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Re: cocufiage dans une relation de domination.

PostPosté :03 févr. 2013, 11:00
par Candaul84
Anne69 a écrit :En ce qui me concerne le sujet est clos.
Je ne pensais pas declencher tant d'hostilités.
Chacun vit sa vie comme il l'entend.
Ceux qui veulent discuter calmement peuvent m'ecrire en mp.
je ne suis pas ici pour me faire insulter.
Bonne journée

Dès que l'on pose les questions qui fâchent, l'escargot rentre dans sa coquille ...
Et ce n'est pas insulter que de questionner !
Chez certain(e)s il semblerait que ce soit le cas ... :roll:

Vivre sa vie comme on l'entend, pas de souci, mais en faisant cela on ne doit pas en profiter ...

Re: cocufiage dans une relation de domination.

PostPosté :03 févr. 2013, 14:36
par ninah
Toujours pas de réponse......De même "il n'est pire aveugle que celui qui ne veut voir!"...les questions!

Consentant. J'en conviens. Soit!

A-t-on le droit de tuer quelqu'un même consentant ?
A-t-on le droit de crever les yeux de quelqu'un même consentant ?
Y a tout de même des limites. Ad vitam = ABSOLU, sans retour! Or on est en 2013 et l'être humain évolue et sa vision des choses aussi! Que sera votre couple en 2033 ? Et si vous vous sépariez entre deux?

Est-il permis de condamner quelqu'un à vie même s'il est consentant! Je pense que vous avez vraiment besoin d'un avis de droit! Je vous le conseille vivement !

Je ne vous condamne pas, je ne vous insulte pas, car je ne connais de vous que ce que vous avez écrit ici! Je me pose cependant des questions que votre récit m'inspire!

Re: cocufiage dans une relation de domination.

PostPosté :03 févr. 2013, 18:51
par Erosverde76
Si un jour son mari veut se suicider, elle lui offrira le bouquin "suicide mode d'emploi" car il sera demandeur, voyons vous ne savez pas lire il est demandeur! c'est même écrit en MAJUSCULES!
Et s'il se trouve un médecin qui accepte (contre le serment d'Hypocrate) de le castrer (les vétérinaires ont plus l'habitude pour les chiens ou les chats, mais là on dira que c'est un gros toutou à sa mémère!) eh bien elle le fera castrer car au moins, voilà un tracas de la vie bien futil qui permettra à madame de se consacrer à son amant tout entier pendant que Monsieur frottera les cuivres et le parquet tout content et demandeur de quitter ainsi le genre masculin, non pour prendre le genre féminin, mais le genre neutre... sans goût, sans saveur, sans odeur, sans envie, sans autre rêve que d'attendre que maîtresse soit rentrée à la maison.. :cry: .
"Je demande pas à monsieur si monsieur sait s'en servir!" :mrgreen:

Re: cocufiage dans une relation de domination.

PostPosté :03 févr. 2013, 19:05
par Candaul84
Les yeux vont-ils s'ouvrir ? :?

Re: cocufiage dans une relation de domination.

PostPosté :03 févr. 2013, 19:17
par pierrotmartine01
quand je pense a certains couple, (femme), 'homme) qui sont en déficience sexuel car l'un des partenaire se refuse par manque de désir a tout autre forme de sexualité, qui n'ont aucune sexualité :( :( mais là je suis complètement abasourdi de lire de tel chose, aprés il est vrai que chacun voit midi a sa porte, mais je trouve dommage de ce priver, ou de priver son conjoint d'un tel plaisir même consentant....

Re: cocufiage dans une relation de domination.

PostPosté :05 févr. 2013, 11:42
par Pourhommebi
je suis étonné de la violence de certains propos,
nous sommes dans la rubrique psycho et Anne69 nous a précisé clairement que la base du lien entre elle et son compagnon est celle de la domination.
Je conçois que beaucoup puissent être choqués par cette volonté réciproque d'impuissance du soumis; tout d'abord ce Monsieur a un certain âge et il a eu tout le temps nécessaire pour faire des enfants et avoir une sexualité active épanouie.
D'aucuns mettent en avant que l'impuissance est synonyme de privation de plaisir et de jouissance; qu'en est il?
L'impuissance se caractérise par le fait de ne plus obtenir d'érection.
Or il est tout à fait possible d'arriver à la jouissance et éjaculer sans érection!
De plus la sexualité alternative qui consiste à se faire sodomiser est présente; la stimulation de la prostate donne beaucoup de plaisir (et pas seulement aux soumis).
Enfin je pense surtout que les personnes non soumises ont beaucoup de mal à accepter l'idée qu'un homme impuissant puisse tirer beaucoup de plaisir à l'humiliation de sa condition.
Cela doit faire naître chez lui un sentiment de dépendance et de soumission extraordinaire.
J'ai eu il y a quelques années une Maîtresse dont l'objectif était de faire de moi sa larve (comprendre par là un soumis complètement impuissant et exclusivement anal).
Les aléas de la vie ont fait que ce projet n'est pas allé à son terme.
J'ai récupéré ce qu'on pourrait appeler une virilité "partielle" .
J'ai à ce jour une compagne merveilleuse; elle est tout ce dont je pouvais rêver.
Elle m'accepte comme je suis; je suis certes soumis et cocu mais l'essentiel n'est pas là: je me sens aimé et respecté (même si dans le cadre de nos divertissements, elle me semble prendre beaucoup de plaisir à m'humilier).
J'ai le même âge que le compagnon d'Anne 69 et je suis sûr que même si je devais devenir totalement impuissant, ma compagne m'aimerait tout autant, et tout aussi sûr que je conserverai une vie sexuelle attrayante selon MES critères qui sont sans nul doute différents des VOTRES.
Il y a autant de plaisirs et de fantasmes que d'individus, avant de jeter la pierre à celles qui viennent en confiance sur ce serveur, n'oubliez pas qu'en nos qualités de cocufieurs, de cocus, de femmes infidèles, il y a une majorité de gens qui nous considèrent comme de grands malades mentaux (sourire).
Excusez moi d'avoir été un peu long, amicales salutations à toutes et tous.

Re: cocufiage dans une relation de domination.

PostPosté :05 févr. 2013, 11:55
par Candaul84
@pourhommebi
Le problème est surtout qu'une fois que l'on avance sur le chemin de l'impuissance, comme vous le dites, il n'y a pas toujours de possibilités de faire marche arrière ...

Votre exemple est frappant, car vous avez arrêté, que vous serait-il arrivé si votre compagne actuelle aurait aimé que vous l'honoriez régulièrement et hardement ? Je crois que vous avez de la chance d'avoir trouvé une compagne ;) si compréhensive.

Que le couple joue, il n'y a aucun problème, mais que le jeu dérape et aille jusqu'à porter atteinte aux capacités physiques du mari, il y a une limite. Pourquoi donc ces dames ne peuvent-elles pas jouer sans "castrer" leur mari ? Je crois que c'est LA bonne question.
Lorsque l'on joue, on doit toujours pouvoir faire machine arrière, ne serait-ce que parce que l'on s'est trompé ... Et dans votre règle, que se passe t il pour le mari s'il se rend compte qu'il s'est trompé ??
Il vit ad vitam eternam avec la preuve de son erreur sous les yeux !!!! Un peu dur non ?

Re: cocufiage dans une relation de domination.

PostPosté :05 févr. 2013, 14:33
par ninah
je suis étonné de la violence de certains propos...[/quote]
Je défie quiconque de relever une quelconque violence dans ce que j'ai écrit. Je n'ai fait que poser des questions qui visiblement dérangent énormément, qui sont restées sans réponse!
Pourhommebi a écrit :...tout d'abord ce Monsieur a un certain âge et il a eu tout le temps nécessaire pour faire des enfants et avoir une sexualité active épanouie.
J'ai rarement lu quelque chose d'aussi consternant! Qui êtes-vous pour tenir ce genre de propos? Qui êtes vous pour vous donner le droit de dire qu'il y eu assez, stop alors! C'est tout simplement hallucinant, je serais même tentée de dire que ça c'est de la violence :!:


Et puis cerise sur le gâteau :
Pourhommebi a écrit :De plus la sexualité alternative qui consiste à se faire sodomiser est présente; la stimulation de la prostate donne beaucoup de plaisir (et pas seulement aux soumis).

Vous continuez dans le consternant... Vous vous permettez de lui trouver des substituants maintenant... Vous êtes son créateur? Son maître? On croyais l'esclavage terminé...

Votre cas, même si vous le vivez bien, votre situation n'est pas généralisable! Fut-ce avec votre jumeau!

Vos propos sont eux...oui...à la limite de la violence!

Mais je ne ferme pas mes oreilles, j'espère toujours une réponse à mes quesitons.... :!:

Re: cocufiage dans une relation de domination.

PostPosté :05 févr. 2013, 18:26
par Candaul84
Ninah a écrit :
Pourhommebi a écrit :je suis étonné de la violence de certains propos...

Je défie quiconque de relever une quelconque violence dans ce que j'ai écrit. Je n'ai fait que poser des questions qui visiblement dérangent énormément, qui sont restées sans réponse!
Pourhommebi a écrit :...tout d'abord ce Monsieur a un certain âge et il a eu tout le temps nécessaire pour faire des enfants et avoir une sexualité active épanouie.

J'ai rarement lu quelque chose d'aussi consternant! Qui êtes-vous pour tenir ce genre de propos? Qui êtes vous pour vous donner le droit de dire qu'il y eu assez, stop alors! C'est tout simplement hallucinant, je serais même tentée de dire que ça c'est de la violence :!:

Et puis cerise sur le gâteau :
Pourhommebi a écrit :De plus la sexualité alternative qui consiste à se faire sodomiser est présente; la stimulation de la prostate donne beaucoup de plaisir (et pas seulement aux soumis).

Vous continuez dans le consternant... Vous vous permettez de lui trouver des substituants maintenant... Vous êtes son créateur? Son maître? On croyais l'esclavage terminé...

Votre cas, même si vous le vivez bien, votre situation n'est pas généralisable! Fut-ce avec votre jumeau!

Vos propos sont eux...oui...à la limite de la violence!

Mais je ne ferme pas mes oreilles, j'espère toujours une réponse à mes quesitons.... :!:

Je crois que tu peux toujours attendre une réponse claire et étayée à tes questions, comme à la mienne d'ailleurs ...

Re: cocufiage dans une relation de domination.

PostPosté :07 févr. 2013, 01:37
par mohican
Ou quand on plonge dans le glauque le plus total... Merci Anne.

Au demeurant, je me m'adresse pas à vous qui serrez, à n'en pas douter, parfaitement hermétique à toute tentative de vous faire entendre, un tant soit peu, raison. Votre profil vous interdit par définition la plus petite remise en question de vous-même. A l'inverse de Lupra, la question de la limite à ne pas franchir ne vous effleure pas. Bien au contraire, réussir à obtenir l'irréparable est votre motivation.

Le pis, et pas des moindres à mes yeux, est de me dire que ça existe !

D'un point de vu psychanalytique stricto sensus, c'est , quoiqu'il en soit, passionnant. Il n'y aurait pas un bourreau et une victime, ce qui ne prête guère au sourire, ce serait fascinant de se dire que, oui, c'est possible ! Que certaines personnes puissent entrer dans ce genre de schéma sans réaliser une seconde qu’il ne s’agit plus ni d’une fantaisie amoureuse, ni d’un fantasme poussé un peu loin, pas plus que d'une quelconque originalité, est pour le moins sidérant. On est dans la pathologie brute.

Je sais combien j'ai pu argumenter sur le sujet. Je reconnais qu'il ne lasse pas de m'interpeller, mais surtout de m'indigner et donc me faire réagir à l'instar d'erosverde et d'autres.

Il ne s'agit que de perversion narcissique, et rien de plus, poussée dans sa dimension sexuelle, soit. Désolé pour ceux qui s’inscrivent dans cette configuration et croient faire montre d'une personnalité atypique remarquable à s’en dresser la crête. Ben non, il s'agit d'une psychopathie comme beaucoup d'autres, sans envergure ni motif d'admiration (bien qu'il y ait toujours des gens pour admirer les psychopathes comme les tueurs en série... la comparaison n'a pour vocation que l'illustration, je ne fais d'amalgame entre ce que propose Anne et un sérial Killer, cela va de soit).

Le consentement de la victime est invariable dans ce genre d’histoires et ne pourra jamais constituer un argument recevable à la "décharge" des acteurs que sont les pervers (pardonnez la juxtaposition d'un lexique juridique avec une lecture toute psychologique, ça n'est pas très rigoureux !). La seule circonstance atténuante de ce dernier (le –ou la- pervers(e)) est que, souvent, le maso a catalysé son éclosion, lui a permis de se révéler. Il aurait pu ignorer sa vie durant cette facette de sa personnalité. C'est bien le drame. Il est fort à parier que l'inconscient de l'un a identifié celui de l'autre. Il est courant d'observer certaines personnes empiler les déconvenues amoureuses parce qu'elle ciblent- sans même le vouloir - un profil de partenaire d'un type déterminé qui les conduit fatalement aux mêmes impasses douloureuses : personnes instables, autoritaires, alcooliques, dépendantes, dépressives, jaloux(se) pathologiques et j'en passe.

Donc il faut admettre la fatalité de ce type d'assortiments vertigineux et destructeur, mais pour un seul élément du binôme seulement… Faut-il le condamner ou le juger. A mon sens, et ce n'est que le mien, il faut le combattre avec la dernière énergie, même si c'est un combat qui est dérisoire et perdu d'avance pour la simple raison que le pervers sera obligatoirement dans le déni et la victime dans un conditionnement total : une fois la confiance en soi de la victime hypothéquée, elle croit dur comme fer que sa vraie place est celle que son adorée veut bien lui donner (cherchez, s’il est besoin, dans tous les posts des maris dits « soumis » le nombre de fois où sont écrites des remarques du genre : « c’est ma vraie place !», « je ne mérite pas mieux », « elle t’en donne encore trop, tu ne érites pas les petite faveurs qu’elle t’accorde », etc, sans qu’il soit besoin de leur demander quoique ce soit). L’outil le plus efficace est la frustration sexuelle se traduisant rapidement par des éjaculations non maîtrisées et donc précoces. Facile à obtenir. La dévalorisation est rapide. Le reste suivra. L'un et/ou l'autre ne sont donc pas réceptif aux observations des tiers. L'affirmation du consentement revendiqué par le maso alimentant la légitimité supposée du bourreau.

En ce qui concerne Anne, les ressorts de son narcissisme sont d’une consternante banalité. Sans aller jusqu'à proposer une analyse circonstanciée de son propos, il apparaît immédiatement que rien n'a plus de valeur à ses yeux que la dévotion que lui porte celui qui « était » son mari. Elle n'est pas dans une dimension amoureuse de ce qu'il est en tant qu'individu - que d'ailleurs elle cherche avec acharnement à détruire, c'est à dire un homme - mais dans une dimension bien différente. Elle n'aime pas l'homme qu'il est, elle aime l'amour qu'il lui voue. Cet amour, idéalisé par la frustration qu'elle lui impose (avec le consentement du "détenu", oui on est au courant !), porte la justification de l'ensemble.

Généralement, les pervers narcissiques ne sont fondamentalement pas capables d'aimer. Ils aiment être aimés. Rien de plus. C’est eux-mêmes qu’ils aiment avant tout. Ce qu'ils donnent en échange de cet amour n'est qu'une attention distraite exprimée sous forme d'exigences de preuves d'amour de plus en plus importantes. Mais comme la situation est source d'excitation pour l'autre, il n'est pas en mesure de comprendre la position dans laquelle il s'est laissé enfermée. J'ajoute que si on ne peut nier l'intelligence généralement observée chez les pervers, les victimes ne sont pas forcément des personnes qui en sont dépourvues. Il faut même remarquer qu’Anne insiste sur les qualités de son mari. Mais cette description flatteuse n’a pas pour objectif de valoriser ce dernier mais elle-même. JE suis quelqu’un de formidable, seul un homme exceptionnel peut partager ma vie et son intelligence à se soumettre à la mienne révèle à quel point je suis moi-même hors du commun… Les louanges dont je me fends à son endroit, entre deux commentaires humiliants, ne sont que pour ME mettre en valeur. Soumettre un imbécile pauvre d’esprit est sans intérêt, effectivement !! Donc, tout brillant qu’il soit, la prise de recul des victimes est juste impossible parce qu'ils sont ce sont laissés enfermés dans un fonctionnement dont ils avaient peut-être rêvé en secret mais qui a dépassé leurs attentes, comme aime à nous l'expliquer Anne. Ils sont prisonniers d'eux-mêmes simultanément à ce qui le sont de leurs pervers.

Que le "soumis" (puisqu'il faut l'appeler ainsi) perde un peu de cette flamme et s'en est fini de la relation. Au mieux peut-on espérer le maintien d'un lien affectif relevant davantage de l'amitié ou de la fraternité que de l'amour censé unir deux êtres amoureux. C'est, il faut le reconnaître, souvent la situation observée. La femme porte rapidement une affection comparable à celle qu'elle aurait pour un frère envers son conjoint, laissant à ses/son amant, avec lequel la relation est complète car sexualisée, se développer un "véritable" amour incluant le désir/besoin physique, parfaitement revendiqué (et qui plus est source d'excitation pour le maso dépossédé en totalité de sa femme, avec délégation de paternité éventuellement pour compléter le tableau). Et instinctivement, on n'a pas de relation sexuelle avec un frère ou une sœur. Sauf cas particulier, ce type de relation incestueuse n'aura pas lieu. Il y auto censure de la dominatrice qui est ainsi purgée de tout désir physique envers l'homme avec lequel elle partage un quotidien chaste et régulièrement pas même tendre. Ses capacités viriles sont donc un frein à la désexualisation totale de leurs rapports. L'impuissance est donc la seul option possible.

Je me souviens avoir lu avec effroi le témoignage d’un homme ayant vécu ce type d’expérience qui expliquait être devenu impuissant totalement. La relation de sa femme avec son amant était devenue plus forte au point de souhaiter vivre avec lui. L’ex-mari (sous cage permanent) avait donc été « placé » chez une femme dominatrice avec laquelle il n’avait évidemment aucun rapport. Sa femme venait juste de temps à autre s’assurer qu’il était toujours bien là et vérifiait que l’impuissance (test buccal) était sans retour possible, ce qui la réjouissait manifestement. Parce que si elle ne souhaitait plus partager sa vie d’aucune façon, elle n’aurait pu envisager qu’il vive une nouvelle vie avec une autre… ça ne vous rappelle rien ? « Il est à moi » (Anne !)

Par ailleurs, il y une autre observation relative à l'antériorité de la relation décrite. Beaucoup d'entre nous sommes en couples depuis de nombreuses années : plus de 10 ou 20 ans (dans mon cas)... Leur relation est jeune (6ans). Il est donc à considérer que la mise en place de ce schéma a été facilité par la nouveauté de leur couple encore dans une forme de passion aidant à l'acceptation par la victime d'une dérive à laquelle elle n'a pas eu la force de dire non.

De manière générale, il est difficile de dire non à l'être aimé, surtout lorsqu'on est encore dans la phase fusionnelle. On craint de décevoir. Dans les circonstances qui nous intéresse, il est probable que la victime ait donné des signes de "soumission" tels que si la personne, dont il a eu le malheur de croiser le chemin, présentait des prédispositions à la domination, la hiérarchisation de la relation s'est installée immédiatement sacrifiant un certain niveau d'équilibre (jamais parfait bien entendu, comme dans tout groupe social, mais pouvant aussi bien pencher d'un côté ou de l'autre alternativement).

Enfin et c'est ce qui dérange le plus grand nombre, c'est qu'il y a une démarche active de mutilation de la part du pervers. Je ne vais pas m'octroyer le droit ou les prérogatives me permettant de définir ce qu'est l'amour ou ce vers quoi il doit tendre. Quoiqu'il en soit, il est évident pour chacun que porter atteinte à l'intégrité physique d'une personne est révoltant. Toutes les métaphores déjà proposées par ersosverde, ninah, candaul... sont à mon sens pertinentes. Le consentement ne peut en aucun cas justifier une telle démarche. Aimer c'est aussi savoir protéger l'autre de lui-même si nécessaire. En particulier si ses aspirations menacent sa santé.

Petit rappel médical : une prostate confisquée de relation sexuelle est un foyer privilégié de cancer. Il et généralement admis que deux à trois éjaculations hebdomadaires sont bénéfiques au maintien de son intégrité à long terme. Notre victime approche la cinquantaine... Qu'Anne se réjouisse, un cancer de la prostate exigeant une chirurgie se traduira par une impuissance définitive (autour de 10 %, si je ne m'abuse, régulièrement insensible à tout traitement palliatif : parentéral ou non) le plus souvent conjointe avec une libido totalement dissoute suite au traitement hormonal qui lui est associé par la nécessité. Si d'aventure, nous avons un hypertendu sous béta-bloquants, la cage sera singulièrement superflue ! Génial non ?? Plus besoin de gérer ça, en plus. Et comme il est difficile d'avoir l'ambition de reconstruire une relation dans la chasteté totale, son conjoint lui sera définitivement dévoué.
Force est de constater à quel point la vie est courte, comme le relevait à juste raison erosverde. Anéantir l'un des plaisir les plus élémentaire de l’existences passagères -et des plus sain, quelqu'en soit son mode d'expression : hétérosexualité ou homosexualité s'entend- pour satisfaire un fantasme ne peut être considéré comme un simple originalité. Ce serait recevable dans le cas où il s'agirait d'une décision prise sans relation avec un tiers qui 'aurait initié à l'instar de ce que tendent à réussir certains religieux et religieuses (et combien savons-nous qu'ils sont loin d'y tous parvenir).
Ramentevez-vous JC Dusse : « elle a décidé, d’un commun accord, que c’était mieux qu’on se sépare au bout de 48 heures…. ». Anne a donc décidé d’un commun accord que c’était mieux pour nous que je devienne impuissant, qu’elle partage week-end, soirée en amoureux, vie sexuelle avec ses amants pendant que je l’attendais sagement à la maison en préparant leur chambre, repas et que je conserve une bonne situation pour lui fournir une qualité de vie à hauteur de son immense mérite…

Pour ceux qui en rêvent, qu’ils se contentent du rêve et de jeux qui tournent autour, ça vaut mieux pour eux quoiqu’ils en pensent. Et pour celle dont les maris nourrissent de telles aspirations, j’espère profondément qu’elles auront assez de cœur ou d’intelligence, ou des deux, pour ne pas se laisser entraîner à de tels excès.
Désolé pour la longueur du propos (candaul t’inquiète, il se trouve que j’ai eu le temps, mais c’est très exceptionnel et le sujet m’enrage !). Je crois avoir battu un record.

Au fait, il n’y aura pas de réponse d’Anne à vos interpellations pour les raisons sus-citées.

@pourhommebi
Pas de secret, vous attirez à vous un profil de femme déterminé (ce n’est pas une critique désobligeante) mais vous pourriez être tout aussi heureux sans avoir torpillé une partie de votre virilité. Après, il y a une forme de déni pour ne pas affronter ses propres erreurs et gérer au mieux les conséquences de ce qu’on a provoqué et/ou subi… je vous souhaite tout le bonheur possible. :P

Re: cocufiage dans une relation de domination.

PostPosté :07 févr. 2013, 06:51
par Candaul84
Belle démonstration, un peu longue, certes, mais éblouissante (qui peut le plus peut le moins ;) )

Re: cocufiage dans une relation de domination.

PostPosté :07 févr. 2013, 07:34
par 2kokins
Récit lu jusqu'au bout car il en valait la peine .
Merci .
Sofia

Re: cocufiage dans une relation de domination.

PostPosté :07 févr. 2013, 08:04
par dimupnoir31
:D Ouahhh Mohican sacré démo .... depuis quelque temps mon disque dur c'est mis en marche aussi, et en lisant tes propos, je ne peux que partager tes dires, je ne vais pas faire de paraphrases je pense que tu as raison sur toute la ligne, je me retrouve a 100% dans tes propos ( je suis un soumis en cage et bien sur cocu ..... ) que me restera t'il si ma femme décide de me planter, je resterais en cage et je chercherais une nouvelle maîtresse pour rester dans le même schémas ? ou alors on change la vision des choses .... ma Cocufieuse, n'a pas pour but de me rendre stérile, contrôler ma sexualité oui ... me mettre en cage est pour elle surtout le gage que je ne chercherais pas une autre femme; une chose de sur aussi, si je demande a enlever la cage, elle acceptera ... Heureusement pour moi .... nous jouons avant tout ....

Re: cocufiage dans une relation de domination.

PostPosté :07 févr. 2013, 08:10
par mohican
:oops: :oops: :oops: :oops: :oops: :oops:
merci! mais tout flatteur ne vit-il pas aux dépens de celui qui l'écoute ? :lol:

Re: cocufiage dans une relation de domination.

PostPosté :07 févr. 2013, 11:27
par Erosverde76
Un Mohican en grande forme (avec un peu de temps pour écrire quand même! ;) )
Il est vrai qu'avec Miss Cassandra et quelques autres hélas,, bien avant Anna, on a eu le temps de se rôder aux arguments des tenants de la solution "radicale" :evil:

Re: cocufiage dans une relation de domination.

PostPosté :27 févr. 2013, 17:30
par Erosverde76
disparition d'Anne69, le topic "décision prise" (chez les cuckolds) a été retiré et apparemment elle a disparu également de tous les topics qu'elles avait lancés dans la rubrique psycho dont celui-ci.
Il y a dû y avoir une réaction des modérateurs suivie d'une autodestruction de sa part.
En attendant qu'elle revienne un jour sous un autre pseudo, une autre Cassandra...adepte comme elle de la "solution finale" pour tous les maris dits "consentants" (qui ne sentent plus rien)
Ce qui m'énerve à chaque fois ce sont les collabos de la connerie toujours à dire," chacun est bien libre, vous êtes intolérants" nia nia nia. :evil:

Re: cocufiage dans une relation de domination.

PostPosté :28 févr. 2013, 14:31
par Candaul84
Erosverde76 a écrit :disparition d'Anne69
Il y a dû y avoir une réaction des modérateurs suivie d'une autodestruction de sa part.
L'autodestruction du programme d'Intelligence Artificielle Anne 69 est en cours. Procédure enclenchée...

Re: cocufiage dans une relation de domination.

PostPosté :18 mars 2013, 14:03
par DANALO
Surpris et decu.

Tant de propos se posant enjugement, tant d'affirmations sans l'ombre d'un fondement qu'un etrange parti prit, pour des gens frequentant un forum qui est avant tout un lieu de libre expression.

y a t'il un medecin par ici oour etayer ces affirmations ?
y a t'il un psy qui aurait une demarche aussi affirmative et destructrice par rapport au recit de ce couple ?
Non, car le medecin dirait... On ne sait pas vraiment.
et le psy dirait que le bonheur prend bien des formes.

je me garderai donc de juger Anne et son mari.
et je vous prie de croire que je n'ai rien contre vous ne vous connaissant pas.

Mais ....
vous avez beau dire, j'ai ete choque pas ce post, assez violent dans ses propos critiques, qui contredit l'image d'ouverture d'esprit que vehicule ce site.

Re: cocufiage dans une relation de domination.

PostPosté :18 mars 2013, 16:19
par Candaul84
DANALO a écrit :Mais ....
vous avez beau dire, j'ai été choque pas ce post, assez violent dans ses propos critiques, qui contredit l'image d'ouverture d'esprit que véhicule ce site.
Le tout est de savoir, où, en tant qu'être humain, vous placez les limites de votre ouverture d'esprit ... :?
Ouverture d'esprit ne veut pas dire donner un blanc seing à tout de qui peut se dire ou se faire. Nous avons chacun notre esprit critique qui nous permet de juger, et de dire ouvertement ce que l'on pense d'une pratique, surtout si elle nous semble dangereuse. :(

Re: cocufiage dans une relation de domination.

PostPosté :19 mars 2013, 09:03
par reverencieux
Candaul84 a écrit :
DANALO a écrit :Mais ....
vous avez beau dire, j'ai été choque pas ce post, assez violent dans ses propos critiques, qui contredit l'image d'ouverture d'esprit que véhicule ce site.
Le tout est de savoir, où, en tant qu'être humain, vous placez les limites de votre ouverture d'esprit ... :?
Ouverture d'esprit ne veut pas dire donner un blanc seing à tout de qui peut se dire ou se faire. Nous avons chacun notre esprit critique qui nous permet de juger, et de dire ouvertement ce que l'on pense d'une pratique, surtout si elle nous semble dangereuse. :(


Bien dit CANDAUL84... pour moi c'est la conclusion qui clôt le débat