir, c’est de lui avouer ce qui vient de se passer et d’en parler avec elle. Je pense que ses expériences récentes ont modifié sa conception du rapport sexuel et de l’amour dans un couple.
J’arrive à la maison plus tard que d’habitude, mais Maëlie n’a pas eu le temps de s’inquiéter, elle sait que ça m’arrive parfois et que je ne pense pas toujours à la prévenir.
- bonjour, mon chéri ! Ça va, tu as bien nagé ?
Je me demande s’il y a de l’ironie dans ses propos et je sens comme un glaçon naître au creux de mon ventre. Mais comment pourrait-elle être au courant ?
- oui, ça va. Je me sentais en forme aujourd’hui alors j’ai doublé la séance. Mais du coup, je me sens un peu claqué.
Voilà, ça donnera une raison à mon silence si je me trouve un peu perdu dans mes pensées ce soir, que je ne sais pas trop comment aborder le sujet dont je veux pourtant parler. Je pense que le plus facile, ce sera d’attendre qu’on soit couché, pour le faire.
- Oh le pauvre petit sportif. Tu auras peut-être besoin d’un massage alors ?
Là, je me demande quand même si elle ne joue pas au chat et à la souris avec moi. Bon, de toute façon, il vaut mieux jouer son jeu, si c’est le cas.
- Ah, ça, si tu te proposes, moi, les massages, tu sais que j’aime bien !
- Oui, j’ai cru comprendre…
Toujours un discours à double sens, mais je suis peut-être le seul à le percevoir ! Est-ce qu'elle me taquine ou bien est-ce que ce n'est qu'une coïncidence ? Je la prends par la taille et l’embrasse dans le cou pendant qu’elle fait la cuisine. Elle rit et semble tout simplement d’humeur taquine, voire coquine. Je ne pouvais rêver de meilleure ambiance pour notre discussion, que je décide de reporter tout de même à notre coucher.
Après un délicieux dîner qu’elle avait passé la soirée à préparer, nous passons un petit moment tranquille sur le canapé, dans les bras l’un de l’autre, à regarder un épisode d’une série américaine. Mon appréhension avait fait petit à petit place à une certaine excitation, persuadé que ce que j’allais lui dire pouvait représenter une nouvelle étape dans notre relation.
Comme d’habitude, je suis le premier couché, complètement nu sous la couette, et je regarde Maëlie se déshabiller devant moi. Elle vient se lover contre moi avec un sourire, promesse d’un nouveau moment sensuel à partager tous les deux. Elle pose sa main sur ma poitrine et m’embrasse sur les lèvres, sa main douce et chaude caresse mon torse et mon ventre. J’ai conscience qu’à tout moment, elle peut descendre un peu plus et entrer en contact avec mon sexe.
- c’est marrant, tu sens encore le chlore de la piscine.
- je suis désolé, c’est pas vraiment sexy.
- Ça ne me dérange pas, répond-elle en embrassant ma poitrine.
- Depuis qu’on a fait quelques petites « expériences », tu es déchaînée, dis-donc !
- Ça t’ennuie ?
- Ah non ! Je n’ai pas dit ça !!! Au contraire, je trouve qu’on a bien fait, ça a donné un sacré coup de fouet à notre vie sexuelle, tu ne crois pas ?
- Hum, hum, si. Tu n’es pas en train d’essayer de me dire qu’on devrait recommencer ?
- Pourquoi, ça ne te plairait pas ?
- Hmmm, si c’est aussi bien que les autres fois, je n’ai rien contre.
- Et si c’était moi qui avais deux filles pour moi, cette fois ?
Elle se redresse sur un coude, un peu surprise.
- c’est un truc qui te fait envie ? C’est ça que tu es en train d’essayer de me dire ?
- Je crois que ça me plairait, oui, si tu avais envie toi aussi de faire quelque-chose avec une fille. Tu as découvert que ça pouvait être sympa, finalement, alors pourquoi pas ? Mais c’est pas vraiment ça que je voulais dire…
- Ben quoi alors ?
- Euh… Cet après-midi, à la piscine, j’ai rencontré une fille qui lit mes récits sur le forum.
- Ah oui ? Et alors ? Elle est mignonne ?
- Oui, elle est pas mal…
Au fur et à mesure, je trouve les mots pour raconter mon histoire. Elle m’écoute et semble réfléchir, comme si elle analysait ce qu’elle ressentait. Sa main, passe et repasse sur ma poitrine, mon ventre, pendant que je lui raconte le massage de Noëmie, puis son orgasme provoqué par mes doigts et ma bouche. J'ai le coeur qui bat à tout rompre. J'ai peur qu'elle me gifle et qu'elle parte pleurer, mais, au contraire, après un moment où elle s'est arrêter de me caresser, elle recommence d'un façon encore plus sensuelle. Elle se rapproche de mon sexe mais l'évite, elle le frôle une fois ou deux, comme pour s'assurer que je suis toujours en pleine érection. Elle n'est bien sûr pas déçue.
- Et tu n’as pas eu envie de la pénétrer ?
- Si. Bien sûr que si. Mais je ne pouvais pas le faire sans t’en avoir parlé.
- Montre-moi comment tu l’as massée.
Je lui souris et ma main remonte sur son corps, sur ses seins. Elle s’allonge sur le dos et je l’embrasse, ma main gauche parcourant son buste, puis son entrejambe. Elle est toute humide et mes doigts trouvent immédiatement le passage vers l’entrée de sa petite chatte épilée.
- C’est comme ça que tu l’as pénétrée ? me chuchote-t-elle, les yeux fermés.
Je présente mon majeur sur sa vulve pendant que mon index retient une grande lèvre. Je la masse quelques instants pour l’ouvrir un peu plus, puis mon index s’associe au majeur pour s’enfoncer lentement en elle. Je suis surpris de voir à quel point elle est déjà excitée et mes doigts avancent en elle sans effort. Quand j’arrive à la moitié, je lui dis :
- voilà, c’est comme ça que j’ai fait.
Puis j’enfonce mes doigts entièrement. C’est la deuxième femme que je doigte de cette façon aujourd’hui, les images se mélangent dans mon esprit, voyant alternativement mes deux partenaires en imagination. Je compare involontairement leurs deux corps, la différence de texture de l’intérieur de leur sexe, ma main droite caresse son ventre, ses seins dont la pointe durcit sous mes attouchements. Je connais ce corps par cœur, et pourtant, je le redécouvre après en avoir embrassé un autre ce soir. Je redécouvre ce trésor que je connais déjà, je me souviens de celui que j’ai découvert il y a quelques heures et les plaisirs s’additionnent.
- si tu avais pu… tu aurais aimé la prendre ?
- Oui
- Vas-y, prends-moi comme tu aurais aimé la prendre, elle. Je veux que tu le fasses en pensant à elle, que je sache comment tu aurais fait.
Je suis saisi par ses propos : j’aurais pu les prononcer dans la même situation, mais je n’aurais jamais pensé qu’elle puisse le faire. Mon fantasme devient le sien !
- Si j’avais eu un préservatif, je l’aurais peut-être fait, mais jamais sans. Alors je vais en mettre un pour te pénétrer.
- Aaahh, ouiiii, chuchote-t-elle.
Je me saisis d’un préservatif sur ma table de chevet. Il y en a toujours un de caché derrière un bouquin, pour le cas où l’un d’entre nous aurait envie d’une petite pénétration anale un soir. Je déchire fébrilement l’emballage et repère le sens d’enroulement avant de poser le disque de latex sur mon gland humide. Je le déroule de deux doigts et je m’approche de Maëlie, que je fouille toujours lentement de mes doigts. Je me positionne entre ses jambes repliées et je retire mes doigts pour laisser la place libre à mon pénis. Je pose mon gland sur ses lèvres et je la vois se cambrer. Je sens le contact avec son corps, mais je suis privé de sa chaleur, de sa moiteur, de sa texture, à cause du préservatif. C’est une sensation étrange, mais excitante : elle m’imagine avec ma maîtresse, alors que d’habitude, c’est moi qui l’imagine avec son amant lorsqu’on utilise un préservatif.
- vas-y, pénètre-la !
- tu aimerais que je le fasse vraiment, avec elle ?
- hmmmm… j’sais pas…
- si tu ne veux pas, je ne le ferai pas
- siiii, vas-y. Ouiii, je veux que tu le fasses avec elle !
- d’accord. Alors c’est comme ça que je le ferai
Et je m’enfonce en elle. La pression du latex me semble encore augmenter la rigidité de mon sexe avec lequel je l’embroche. Elle râle de plaisir et se cambre tout au long de la première pénétration, que je veux lente, mais régulière et profonde. Du premier coup, je veux m’enfoncer totalement en elle, sans à coups, sans brutalité. Quand nos pubis se rencontrent, j’ai à nouveau la sensation de moiteur qui émane de sa petite chatte empalée sur ma broche de chair. Je place alors mes deux mains sous ses fesses et je la plaque contre moi, je bascule légèrement mon bassin, pour exciter sa paroi intérieure de mon gland. Je place mes deux mains de façon à avoir mes index au plus profond de sa raie intime. Je sens son petit œillet et je le flatte gentiment, sans chercher à le pénétrer.
Je commence alors un lent va-et-vient en elle, ample et profond, régulier.
- Je la prendrai comme ça, tout doucement. En tout cas la première fois. Tu voudras être là pour nous voir ?
- Non ! J’ai envie que tu prennes une maîtresse. Tu m’as donné des amants, je veux t’offrir aussi ce plaisir… aaaaah, ouiiii, c’est booooon ! Elle va adorer !
- Tu crois ?
- OUI !!! Mais je ne veux pas participer. Je veux juste que tu me racontes TOUT, en détails. Vas-y, prends-la encore, vas-y, oui !
Mes pénétrations se font plus rapide, je sens son excitation monter en flèche, elle a vraiment envie que je fasse l’amour avec une autre fille. L’idée m’excite aussi, surtout si c’est pour ensuite partager l’expérience avec ma femme. Soudain, le corps que j’ai sous moi est celui de Noëmie J’imagine son sexe, que j’ai goûté mais qui n’a pas encore connu mon sexe. Je me soulève un peu sur les mains, pour donner plus de liberté à mon bassin qui s’agite de plus en plus vite. Je la pilonne de plus en plus fort, sous ses cris de plaisir.
Tout à coup, une vague de contractions la soulève du lit, son pubis vient heurter le mien et je sens des ondes de pression courir sur mon phallus profondément enfoncé en elle. Elle mouille tellement que je sens la base de ma verge humide. Son orgasme est violent, comme à chaque fois qu’on s’adonne à nos fantasmes, virtuellement ou en réalité. Elle crie et est agitée de soubresauts. Le contact de ce corps déchaîné de plaisir provoque une montée brutale de mon propre orgasme. Je suis pris de contractions involontaires qui remontent ma semence du plus profond de mon être pour la faire jaillir à travers ma colonne de chair. Longtemps après que la dernière goutte se soit retrouvée prise au piège de latex, je la pénètre encore le plus profond que je peux, avant de m’effondrer sur elle, totalement épuisé.
On est tellement fatigué qu’on s’endort tous les deux, sans un mot. Une nouvelle étape vient d’être franchie dans notre vie de libertins débutants.
- en fait, je crois que c’était déjà là, en moi, mais tes récits me l’ont vraiment révélé
- c’est vrai ? J’en suis bien content alors
- ça doit être fantastique d’être l’objet de l’attention de deux hommes, comme tu le décris dans ton récit, pour une femme
- c’est vrai que ça apporte beaucoup de choses : des caresses démultipliées, des combinaisons impossibles à deux, et puis, si tu le fais en couple en ajoutant un autre intervenant, il y a l’excitation de l’interdit, de la nouveauté dans le couple, le plaisir de voir sa partenaire se donner à un autre.
Au fur et à mesure, nos conversations dérivaient un peu sur notre vie privée, pour discuter de l’environnement de ces fantasmes, puis de choses tout à fait anodines
- c’est vrai ? Mais alors on va à la même piscine, à 2 jours d’intervalle, toutes les semaines ! Moi le jeudi, toi le lundi, c’est marrant, non ?
- oui, on aurait pu se rencontrer, sans le savoir.
- C’est excitant, quand on y pense. Je crois que je vais venir un lundi, un jour, sans te le dire ;-)
- Ok, et tu me le diras après, pour qu’on se demande si on s’est vu !
- En fait, ça me plaît pas mal comme idée. Tu y vas lundi prochain ?
- Euh… oui
- Ok, alors j’y serai
- Donne-moi un indice quand même, comme la couleur de ton maillot, pour que je te reconnaisse
- Non non, je ne te dis rien, on verra bien.
C’est ainsi que je me suis retrouvé le lundi suivant, avec un collègue avec qui je partage ces séances de piscine, à scruter le bassin pour voir si, par hasard, un superbe top model se trouvait là, à m’attendre. Je me disais qu’en observant la piscine depuis les tribunes, avant d’être moi-même dans l’eau, j’aurais une meilleure vue et que je remarquerais peut-être une fille qui passerait plus de temps à regarder partout autour d’elle qu’à nager. Mais, à nous deux, on ne voit rien d’autre que des gens qui font des longueurs, comme d’habitude. Je laisse mon collègue descendre se changer pendant qe je reste encore un peu, mais je ne vois décidément rien de particulier. Je descends alors me changer moi aussi.
Une fois dans l’eau, je passe mon temps à observer toutes les filles. Pendant chaque longueur, j’observe les corps. A chaque extrémité, je m’arrête au lieu de faire mon virage habituel et j’observe. J’espère que ce n’est pas elle, je serais déçu. Ni elle, elle est quand même bien jeune. Et celle-ci, elle fait vulgaire, je ne sais pas ce qu’on se raconterait. D’ailleurs, ça ne peut pas être elle, puisque, justement, on sait quoi se raconter. Une heure se passe ainsi, et je comprends qu’elle n’est finalement pas venue et que je perds mon temps. Je finis donc mes longueurs et rentre à la maison, plutôt déçu. Le soir-même, je la retrouve par email :
- alors, tu n’es pas venue, finalement ?
- si ?
- ah bon ? et ?
- tu es arrivé à 17h45, avec ton collègue. Tu t’es accoudé sur la rambarde et tu as regardé pendant au moins 15 mn. Ensuite, tu es venu nager et tu as passé tout un moment à côté de moi. Tu es parti vers 19h. Et tu es plutôt pas mal !
- !!!! ça alors ! Mais tu aurais pu te manifester, non ? ça aurait été sympa qu’on se parle vraiment
- La prochaine fois, si tu me retrouves. J’y serai aussi, comme ce soir
La semaine suivante, je décide de redoubler d’attention, mais le même scénario se reproduit : je ne vois personne avoir l’air d’observer et pourtant, je sais que Noëmie est là à me regarder. Ne sachant plus qui observer, je me décide à finir mes longueurs à proximité d’une jolie nageuse qui progresse sans effort. Elle a un corps superbe et, au moins, je ne perdrais pas trop mon temps en la regardant. Elle est fine, avec un maillot de bain une pièce, une poitrine pas très développée, mais suffisamment pour lui conférer une silhouette très féminine. Je nage à côté d’elle en l’observant sous l’eau, jusqu’à un virage où j’ai l’impression qu’elle tourne la tête vers moi juste au moment où je bascule en avant. J’hésite un instant avant de me repousser contre le mur, puis je me laisse remonter doucement à la surface. Elle est maintenant tournée vers le mur, accrochée au plot de départ du bout de ligne. Elle a le visage quasiment collé à la paroi et je me demande si c’est une attitude bien naturelle, car elle n’a nullement l’air essoufflé pour avoir besoin de se reposer de cette façon.
- Noëmie ?
Elle se tourne en souriant, elle est vraiment jolie ! De petits yeux marron, rieurs, un joli sourire, un petit nez en trompette. Je m’approche pour lui faire la bise et je râle un peu, pour la forme, qu’elle se soit jouée de moi de la sorte. Mais en fait, ça me plaît bien et je suis content du dénouement, puisque j’ai fini par la trouver moi-même, sans la moindre description physique. On parle un peu, on fait quelques longueurs en se suivant, on chahute un peu, on joue à se pousser dans l’eau. J’adore déjà le contact avec elle : je lui saisis un bras pour l’attirer contre moi quand elle me taquine sur mon crawl, puis je l’entoure de mes deux bras pour la soulever et l’entraîner sous l’eau en lui disant « c’est l’apnée mon domaine ! ». Elle crie juste avant qu’on disparaisse sous l’eau tous les deux. Je la tiens contre moi et elle ne se débat pas tant que ça, je sens la peau nue de son dos contre mon torse, ses petites fesses contre mon sexe.
On décide finalement de sortir de l’eau et d’aller boire un verre pour faire un peu plus connaissance. « Tu m’emmènes déjà chez toi ? me dit-elle avec un air coquin, alors que ce n’était pas ce que nous avions discuté.
- pourquoi pas ? Tu as peur que je sois un prédateur sexuel, avec les histoires que j’écris ?
- Tes histoires ne me font pas peur du tout…
- Et bien alors ok, allons chez moi. Je vais te faire découvrir l’antre de l’écrivain. »
Elle a troqué son maillot une pièce d’entraînement contre une petite robe d’été légère. Alors que son maillot lui enserrait un peu la poitrine et la faisait paraître certainement plus petite qu’elle n’est en réalité, la robe lui offre un écrin qui semble fait pour diriger les regards. J’admirais son corps aquatique sous l’eau, ses jambes fuselées, ses bras tout fins et son torse souple qui faisait penser à un dauphin. Au soleil, je découvre sa peau soyeuse, ses jolies épaules et les courbes de la naissance de ses seins. Elle surprend mon regard et sourit. Je souris en retour, un peu gêné de m'être fait prendre, mais excité de cet échange plein de promesses.
Une fois chez moi, je lui fais découvrir les différentes pièces. Arrivés à la chambre, elle me demande avec un petit sourire en coin :
- c’est ici que tu écris tes histoires porno ?
- Eh oh, c’est pas du porno ! C’est érotique !
- Hmmm, avec plusieurs hommes, deux couples échangistes et des trucs pas toujours catholiques…
- En tout cas, ça n’a pas eu l’air de trop t’effrayer !
- Non, c’est vrai. J’aime bien même…
- Ah oui ? Et ça te dirait de faire partie d’une prochaine histoire ?
- … ? Pourquoi pas ?
- Mais le problème, tu vois, c’est que je n’ai pas beaucoup d’imagination. Je suis toujours obligé de me rapporter à des faits réels, même si je suis ensuite capable de romancer un peu.
Je me rapproche doucement d’elle et je lui pose une main sur la taille.
- Je ne vois pas bien ce que tu veux dire, me répond-elle en souriant
- Et bien, si tu veux lire une histoire porno avec toi dedans, il va falloir que tu vives des trucs porno !
- Ah non, je veux une histoire érotique plutôt, se tournant un peu vers moi.
Elle pose une main sur ma poitrine et je la tiens doucement contre moi. J’adore l’été et les vêtements légers qu’on porte quand il fait chaud. Je porte un pantalon en lin et je sens son pubis contre mon sexe, mes doigts posés sur son bassin ont détecté une mince lanière sous la robe, indiquant qu’elle porte un string. Je me penche vers elle et je pose mes lèvres contre les siennes, je sens son haleine dans ma bouche, elle répond à mon baiser avec douceur. Je prends délicatement sa lèvre supérieure entre mes lèvres, je la touche du bout de ma langue, je sens qu’elle fait de même avec ma lèvre inférieure. J’ouvre un peu la bouche et je sens sa langue s’y introduire, à la recherche de la mienne. Notre premier contact intime alors qu’on se connaît à peine. Je prends conscience de sa salive, qui se mélange à la mienne, de nos langues qui se frôlent et se cherchent, de ses mains sur moi, de mes mains qui parcourent déjà son corps. Elle a une peau si douce, elle me fait penser à Maëlie.
C’est le choc. Maëlie. Je ne me suis jamais vu en mari trompeur, même si j’ai eu une aventure ou deux quand j’étais à l’étranger, longtemps séparé d’elle. Je me disais que ça n’avait pas tant d’importance, puisqu’elle ne le saurait jamais, et que des aventures épisodiques étaient finalement bénéfiques pour le couple. Et puis, je lui ai offert des amants. Quand je regarde en arrière, je m’aperçois qu’on a glissé doucement vers ce qui est déjà du libertinage. Je suppose qu’implicitement, je me suis dit que ça m’autorisait certaines libertés. Mais là, nous sommes dans la chambre que je partage avec elle et elle ne m’a jamais autorisé à y amener une conquête féminine. Elle ne m’a d’ailleurs jamais autorisé à faire des conquêtes !
- qu’est-ce qu’il y a ?
- Ben… Tu sais que je suis marié, je l’ai dit dans mes histoires
- Bien sûr. Je ne m’attends pas à ce que m’enlèves sur ton cheval blanc après avoir demandé ma main. Je ne suis pas aussi romantique.
Disant cela, elle laisse glisser sa main droite sur mon dos, mes fesses, puis fait le tour de ma cuisse et remonte rapidement vers mon entrejambe. Elle ralentit juste avant d’atteindre un renflement que je ne peux plus dissimuler sous mon pantalon en lin. Ses doigts entourent l’objet de son désir et coulissent doucement le long de la colonne de chair emprisonnée. Elle me procure des frissons irrésistibles et j’ai envie de lui arracher sa petite robe et de planter ce pieu qui me trahit dans sa petite chatte pour la punir ! Je veux arrêter, mais pas tout de suite. Je ferme un peu les yeux, mais je vois son sourire satisfait. Ma main remonte un peu sur son corsage, j’ai envie de toucher juste un peu sa poitrine. Arrivé sous le sein, je constate que le tissu qui recouvre le doux globe convoité n’est pas plus rigide qu’ailleurs. Je sens la souplesse de sa chair sous mes doigts, elle ne porte pas de soutien-gorge. Elle continue lentement ses caresses alors que mes doigts s’aventurent sous la bretelle de sa robe.
Mes doigts effleurent la peau de son sein jusqu’à la naissance du petit mamelon, puis reculent et contournent le sommet pour se faufiler un peu plus bas, cherchant à parcourir tout le sein qu’elle cache encore avant de le saisir complètement. Elle ferme les yeux elle aussi et savoure son plaisir. Mes doigts entourent la bretelle à sa base et remontent vers l’épaule, puis tirent doucement le brin de tissu le long de son bras, découvrant ainsi une poitrine au formes parfaites : un petit mamelon rose, sur une coupe de Champagne. Un petit sein, mais qui me convient tout à fait.
Je me penche pour boire à cette coupe et elle profite de notre changement de position pour glisser rapidement sa main dans mon pantalon. Je rentre un peu le ventre pour lui faciliter la tâche, je sens la fraîcheur du dos de sa main contre mon pubis et la chaleur de ses doigts qui se saisissent de mon membre. Exquise sensation ! Je me jette sur ce sein qu’elle m’offre et je l’engloutis presque en entier dans ma bouche grande ouverte. Je le couvre, plus que je ne l’engloutis, puisque je ne l’aspire pas. Je le recouvre, tel un couvercle, pour protéger l’exploration de ma langue, qui part du téton qui pointe son désir, le titille un instant puis le quitte pour parcourir rapidement toute la surface de la fine peau blanche.
M’étant penché sur elle, ma main descend sur sa jambe nue et remonte à l’intérieur, dans un mouvement similaire à celui qu’elle a eu sur moi un instant plus tôt. Je suis immédiatement sous sa jupe, ma main à plat sur le devant de sa jambe. Mes doigts rencontrent à nouveau le string et le suivent depuis l’aine vers le haut, tandis que mon pouce trouve un espace sous le tissu qui couvre son petit mont de Vénus et s’y glisse. Je touche son sexe, il est chaud, épilé sur toute la surface de ses lèvres. Je sens qu’il lui reste une petite toison un peu plus haut, je redescends le long du sillon que je rêve de pénétrer. Quand j’appuie doucement sur cette lèvre toute douce, je la sens glisser librement et l’extrémité de mon pouce reconnaît le contact d’une douce moiteur au bord du sillon. Je sais que je pourrais déjà glisser un doigt en elle sans rencontrer la moindre résistance, mais je me retiens. J’adore ces moments qui précèdent la pénétration. On l’imagine tous les deux, on la désire, mais on sait que, une fois qu’on l’aura fait, on aura franchi une étape et qu’on y aura perdu le plaisir qui était associé, même si c’est pour en atteindre un autre.
J’encadre sa petite fente humide de mon index et de mon majeur et je la masse sous son string, faisant glisser ses lèvres l’une sur l’autre. Ce faisant, j’empaume son pubis c’est toute ma main qui pétrit son sexe avec douceur. Je veux prolonger le plus possible ces caresses « sèches », sachant qu’elles procurent un véritable écoulement intérieur. Mais mes mouvements contribuent à répandre la chaude cyprine sur toute la zone de mes caresses et je sens déjà ses lèvres fuir sous mes doigts devenus glissants.
Je me redresse et fais remonter ma main le long du doux sillon, exerçant volontairement une pression un peu plus forte de mon majeur, qui se retrouve immédiatement entre les pétales de chair qui ferment son antre. L’extrémité de mon doigt est alors posée sur l’entrée de son vagin. Je reconnais les chairs plus fermes, qu’elle cherche à relâcher, afin de m’inciter à m’aventurer plus loin. Mais mes remords refont surface et j’hésite un instant. Elle doit le sentir et ne bouge plus, la tête enfouie dans mon épaule, à espérer un geste de ma part. Si possible, un geste de la main. Je crochète légèrement mon doigt, pour ouvrir le passage et fait mine de m’enfoncer. J’en meure d’envie, mais je ne vais pas plus loin, je me retire soudain, tandis qu’elle ouvre les yeux et me regarde, interdite. Elle ne sait pas encore si je veux tout arrêter, elle espère sans doute que je veux juste m’installer un peu mieux.
- Non, je ne peux pas, je suis désolé.
- Quoi ? Mais si, allez, dit-elle en commençant à me branler un peu plus énergiquement.
Elle ne le sait pas, bien sûr, mais je n’aime pas du tout cette façon de faire. Ma première partenaire, qui ne l’aura été qu’un soir ou deux, m’avait attrapé de la même façon et déployait une énergie considérable en pensant que j’allais me mettre ainsi à pousser des cris d’animaux et projeter des jets de sperme à travers toute la pièce, comme dans les films X. J’ai dû lui prendre la main pour lui demander d’être un peu plus légère si elle ne voulait pas m’arracher quelque-chose. Je fais donc la même chose avec Noëmie, même s’il n’y a pas de risque physique avec elle, qui a visiblement déjà plus d’expérience que ma petite amie de l’époque, de 17 ans à peine.
- Non, attends, pas ici, c’est tout. C’est chez moi, là. Ou plutôt, chez nous, avec ma femme. Déjà, on ne peut pas dire que je sois fier de lui faire ça. Mais en plus, sur le lit où elle dormira ce soir, ça non.
- Bon, d’accord, me dit-elle en retirant sa main avec regrets et en faisant la moue. Alors on fait quoi ?
- Ben, tu pourrais peut-être me montrer ton appartement maintenant que tu as vu où j’habite ?
Elle sourit, rassurée.
- Oui, je pense que c’est possible. J’habite à 30 mn de chez toi, alors tu vas pouvoir te la mettre sur l’oreille, en attendant !
J’éclate de rire :
- Mais c’est quoi cette expression ?
- Bah, je l’ai lue dans un récit porno, je crois.
- Pas porno, É-RO-TI-QUE !
- Bon, mais si on doit aller quelque-part, je ne peux pas y aller comme ça, mon string va être tout mouillé à cause de toi !
Elle passe ses 2 mains sous les côtés de sa petite jupe, se penche en avant en descendant les mains vers le sol, puis lève un pied après l’autre, pour se débarrasser de son string minuscule, avant de le jeter en l’air vers moi.
- ça ne te dérange pas, au moins, que je me promène nue sous ma jupe ?
Bon sang, mais j’ai tout dévoilé de moi, dans mes récits, ou bien c’est la moitié de l’humanité que ça rend dingue quand l’autre moitié fait un truc pareil ? La savoir nue sous sa jupe qui laisse passer la lumière du soleil entre ses jambes, de savoir que son sexe, à portée de main, est encore humide de son désir pour moi alors que je viens d’annoncer que je ne voulais rien faire ici, ça ne m’aide pas à avoir une pensée construite. Je dois baver comme un escargot !
- non, ça ne me dérange pas du tout. Mais tu n’as pas peur qu’il y ait un peu de vent, dehors, et que tu en dévoiles plus que tu ne voulais ?
- Bof, ça m’étonnerait que quelqu’un se plaigne, si ça arrive, non ?
C’est sûr, elle est tellement jolie. Et puis, si ça arrivait, ce serait forcément bref et personne ne pourrait être vraiment sûr. En tout cas, moi je le suis et ça me fait un sacré effet. C’est un peu comme si elle se promenait nue devant tout le monde.
On regagne sa voiture et je monte à côté d’elle. Elle laisse volontairement le tissu remonter sur ses jambes pendant qu’elle s’installe au volant. Elle me regarde et sourit avec un air coquin. Elle commence à rouler alors que je pose une main sur sa jambe.
- Je ne sais même pas dans quel quartier tu habites
- Je devrais peut-être te bander les yeux, pour t’empêcher de retrouver mon appartement, plus tard ?
- Hmmmm, oui, les yeux bandés, c’est peut-être une bonne idée, lui dis-je en remontant ma main sur sa jambe
- Eh, mais tu ne penses qu’à ça, toi, non ?
- Petite innocente ! Tu me jettes ton string à la figure et tu te plains parce-que je m’inquiète que tu ne prennes pas froid !
Mes doigts atteignent le haut de sa cuisse et la peau épilée de son pubis. Je ne bouge presque pas mes doigts, je ne veux pas la caresser activement et lui faire oublier sa conduite. Je ne fais que bouger un peu mon auriculaire et mon annulaire gauches, effleurant ainsi la peau du haut de sa lèvre et jouant un peu avec sa courte toison. Notre discussion s’éteint petit à petit, notre attention à tous les deux se focalisant sur ce contact intime. Je suis très doux, aérien, je me fais le plus léger possible sur sa peau. Je regarde la route tout en bougeant lentement mes doigts sur elle, et je jette de temps en temps un coup d’œil à son visage, pour m’assurer que son regard ne se perd pas dans le vague de ses pensées.
- on est presque arrivé. Encore un ou deux kilomètres, me dit-elle en faisant mine de se replacer sur son siège. Ce faisant, elle ouvre un peu ses jambes et je comprends l’invitation à avancer un peu ma main sur elle.
- Tant mieux, j’ai hâte d’être arrivé, lui réponds-je en faisant glisser tout doucement mes doigts le long de sa lèvre, descendant jusqu’à rencontrer le siège.
- Oui, je vois ça
Je plaque toute ma main sur son sexe, mon annulaire se plaçant comme par accident sur sa fente humide. Elle resserre ses jambes sur mes doigts, m’emprisonnant dans cette position. Seul mon annulaire peut encore se déplacer un peu, aidé par la pression de ses jambes. La zone de moindre résistance se situant entre les lèvres humides de son sexe, deux phalanges s’y trouvent petit à petit poussées vers l’intérieur moite. Aucun de nous ne bouge plus ni ne dit un mot. Le trajet en voiture nous sert de prétexte pour prolonger ce moment : dans un lit, il aurait été bizarre de s’immobiliser et de ne plus rien faire. Ici, on a le cœur qui cogne, les hormones qui s’agitent, mais il ne serait pas prudent d’aller encore plus loin. Quant à s’arrêter, on n’en est plus capable. Alors on savoure cette intrusion intime, prélude érotique à notre visite de son appartement.
- Voilà, c’est ici !
Elle s’arrête et coupe le contact, sans faire mine de descendre.
- ça a l’air très calme, et c’est joli, lui réponds-je sans déplacer ma main.
Je serais tenté de la retirer pour descendre plus vite de la voiture et passer à autre chose. D’un autre côté, son immobilisme me prouve qu’elle aime ce contact et je suis satisfait de lui offrir ce petit plaisir. Je finis par me tourner vers elle et lui sourire en tirant un peu ma main vers le haut. Elle desserre légèrement son étreinte pour me libérer, et j’en profite pour investir un peu plus loin l’espace qui vient de s’ouvrir. Elle pousse un petit gémissement de surprise teintée de plaisir, mais je retire aussitôt mes doigts, faisant glisser mon majeur sur le doux sillon humide que recouvrent ses lèvres, de sa vulve jusqu’à son clitoris. Elle bloque un instant sa respiration, quand je ralentis sur celui-ci, puis expire un soupir de déception quand je retire complètement ma main et me saisis de la poignée de la portière.
- Alors, tu me montres ton appartement ?
- D’accord, on y va.
L’appartement n’est pas très grand, mais il est joliment décoré, on s’y sent bien. Un petit salon avec cuisine américaine et une décoration tout droit sortie d’un catalogue Ikea, des bougies un peu partout, une seule chambre mais avec un grand lit vers lequel elle m’entraîne rapidement. Une grande couette aux couleurs vive recouvre le matelas et deux oreillers trônent à la tété du lit.
- Tiens, tu as deux oreillers ?
- Ben oui, il faut bien que je puisse recevoir. Tu ne crois pas que je suis none tout de même ?
- Hmm, ça non, je ne crois pas !
Je m’approche d’elle et lui passe les bras dans le dos, puis je descends sur ses fesses que je sens nue sous le tissu léger de sa robe. Je me colle à elle et j’approche mon visage du sien, ma bouche de la sienne. Nos lèvres se rencontrent, nos langues se cherchent, nos mains parcourent nos corps. Elle m’attire en arrière vers le lit et s’y laisse tomber, puis recule jusqu’à y être entièrement allongée. Elle me regarde alors, les bras au-dessus de la tête. Je m’approche et pose un genou sur le lit à côté d’elle, je pose mes mains sur ses cuisses et je remonte tout doucement, découvrant son corps centimètre par centimètre. Tout au long de cette progression, je couvre de baisers chaque nouvelle zone mise à jour. J’embrasse une lèvre de son sexe, lape au passage un peu de cyprine sur le bord de celle-ci, puis remonte sur son pubis, son ventre et son petit nombril. Elle soulève un peu ses fesses pour permettre à la robe de remonter plus haut et j’en profite pour faire courir mes mains sur ses reins, puis ses fesses, mes doigts suivant le sillon de celles-ci vers son sexe. Lorsque j’atteins le bord de ses lèvres intimes du bout des doigts, elle tend son ventre vers moi et je lape à nouveau son sexe, plongeant cette fois ma langue jusqu’à sentir sa vulve.
Mes mains quittent ses fesses et gagnent le plexus, repoussant petit à petit son seul vêtement. Juste avant de découvrir sa poitrine, je l’incite à se redresser un peu pour remonter la robe dans son dos : je ne veux pas être gêné ensuite, quand j’aurai commencé à découvrir ses petits seins. Mes doigts suivent le tracé de ses côtes vers son buste, puis je me saisis du tissu qui recouvre encore sa poitrine. Je le tire doucement vers le haut et continue de la dénuder. Je devine la courbure d’un sein et je la suis de mes baisers, tout en continuant à soulever le tissu. Je passe d’un sein à l’autre, sans jamais me précipiter, passant de l’un à l’autre en traçant une route de baisers. Quand je vois pointer un téton, je finis de la découvrir et je le titille avec ma langue, mes lèvres. Je l’aspire un peu, le suce, pendant que mon pouce et mon index contournent lentement l’autre téton. Ma bouche descend de la pointe vers la douce vallée, avant de remonter sur l’autre sein. Je joue ainsi quelques minutes avec cette poitrine magnifique.
Je finis par me redresser et l’aider à retirer sa robe. Elle est entièrement nue devant moi et vraiment très belle : une poitrine menue, mais bien formée, une taille marquée, un ventre plat, de jolies jambes. Je remarque alors de l’huile de massage sur sa table de chevet.
- tu aimes les massages ?
- Oui ! J’adooooore…
- Et tu trouves facilement des masseurs ?
- Pas vraiment, non. Il y a toujours des volontaires, mais c’est surtout pour arriver jusqu’à ma chambre et me voir nue !
- On peut les comprendre ! Maintenant que j’ai déjà atteint cet objectif, tu veux que je te masse, moi ?
- Si tu veux ! Tu crois que tu réussiras à faire ça plus de 5 mn avant de te jeter sur moi ?
- Je pense que oui.
Je me saisis de la bouteille d’huile et lui demande de se placer sur le ventre.
- Non attends, pas la tête sur l’oreiller. Tu vas plutôt te mettre à 90 degrés, la tête vers moi.
Elle s’exécute et je dépose un filet d’huile sur sa nuque. Je l’étire sur toute la longueur de sa colonne vertébrale, sans appuyer, puis je remonte et recommence. Mes mains ne quittent jamais son corps. Je rajoute de l’huile et je l’étale de la même façon sur tout le dos, les côtes, les reins et les fesses. Lorsque tout son dos est luisant de l’huile parfumée, je me mets à appuyer un peu plus mes mouvements. Je me place au-dessus de sa tête, les mains jointes comme en prière et je pose les tranches jointes sur sa nuque, avant de descendre vers ses fesses, comme si je plongeais dans l’eau au ralenti. En arrivant sur ses fesses, mes petits doigts s’enfoncent un peu le long du sillon et mes mains s’aventurent entre ses jambes. Juste avant que mes doigts ne touchent la couette sur laquelle elle est allongée, j’écarte les mains, entraînant avec elles les fesses brillantes.
Le premier mouvement la surprend un peu, mais les suivants la relaxent, elle se détend et me laisse approcher de plus en plus ses zones érogènes. Mes doigts passent et repassent maintenant à chaque fois sur son anus, avant de toucher le bord de ses lèvres intimes.
De longues minutes, je reproduis inlassablement le même mouvement, jusqu’à sentir Noëmie complètement conquise et abandonnée à mes caresses. Je me penche vers son oreille que je saisis doucement entre mes lèvres et je lui murmure :
- je reviens, ne bouge pas.
- hmmm, tu vas où ?
- chercher une serviette, j’en ai pour une seconde.
Je regrette de devoir la laisser maintenant, c’est un peu comme ouvrir la porte du four pendant qu’on essaye de faire un soufflé ! En trois ou quatre enjambées, j’entre dans sa petite salle de bain et arrache une grande serviette du crochet où elle pend et retourne dans la chambre. Je reprends mes massages d’une main et je la guide pour changer de position, poussant un peu ses fesses vers le bas du lit. Quand elle libère suffisamment de place, j’étends la serviette sur le lit et j’enfonce un peu mes mains entre son corps luisant et la couette, une main au niveau de son pubis et l’autre juste sous son sein. Je la soulève un peu et elle se laisse rouler sur le dos, sur la serviette.
Ma main gauche continue son trajet vers son pubis, puis suit le creux de son aine, pour rejoindre ensuite l’intérieur de sa cuisse, tandis que ma main droite suit le diaphragme, glisse sur son ventre plat jusqu’au nombril puis rejoint sa sœur jumelle sur la cheville. Les deux mains enserrent alors le mollet et remontent le long de la douce jambe, le genou, la cuisse. Les doigts de la main droite retrouvent le sillon humide de son sexe alors que ma main gauche coure sur sa fesse, ses reins et le bord de son dos. Ma main droite remonte sur le ventre et je me tourne un peu vers sa tête, pour permettre à mes mains de se rejoindre sur son sein gauche, qui file sous me doigts glissant. Je presse la douce poitrine entre mes doigts un moment, puis je remonte sur son aisselle parfaitement épilée et son bras replié au-dessus de sa tête. Mes doigts finissent par s’entremêler aux siens. Ses phalanges toutes menues me cherchent, mais mes doigts s’échappent déjà et rejoignent son autre main, glissent sur son poignet délicat, pressent son biceps, accostent son aisselle et gagnent la rive de son sein encore vierge de mes caresses.
Je commence alors un nouveau cycle de mes deux mains, qui part de son cou, passe et s’attarde sur sa poitrine, descend sur son ventre tandis que mes pouces suivent le contour de son diaphragme, atteint son nombril puis son pubis. Je joins alors mes deux mains à plat sur elle, les index à l’intérieur et je me laisse glisser vers son sexe, d’un mouvement qui ressemble à celui que j’ai pratiqué sur son dos. Mes index s’insinuent entre ses grandes lèvres, les ouvrent légèrement pour agacer un peu le clitoris, poursuivent leur descente jusqu’à sentir sa vulve désormais bien lubrifiée, puis s’écartent pour ouvrir un peu plus ce sexe qu’elle meure d’envie de m’offrir, avant de remonter l’intérieur de ses cuisses, ses côtes et de retourner à leur point de départ, sur son cou.
Je prends mon temps pour faire durer ce plaisir mutuel. Je sens l’extrémité de mon sexe glisser dans mon boxer sur le liquide séminal qui suinte sans que je ne puisse rien y faire. J’ai parfois un peu mal quand je me penche et que j’écrase moi-même mon gland décalotté dans mon pantalon. Mais je ne veux pas interrompre une nouvelle fois ce plaisir que je lui offre. Elle ne m’a plus touché depuis que j’ai commencé à la masser et je ne veux pas rompre le charme et faire le mendiant. Alors je continue et je me nourris de son plaisir à elle. Elle ouvre de plus en plus les jambes pour m’inciter à aller plus loin en elle. Elle veut me sentir en elle mais ne fait rien pour libérer mon sexe de son carcan. C’est donc qu’elle veut mes doigts et rien d’autre.
Lors d’un nouveau cycle de mes mains, je ralentis sur son pubis et je place ma main droite bien à plat sur celui-ci. Je me redresse sur mes genoux et je me rapproche de son centre de gravité. L’index et le majeur de ma main gauche pressent gentiment ses lèvres sur son clitoris, s’immiscent dans le passage qui s’ouvre et suivent le doux sillon jusqu’à sa vulve. Son sexe est complètement trempé, mes doigts s’y déplacent sans effort. Je la vois se cambrer légèrement et ralentir sa respiration, prenant de plus grandes inspiration.
Doucement, j’appuie sur sa vulve qui s’ouvre et m’autorise le passage vers l’antre de son plaisir. J’y enfonce mes deux doigts ensemble, exerçant une légère pression vers le haut de ma main gauche et vers le bas, sur son pubis, de la main droite. J’enfonce mes doigts en elle de moitié et je me mets à la masser doucement à l’intérieur, tandis que mon pouce gauche joue avec ses lèvres et son clitoris.
Elle ouvre la bouche pour haleter, je sens parfois des contractions involontaires en elle. Je me penche alors sur elle pour porter l’estocade : je laisse juste ce qu’il faut de place entre mes mains pour pouvoir y poser ma bouche et je viens butiner son clitoris de ma langue. J’appose mes lèvres sur le haut de son sexe et je le suce, je l’aspire par petits coups, tout en massant sa paroi vaginale et son pubis. Quand je sens la tension augmenter en elle, j’enfonce profondément mes doigts, aussi loin que je le peux, lui arrachant un cri rauque. J’appuie fort de ma main droite et j’aspire son clitoris.
Soudain, son cri est haché au rythme des contractions que je sens en elle. Elle projette son bassin vers le haut par à-coups, comme soulevée par une force invisible. Je serre ses grandes lèvres entre mes doigts, suce son clitoris, entre et sort mes doigts de son sexe, lui arrachant une succession de cris qui traduisent sa délivrance. Je sens une main agripper mes cheveux et me plaquer encore plus fort contre elle. Une onde de plaisir déferle en elle et la terrasse avant de la laisser retomber inerte. Quelques répliques plus faibles semblent encore la surprendre alors qu’elle est comme évanouie, lui arrachant encore quelques petits gémissements de surprise mêlée de surprise.
Je m’allonge près d’elle, mes doigts toujours en elle et je la laisse reprendre ses esprits. Sa main se fait plus légère sur mes cheveux et son souffle plus calme. Elle semble dormir et je l’écoute respirer calmement. Mes doigts sont petit à petit repoussés hors de son corps et on somnole un peu tous les deux. Quand elle se réveille, elle me dit
- ça, c’est ce que j’appelle un massage…
- merci
- non, merci à toi ! Mais et toi, je ne t’ai rien donné, moi ?
- Bien sûr que si ! Tu m’as offert ton orgasme. Ne t’inquiète pas. Pour moi, c’est énorme. Et puis, on aura d’autres occasions, non ?
- J’espère bien !
- D’autre part, tu avais des préservatifs dans tes affaires ?
- Euh, non, je pensais que tu en aurais.
- Ben non, tu vois. Je suis marié alors je ne me balade pas avec ça dans les poches.
- Ah oui ? Pourtant, ça ne t’empêche pas d’être là avec moi, me répond-elle pour me taquiner.
Le problème, c’est qu’elle réveille en moi un sentiment de culpabilité que l’excitation avait réussi à étouffer jusque là. Je ne veux pas faire de mal à Maëlie et j’ai maintenant honte de me trouver là. Finalement, le fait que je n’ai pas pénétré Noëmie m’aidera peut-être à apaiser ma conscience. Mais je sens que je vais devoir me confesser…
- Bon, à propos de mariage, il va falloir que je rentre. Je n’ai pas l’habitude de rentrer aussi tard et j’ai peur qu’elle s’inquiète.
- Moui, je me doutais un peu que tu n’allais pas vouloir rester ici pour la soirée à profiter de mon corps…
- Arrête de me tenter ! Je te vois faire, là, avec ton corps magnifique et tes petits sourires pour essayer de m’attirer dans tes filets ! Mais je sais résister à ce genre de charmes !
- Pfffff. Dommage. J’aurais bien repris un peu de dessert, moi !
On rit tous les deux et je dépose un petit baiser sur son pubis, puis sur sa bouche.
- Allez, sans blague, je dois y aller. Mais ne t’inquiète pas, j’ai bien l’intention de te revoir.
- Alors ça va. File retrouver ta chère épouse. Et si tu décides de lui faire l’amour, pour évacuer un peu de pression, j’espère que tu penseras à moi !
- Coquine ! Allez, j’y vais. Ciao !
Je la laisse ainsi, nue sur son lit et je descends l’escalier de son immeuble. Là, je réalise que je n’ai pas de voiture, mais je ne veux pas lui demander de me véhiculer. On est en ville et je n’aurai aucun mal à regagner ma voiture d’un coup de bus.
Le trajet sera l’occasion pour moi de méditer sur ce qui vient de se passer. Je ne suis pas très fier de moi. Ce n’est plus la première fois que je trompe ma femme et je n’aime pas l’image de moi que je suis bien obligé d’admettre désormais. Elle me fait confiance et je l’ai trompée. C’est vrai que je l’ai autorisée à avoir des amants, c’est même moi qui les lui ai fournis. Mais ça ne me donnait pas automatiquement le droit de prendre une maîtresse. La seule option que je vois pour ce soir, c’est de lui avouer ce qui vient de se passer et d’en parler avec elle. Je pense que ses expériences récentes ont modifié sa conception du rapport sexuel et de l’amour dans un couple.
J’arrive à la maison plus tard que d’habitude, mais Maëlie n’a pas eu le temps de s’inquiéter, elle sait que ça m’arrive parfois et que je ne pense pas toujours à la prévenir.
- bonjour, mon chéri ! Ça va, tu as bien nagé ?
Je me demande s’il y a de l’ironie dans ses propos et je sens comme un glaçon naître au creux de mon ventre. Mais comment pourrait-elle être au courant ?
- oui, ça va. Je me sentais en forme aujourd’hui alors j’ai doublé la séance. Mais du coup, je me sens un peu claqué.
Voilà, ça donnera une raison à mon silence si je me trouve un peu perdu dans mes pensées ce soir, que je ne sais pas trop comment aborder le sujet dont je veux pourtant parler. Je pense que le plus facile, ce sera d’attendre qu’on soit couché, pour le faire.
- Oh le pauvre petit sportif. Tu auras peut-être besoin d’un massage alors ?
Là, je me demande quand même si elle ne joue pas au chat et à la souris avec moi. Bon, de toute façon, il vaut mieux jouer son jeu, si c’est le cas.
- Ah, ça, si tu te proposes, moi, les massages, tu sais que j’aime bien !
- Oui, j’ai cru comprendre…
Toujours un discours à double sens, mais je suis peut-être le seul à le percevoir ! Est-ce qu'elle me taquine ou bien est-ce que ce n'est qu'une coïncidence ? Je la prends par la taille et l’embrasse dans le cou pendant qu’elle fait la cuisine. Elle rit et semble tout simplement d’humeur taquine, voire coquine. Je ne pouvais rêver de meilleure ambiance pour notre discussion, que je décide de reporter tout de même à notre coucher.
Après un délicieux dîner qu’elle avait passé la soirée à préparer, nous passons un petit moment tranquille sur le canapé, dans les bras l’un de l’autre, à regarder un épisode d’une série américaine. Mon appréhension avait fait petit à petit place à une certaine excitation, persuadé que ce que j’allais lui dire pouvait représenter une nouvelle étape dans notre relation.
Comme d’habitude, je suis le premier couché, complètement nu sous la couette, et je regarde Maëlie se déshabiller devant moi. Elle vient se lover contre moi avec un sourire, promesse d’un nouveau moment sensuel à partager tous les deux. Elle pose sa main sur ma poitrine et m’embrasse sur les lèvres, sa main douce et chaude caresse mon torse et mon ventre. J’ai conscience qu’à tout moment, elle peut descendre un peu plus et entrer en contact avec mon sexe.
- c’est marrant, tu sens encore le chlore de la piscine.
- je suis désolé, c’est pas vraiment sexy.
- Ça ne me dérange pas, répond-elle en embrassant ma poitrine.
- Depuis qu’on a fait quelques petites « expériences », tu es déchaînée, dis-donc !
- Ça t’ennuie ?
- Ah non ! Je n’ai pas dit ça !!! Au contraire, je trouve qu’on a bien fait, ça a donné un sacré coup de fouet à notre vie sexuelle, tu ne crois pas ?
- Hum, hum, si. Tu n’es pas en train d’essayer de me dire qu’on devrait recommencer ?
- Pourquoi, ça ne te plairait pas ?
- Hmmm, si c’est aussi bien que les autres fois, je n’ai rien contre.
- Et si c’était moi qui avais deux filles pour moi, cette fois ?
Elle se redresse sur un coude, un peu surprise.
- c’est un truc qui te fait envie ? C’est ça que tu es en train d’essayer de me dire ?
- Je crois que ça me plairait, oui, si tu avais envie toi aussi de faire quelque-chose avec une fille. Tu as découvert que ça pouvait être sympa, finalement, alors pourquoi pas ? Mais c’est pas vraiment ça que je voulais dire…
- Ben quoi alors ?
- Euh… Cet après-midi, à la piscine, j’ai rencontré une fille qui lit mes récits sur le forum.
- Ah oui ? Et alors ? Elle est mignonne ?
- Oui, elle est pas mal…
Au fur et à mesure, je trouve les mots pour raconter mon histoire. Elle m’écoute et semble réfléchir, comme si elle analysait ce qu’elle ressentait. Sa main, passe et repasse sur ma poitrine, mon ventre, pendant que je lui raconte le massage de Noëmie, puis son orgasme provoqué par mes doigts et ma bouche. J'ai le coeur qui bat à tout rompre. J'ai peur qu'elle me gifle et qu'elle parte pleurer, mais, au contraire, après un moment où elle s'est arrêter de me caresser, elle recommence d'un façon encore plus sensuelle. Elle se rapproche de mon sexe mais l'évite, elle le frôle une fois ou deux, comme pour s'assurer que je suis toujours en pleine érection. Elle n'est bien sûr pas déçue.
- Et tu n’as pas eu envie de la pénétrer ?
- Si. Bien sûr que si. Mais je ne pouvais pas le faire sans t’en avoir parlé.
- Montre-moi comment tu l’as massée.
Je lui souris et ma main remonte sur son corps, sur ses seins. Elle s’allonge sur le dos et je l’embrasse, ma main gauche parcourant son buste, puis son entrejambe. Elle est toute humide et mes doigts trouvent immédiatement le passage vers l’entrée de sa petite chatte épilée.
- C’est comme ça que tu l’as pénétrée ? me chuchote-t-elle, les yeux fermés.
Je présente mon majeur sur sa vulve pendant que mon index retient une grande lèvre. Je la masse quelques instants pour l’ouvrir un peu plus, puis mon index s’associe au majeur pour s’enfoncer lentement en elle. Je suis surpris de voir à quel point elle est déjà excitée et mes doigts avancent en elle sans effort. Quand j’arrive à la moitié, je lui dis :
- voilà, c’est comme ça que j’ai fait.
Puis j’enfonce mes doigts entièrement. C’est la deuxième femme que je doigte de cette façon aujourd’hui, les images se mélangent dans mon esprit, voyant alternativement mes deux partenaires en imagination. Je compare involontairement leurs deux corps, la différence de texture de l’intérieur de leur sexe, ma main droite caresse son ventre, ses seins dont la pointe durcit sous mes attouchements. Je connais ce corps par cœur, et pourtant, je le redécouvre après en avoir embrassé un autre ce soir. Je redécouvre ce trésor que je connais déjà, je me souviens de celui que j’ai découvert il y a quelques heures et les plaisirs s’additionnent.
- si tu avais pu… tu aurais aimé la prendre ?
- Oui
- Vas-y, prends-moi comme tu aurais aimé la prendre, elle. Je veux que tu le fasses en pensant à elle, que je sache comment tu aurais fait.
Je suis saisi par ses propos : j’aurais pu les prononcer dans la même situation, mais je n’aurais jamais pensé qu’elle puisse le faire. Mon fantasme devient le sien !
- Si j’avais eu un préservatif, je l’aurais peut-être fait, mais jamais sans. Alors je vais en mettre un pour te pénétrer.
- Aaahh, ouiiii, chuchote-t-elle.
Je me saisis d’un préservatif sur ma table de chevet. Il y en a toujours un de caché derrière un bouquin, pour le cas où l’un d’entre nous aurait envie d’une petite pénétration anale un soir. Je déchire fébrilement l’emballage et repère le sens d’enroulement avant de poser le disque de latex sur mon gland humide. Je le déroule de deux doigts et je m’approche de Maëlie, que je fouille toujours lentement de mes doigts. Je me positionne entre ses jambes repliées et je retire mes doigts pour laisser la place libre à mon pénis. Je pose mon gland sur ses lèvres et je la vois se cambrer. Je sens le contact avec son corps, mais je suis privé de sa chaleur, de sa moiteur, de sa texture, à cause du préservatif. C’est une sensation étrange, mais excitante : elle m’imagine avec ma maîtresse, alors que d’habitude, c’est moi qui l’imagine avec son amant lorsqu’on utilise un préservatif.
- vas-y, pénètre-la !
- tu aimerais que je le fasse vraiment, avec elle ?
- hmmmm… j’sais pas…
- si tu ne veux pas, je ne le ferai pas
- siiii, vas-y. Ouiii, je veux que tu le fasses avec elle !
- d’accord. Alors c’est comme ça que je le ferai
Et je m’enfonce en elle. La pression du latex me semble encore augmenter la rigidité de mon sexe avec lequel je l’embroche. Elle râle de plaisir et se cambre tout au long de la première pénétration, que je veux lente, mais régulière et profonde. Du premier coup, je veux m’enfoncer totalement en elle, sans à coups, sans brutalité. Quand nos pubis se rencontrent, j’ai à nouveau la sensation de moiteur qui émane de sa petite chatte empalée sur ma broche de chair. Je place alors mes deux mains sous ses fesses et je la plaque contre moi, je bascule légèrement mon bassin, pour exciter sa paroi intérieure de mon gland. Je place mes deux mains de façon à avoir mes index au plus profond de sa raie intime. Je sens son petit œillet et je le flatte gentiment, sans chercher à le pénétrer.
Je commence alors un lent va-et-vient en elle, ample et profond, régulier.
- Je la prendrai comme ça, tout doucement. En tout cas la première fois. Tu voudras être là pour nous voir ?
- Non ! J’ai envie que tu prennes une maîtresse. Tu m’as donné des amants, je veux t’offrir aussi ce plaisir… aaaaah, ouiiii, c’est booooon ! Elle va adorer !
- Tu crois ?
- OUI !!! Mais je ne veux pas participer. Je veux juste que tu me racontes TOUT, en détails. Vas-y, prends-la encore, vas-y, oui !
Mes pénétrations se font plus rapide, je sens son excitation monter en flèche, elle a vraiment envie que je fasse l’amour avec une autre fille. L’idée m’excite aussi, surtout si c’est pour ensuite partager l’expérience avec ma femme. Soudain, le corps que j’ai sous moi est celui de Noëmie J’imagine son sexe, que j’ai goûté mais qui n’a pas encore connu mon sexe. Je me soulève un peu sur les mains, pour donner plus de liberté à mon bassin qui s’agite de plus en plus vite. Je la pilonne de plus en plus fort, sous ses cris de plaisir.
Tout à coup, une vague de contractions la soulève du lit, son pubis vient heurter le mien et je sens des ondes de pression courir sur mon phallus profondément enfoncé en elle. Elle mouille tellement que je sens la base de ma verge humide. Son orgasme est violent, comme à chaque fois qu’on s’adonne à nos fantasmes, virtuellement ou en réalité. Elle crie et est agitée de soubresauts. Le contact de ce corps déchaîné de plaisir provoque une montée brutale de mon propre orgasme. Je suis pris de contractions involontaires qui remontent ma semence du plus profond de mon être pour la faire jaillir à travers ma colonne de chair. Longtemps après que la dernière goutte se soit retrouvée prise au piège de latex, je la pénètre encore le plus profond que je peux, avant de m’effondrer sur elle, totalement épuisé.
On est tellement fatigué qu’on s’endort tous les deux, sans un mot. Une nouvelle étape vient d’être franchie dans notre vie de libertins débutants.
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