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Nous comptons sur votre participation enthousiaste pour échanger de manière constructive sur cette pratique singulière qu'est le candaulisme. Qu'il s'agisse de témoignages personnels, de questions sur les techniques à adopter, les limites à respecter, les plaisirs à explorer ou encore les éventuelles difficultés à surmonter, toute contribution permettra d'enrichir notre réflexion commune sur ce sujet passionnant.

Que vous soyez candauliste occasionnel, candauliste convaincu ou simple curieux, votre avis nous intéresse. Racontez-nous comment vous en êtes arrivé à vouloir partager l'intimité de votre partenaire, ce que vous en retirez comme satisfactions, les sentiments que cela éveille en vous. Interrogez-nous sur les aspects qui vous semblent obscurs ou problématiques. Ensemble, nous parviendrons à dissiper bien des malentendus au sujet de cette pratique et à en comprendre toutes les subtilités.

Le candaulisme est une facette de la sexualité humaine qui mérite d'être considérée sans préjugés ni tabous. C'est ce à quoi nous nous employons dans cette section, avec comme seul mot d'ordre la liberté d'expression et l'ouverture d'esprit. Alors, que les discussions les plus franches et les confidences les plus brûlantes commencent ! Nous sommes ici pour écouter, conseiller, rassurer et surtout partager notre goût pour le candaulisme.
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#2601257
Deux artistes, deux langues, on augmente le niveau de difficulté !

String et Mylène Farmer - Stolen Car

[Couplet 1 : Sting]
Late at night in summer heat
Expensive car, empty street
There's a wire in my jacket, this is my trade
It only takes a moment, don't be afraid
I can hotwire an ignition like some kind of star
I'm just a poor boy in a rich man's car

[Couplet 2 : Mylène Farmer]
Et le moteur s'allume enfin
Nos vies s'enlacent
And we drive into the night
Oh, le cuir doux s'en mêle
Affole ton imagination
Je te vois déjà
Dans une autre situation
Tu es company director
Une vie de famille
J'ai ce feeling qu'il y a bien plus de choses à dire

[Pré-refrain : Mylène Farmer & Sting]
(There's some kind of complication)
Il lui dit
(He's alone)
(Spends the night with his lover)
Il y a des traces
(Of her cologne)
Tous les mots de sa maîtresse
A l'oreille sans détour
Comme une chanson d'amour

[Refrain : Mylène Farmer & Sting]
Please take me dancing tonight
I've been all on my own
Les promesses d'un jour, d'un soir
Je les entends comme un psaume
I'm just a prisoner of love
Prisonnières de mes failles
Take me dancing
Please take me dancing tonight

[Couplet 3 : Mylène Farmer]
Imagine ta femme
Sa vie glisse entre ses doigts
Il y a une règle : être chasseur ou bien la proie
Il lui dira je rentre tard, ses affaires, partir à Rome

[Pré-refrain : Sting & Mylène Farmer]
But there's more than a suspicion
In this lingering cologne
(Et les enfants feront la tete)
And she runs a traffic light
And she drives into the night

[refrain : Mylène Farmer & Sting]
Please take me dancing tonight
I've been all on my own
Les promesses d'un jour d'un soir
Je les entends encore
I'm just a prisoner of love
Prisonnières de mes failles
Take me dancing
Please take me dancing tonight
#2601263
"Labios compartidos" ("Lèvres partagées") du groupe mexicain Manà.

Uh-uh, eh-yeah
Amor mío
Si estoy debajo del vaivén de tus piernas
Si estoy hundido en un vaivén de caderas
Esto es el cielo, es mi cielo
Amor fugado
Me tomas, me dejas, me exprimes y me tiras a un lado
Te vas a otros cielos y regresas como los colibrís
Me tienes como un perro a tus pies
Otra vez mi boca insensata
Vuelve a caer en tu piel
Vuelve a mí tu boca y provoca
Vuelvo a caer de tus pechos a tu par de pies
Labios compartidos, labios divididos, mi amor
Yo no puedo compartir tus labios
Que comparto el engaño y comparto mis días y el dolor
Ya no puedo compartir tus labios
Oh amor, oh amor compartido
Amor mutante
Amigos con derecho y sin derecho de tenerte siempre
Y siempre tengo que esperar paciente
El pedazo que me toca de ti
Relámpagos de alcohol
Las voces solas lloran en el sol, eh
Mi boca en llamas torturada
Te desnudas angelada, luego te vas
Otra vez mi boca insensata
Vuelve a caer en tu piel de miel
Vuelve a mí tu boca, duele
Vuelvo a caer de tus pechos a tu par de pies
Labios compartidos, labios divididos, mi amor
Yo no puedo compartir tus labios
Que comparto el engaño y comparto mis días y el dolor
Ya no puedo compartir tus labios
Que me parta un rayo
Que me entierre el olvido mi amor
Pero no puedo más compartir tus labios, compartir tus besos
Labios compartidos
Uh-oh-oh-yeh
Te amo con toda mi fe, sin medida
Te amo aunque estés compartida
Tus labios tiene el control
Te amo con toda mi fe, sin medida
Te amo aunque estés compartida
Tus labios tienen el control
Y sigues tú con el control
Bri, FloetSergio a liké
#2601271
Je ne maîtrise pas la langue de nos amis hispaniques, et n’ai pas eu la chance gouter celle de leurs femmes.

Je vais donc rester en France, avec « Serge Reggiani - Le lit de madame »

Mon patron a la barbiche
De Badinguet
C'est un gogo de Labiche
Ventru et gai
Ma patronne est pudibonde
Mais cette ascète
A la cuisse vagabonde
De cinq à sept

Mille huit cent quatre-vingt-seize
Je suis loufiat
Dans la bourgeoisie française
Qui se fie à
La moralité, la Bourse
La religion
A la revanche en pantoufles
Dans le salon

Mais dans le lit de Madame
Moi, sans gages et sans livrée
J'improvise sur la gamme
Des sous-fifres délivrés
Je lui fais tout un programme
Gravelotte, La crimée
Oui, dans le lit de Madame
Il faut me voir m'escrimer
Il faut me voir m'exprimer
Je suis mirebalais, Madame
Je guéris le vague à l'âme
Des patronnes déprimées

Tous les soirs, je sers la soupe
Veste et gilet
Et je bois dans chaque coupe
Du petit lait
Les convives gras, eux, fondent
Pour l'emprunt russe
Lancent toutes les secondes
"A mort Dreyfus!"

Toutes ces brebis poussives
D'Edouard Drumont
Quand vient l'heure digestive
Haussent le ton
"Vive la France de naguère
Des fleurs de lys
Prête pour gagner la guerre
De soixante-dix !"

Mais dans le lit de Madame
Moi, j'oublie leurs simagrées
Je lui fais de la réclame
Pour le corps des immigrés
Je lui montre Notre-Dame
Côté flèche, sans flancher
Oui, dans le lit de Madame
Il faut me voir m'épancher
Il faut me voir dimancher
Ces semaines de Madame
Et changer, je le proclame
L'ordre de la société {x2}
Alessio, Dionysos06, Bri et 1 autres a liké
#2601284
Si l’occasion se présente, je tacherais de parfaire mon éducation @Dionysos06

Je ne crois pas avoir posté « Charles Aznavour - marie quand tu t’en vas  » ?

Marie, quand tu t'en vas
Tous mes soleils se cachent
Et mon ciel s'obscurcit
Les ombres font des tâches
Sur les murs de mes nuits
Marie, quand tu t'en vas
Les ruisseaux se tarissent
L'oiseau quitte son nid
Les bourgeons dépérissent
Avant d'avoir fleuri
Marie
Marie quand tu t'en vas
Marie, quand tu t'en vas
Tout vieillit en mon être
Et je meurs mille vies
Derrière ma fenêtre
À te voir avec lui
Marie, quand tu t'en vas
Dans la longue voiture
Blanche décapotée
Pour vivre l'aventure
En me laissant crever
Marie
Marie quand tu t'en vas
Marie, quand tu reviens
Avec ton maquillage
Qui coule par endroit
Des plis à ton corsage
Jambes nues, sans tes bas
Marie quand tu reviens
Insouciante et sans honte
Je fais celui qui croit
Tout ce que tu racontes
J'ai trop peur qu'une fois
Marie
Marie
Tu ne reviennes pas
Marie quand tu t'en vas
Dionysos06, Bri, alfonso et 1 autres a liké
#2601313
Un peu de lâcher-prise svp :oops: 0=) lol

you don't own me Grace feat. g-eazy paroles

You don't own me
You don't own me

Woah, let's go
But I'm Gerald and I can always have just what I want
She's that baddest I would love to flaunt
Take her shopping, you know Yves Saint Laurent
But nope, she ain't with it though
All because she got her own dough
Boss bossed if you don't know
She could never ever be a broke ho

You don't own me
I'm not just one of your many toys
You don't own me
Don't say I can't go with other boys

Don't tell me what to do
And don't tell me what to say
Please, when I go out with you
Don't put me on display

You don't own me
Don't try to change me in any way
You don't own me
Don't tie me down 'cause I'd never stay

Don't tell me what to do
And don't tell me what to say
Please, when I go out with you
Don't put me on display

R-r-r-really though, honestly
I get bored of basic bitches
She's the baddest, straight up vicious, texting her asking her
If she's alone and if she'd sent some pictures, she said no (what)
Well goddamn, she said come over and see it for yourself
Never asking for your help, independent woman
She ain't for the shelf
No, she's the one
Smoke with her till the weed is gone
Stayin' up until we see the sun
Baddest ever, I swear she do it better than I've ever seen it done
Never borrow, she ain't ever loan
That's when she told me she ain't never ever ever ever gonna be owned

I don't tell you what to say
I don't tell you what to do
So just let me be myself
That's all I ask of you
I'm young and I love to be young
I'm free and I love to be free
To live my life the way I want
To say and do whatever I please

Hey hey (you don't own me) oh, no
Oh no no
Hey no no no
Don't you, don't
You don't own me
Na na na na
You don't own me (easy)
You don't own me
#2601318
Le lâcher prise ne sera pas pour Carrie Underwood qui est très fâchée dans « Before he cheats ». Pauvre voiture qui n’avait rien demandé.

Right now, he's probably slow dancin'
With a bleached-blond tramp and she's probably gettin' frisky
Right now, he's probably buyin' her some fruity little drink
'Cause she can't shoot whiskey
Right now, he's probably up behind her with a pool-stick
Showin' her how to shoot a combo
And he don't know

I dug my key into the side of his pretty little souped-up four-wheel drive
Carved my name into his leather seats
I took a Louisville slugger to both headlights
I slashed a hole in all four tires
Maybe next time he'll think before he cheats

Right now, she's probably up singing some
White-trash version of Shania karaoke
Right now, she's probably sayin' "I'm drunk"
And he's a-thinkin' that he's gonna get lucky
Right now, he's probably dabbin' on
Three dollars worth of that bathroom Polo
Oh, and he don't know

That I dug my key into the side of his pretty little souped-up four-wheel drive
Carved my name into his leather seats
I took a Louisville slugger to both headlights
I slashed a hole in all four tires
Maybe next time he'll think before he cheats

I might have saved a little trouble for the next girl
A-'cause the next time that he cheats
Oh, you know it won't be on me
No, not on me

'Cause I dug my key into the side of his pretty little souped-up four-wheel drive
Carved my name into his leather seats
I took a Louisville slugger to both headlights
I slashed a hole in all four tires
Maybe next time he'll think before he cheats

Oh, maybe next time he'll think before he cheats
Oh, before he cheats
Oh-oh
Dionysos06, Bri, joliefeline et 1 autres a liké
#2601447
Elle pensait être l’officielle… mais elle découvrait qu’elle n’était que la maîtresse

« Il avait les mots »de Sheryfa Luna

Il était vraiment plus âgé que moi
Je suis tout bêtement tombée dans ses bras
Par lui j'ai découvert ce que j'connaissais pas
Il semblait sincère, je l'aimais pour ça

Ce qui m'a toujours dérangé, est que rarement
Le soir je pouvais le capter
Mais dès qu'il me parlait, je la fermais
Il avait les mots
M'a rendue accro
Je voyais déjà l'avenir dans ses bras

Il avait les mots
M'a rendue accro
Je ne savais pas que je ne le connaissais pas
Il avait les mots

Je n'avais plus de vie
Je ne pensais qu'à lui
Même si j'ai cramé que souvent il mentait
Il se perdait dans ce qu'il me racontait
Se trompait de nom quand il disait qu'il m'aimait
Et je supportais, je pardonnais

Dans sa caisse j'ai trouvé des jouets
J'ai grillé que son ex continuait de l'appeler
Mais qu'est-ce qu'il cachait?
Je le découvrais

Il avait les mots
M'a rendue accro
Je voyais déjà l'avenir dans ses bras
Il avait les mots
M'a rendue accro
Je ne savais pas que je ne le connaissais pas
Il avait les mots

Je l'ai suivi chez lui, bête de jardin et chien de compagnie
Putain de maison, on s'imagine tout de suite la vie de famille
Pendant tout ce temps
J'étais dans le faux, j'étais dans le faux

Sa femme m'a surprise
Elle est tout de suite venue m'avouer
Que je n'étais pas la première conne avec qui il s'amusait
Pendant tout ce temps
J'étais dans le faux, j'étais dans le faux

Ce qui m'a toujours dérangé est que rarement
Le soir je pouvais le capter
Mais je m'en doutais, mais je la fermais

Il avait les mots
M'a rendue accro
Je voyais déjà l'avenir dans ses bras
Il avait les mots
M'a rendue accro
Je ne savais pas que je ne le connaissais pas
Il avait les mots
#2601489
Le titre est explicite…

« ou et avec qui tu m’aimes - Pascal Obispo »

Ca ressemble
A une histoire d'A.....
Où personne
Ne dit la lettre qu'il a
Ça ressemble
Au temps qu'il fera
Mais personne
Ne sait le temps qu'il faudra

Et je me demande
Où et avec qui tu m'aimes
On pourrait se méprendre
Dis-moi où et avec qui tu m'aimes
Est ce que ça ressemble
A de l'amour dis moi
Si j'accepte...
Si j'accepte...
Si j'accepte...
Si j'accepte...
Dis moi...

Ça ressemble
A un histoire de ...
Mais personne
Ne dit qu'il a envie de
Ça ressemble
Mais c'est plus que ça
Où tu vas
Ça l'histoire ne le dit pas

Et je me demande
Où et avec qui tu m'aimes
On pourrait se méprendre
Dis-moi où et avec qui tu m'aimes
Est ce que ça ressemble
A de l'amour dis moi
Si j'accepte...
Si j'accepte...
Si j'accepte...
Si j'accepte...
Dis moi...

Qui d'autre que moi
Te fait du mal, si mal
Qui d'autre pourrait
Te faire du mal
Aussi mal que moi

Et je me demande
Où et avec qui tu m'aimes
On pourrait se méprendre
Dis-moi où et avec qui tu m'aimes

Et je me demande
Où et avec qui tu m'aimes
On pourrait se méprendre
Dis-moi où et avec qui tu m'aimes
Est ce que ça ressemble
A de l'amour dis moi
Si j'accepte...
Si j'accepte...
Si j'accepte...
Si j'accepte...
Dis moi...

Et je me demande
Si j'accepte...
Si j'accepte...
Si j'accepte...
Si j'accepte...
Et je me demande...
Dionysos06, joliefeline, sergio et 1 autres a liké
#2601516
N’est-ce pas?

Je reviens vers Oldelaf, chanteur sur j’aime beaucoup, qui nous raconte une histoire belle. Faire les amants à Deauville, souvenir personnel.

« Oldelaf - la belle histoire »

Tu arrives pour la chercher
La juste en bas de chez elle
Elle descend l'escalier
Puis elle sort sur la passerelle

Tu brandis les mille roses
Que t'as cueillis à la pelle
Elle rit, te saute au cou
Tu fais tourner ses dentelles

Il n'y a pas un seul instant
Où elle regarde en arrière
Aucun doute, aucun tourment
Vous filer comme la lumière

Ah, la belle histoire
Vous alliez faire quoi?
Demain, ce soir
Je ne sais pas

Tu l'emmène cheveux au vent
Dans ta belle automobile
Elle pose sa tête doucement
Sur ton épaule docile

Vous irez faire les amants
Dans un hôtel à Deauville
Vous vous marirez surement
Ca vous paraît si facile

Il n'y a pas un seul instant
Où elle regarde en arrière
Aucun doute, aucun tourment
Vous filer comme la lumière

Ah, la belle histoire
Vous alliez faire quoi?
Demain, ce soir
Je ne sais pas

Ouais Seulement moi
Moi ça me saoule un peu
Pas tant que je sois vieux jeu
Mais moi

Moi je trouve le truc infâme
Parce que rappelons-le
Cette fille qui te rend heureux
C'est quand même ma femme

Ah, la belle histoire
Vous alliez faire quoi?
Demain, ce soir
Je ne sais pas

Ah, la belle histoire
Vous alliez faire quoi?
Demain, ce soir
Je ne sais pas
joliefeline, Dionysos06, sergio et 1 autres a liké
#2601548
felindargile a écrit :N’est-ce pas?

Je reviens vers Oldelaf, chanteur sur j’aime beaucoup, qui nous raconte une histoire belle. Faire les amants à Deauville, souvenir personnel.

« Oldelaf - la belle histoire »

Tu arrives pour la chercher
La juste en bas de chez elle
Elle descend l'escalier
Puis elle sort sur la passerelle

Tu brandis les mille roses
Que t'as cueillis à la pelle
Elle rit, te saute au cou
Tu fais tourner ses dentelles

Il n'y a pas un seul instant
Où elle regarde en arrière
Aucun doute, aucun tourment
Vous filer comme la lumière

Ah, la belle histoire
Vous alliez faire quoi?
Demain, ce soir
Je ne sais pas

Tu l'emmène cheveux au vent
Dans ta belle automobile
Elle pose sa tête doucement
Sur ton épaule docile

Vous irez faire les amants
Dans un hôtel à Deauville
Vous vous marirez surement
Ca vous paraît si facile

Il n'y a pas un seul instant
Où elle regarde en arrière
Aucun doute, aucun tourment
Vous filer comme la lumière

Ah, la belle histoire
Vous alliez faire quoi?
Demain, ce soir
Je ne sais pas

Ouais Seulement moi
Moi ça me saoule un peu
Pas tant que je sois vieux jeu
Mais moi

Moi je trouve le truc infâme
Parce que rappelons-le
Cette fille qui te rend heureux
C'est quand même ma femme

Ah, la belle histoire
Vous alliez faire quoi?
Demain, ce soir
Je ne sais pas

Ah, la belle histoire
Vous alliez faire quoi?
Demain, ce soir
Je ne sais pas


Un merveilleux souvenir pour toi mon coeur
Je me souviens que tu m’a montré l’hôtel où vous aviez passé ces deux nuits :oops:
#2601569
Oui, un très bon souvenir je l’avoue sans peine…

Je continuerais avec une de mes chansons favorites. Pas d’infidélité ici, juste un acte manqué… excusez moi pour cette incartade, mais peut être que la situation vous parlera quand même (a moi, tant !)

« Michel Sardou - tu te reconnaîtras »

Je n'me suis jamais trouvé beau, c'est un complexe qui n's'en va pas
Alors je m'en sors par un mot, quelquefois drôle, quelquefois pas.
Pourtant, je sais ma préférence, je connais celle qu'il me fallait
Mais je n'ai pas tenté ma chance, rien dit de ce qu'elle attendait.
Ce soir-là, tu étais très blonde, un feutre noir, un manteau long.
On s'est entrevus une seconde, tu dînais avec un garçon.
Dans cette seconde, tu m'as souri, je t'ai trouvée belle à mourir
Mais nous n'avons rien pu nous dire.
Peut-être ai-je d'ailleurs mal compris.

C'ètait un restaurant d'hôtel, les tables éclairées aux chandelles.
Tu étais à dix pas de moi mais c'est dans tout c'que je n'dis pas
Que tu te reconnaîtras, que tu te reconnaîtras
Et c'est dans tout c'que je n'ose pas
Que tu me reconnaîtras, que tu me reconnaîtras.

J'ai quitté la salle en premier, je sais que tu m'as vu partir.
J'aurais aimé me retourner, mais qu'aurais-je trouvé à te dire?
J'ai vu que l'homme prenait ta main, je l'ai haï du fond du cœur.
J'ai bien compris qu'il n'était rien, sinon ton accompagnateur.

C'était un restaurant de nuit, les tables éclairées aux bougies.
Tu étais à dix pas de moi mais c'est dans tout c'que je n'dis pas
Que tu te reconnaîtras, que tu te reconnaîtras
Et c'est dans tout c'que je n'ose pas
Que tu me reconnaîtras, que tu me reconnaîtras.

Ce soir-là, tu étais très blonde, un feutre noir, un manteau long.
On s'est entrevus une seconde, tu dînais avec un garçon.
Dans cette seconde tu m'as souri, je t'ai trouvée belle à mourir.
Peut-être aurai-je, pour te le dire, un prochain soir dans cette vie

Mais c'est dans tout c'que je n'dis pas
Que tu te reconnaîtras, que tu te reconnaîtras
Et c'est dans tout c'que je n'ose pas
Quetu me reconnaîtras, que tu me reconnaîtras.
joliefeline, Dionysos06, sergio et 1 autres a liké
#2601781
Le triangle amoureux, sujet un peu connexe mais pas si rare dans les relations candaulistes…

Ici vu par Fredericks, Goldman et Jones dans « Je l’aime aussi »

On devrait pas croiser dans les rues
Les beaux regards des belles inconnues
Surtout ne plus entendre les voix
De ces sirènes aux parfums hors la loi
J'ai pas tué, pas nié, pas volé
Pas même réussi à regretter
Quand j'suis contre elle, c'est pas contre toi
Et quand on aime, d'abord, on n'compte pas
On pardonne un jour tous les faits de guerre
On n'oublie guère les effets de l'amour

Banale histoire anormale, amorale
Illégal écart entre bien et mal
Belle et blasphème la même nouvelle
Primo je t'aime, t'aime

Mais qu'y puis-je si j'l'aime aussi ?
On n'aura jamais de train pour l'amour
Jamais d'horaires, de rails, sans détours,
La vie, j'l'aime aussi
Et Rome sermonne et clochers carillonnent
Y en a pourtant tant qui n'aiment personne

Si l'homme occidental est monogame
Sait-on si l'amour l'est aussi ?
Pas loin d'ici, à quelques kilomètres
L'on dit que le "game est poly"
Jules et Jim et Jeux interdits
Quand les musiques en trio sont jolies
Dites-moi qui, qui mérite ici
L'exclusivité de toute une vie ?

Banale histoire anormale, amorale
Illégal écart entre bien et mal
Belle et blasphème la même nouvelle
Primo je t'aime, t'aime

Mais qu'y puis-je si j'l'aime aussi
On n'aura jamais de train pour l'amour
Jamais d'horaires, de rails sans détours,
La vie, j'l'aime aussi
Et Rome sermonne et clochers carillonnent
Y en a pourtant tant qui n'aime personne

La vie, j'l'aime aussi
Dans les marées basses du manque d'amour
Bénis les vivants même à double tour d'envie
J'l'aime aussi
Où et quand, à qui, de quoi s'excuser
Y en a tant qui haïssent à volonté
joliefeline, Dionysos06, sergio et 1 autres a liké
#2601787
Miossec - "L'infidelite"

Tu ne crois pas qu'il faudrait quand même passer l'éponge
Te rendre compte que tout ça c'est du passé
Mais toi, tous les jours, tous les jours tu y songes
Tu tournes, retournes cette histoire insensée
Et à force, tu vois moi ça me ronge
Même si d'accord j'ai un peu déconné
Regarde-moi là, regarde-moi là je m'allonge
Et je t'embrasse même la plante des pieds
Elle n'était même pas belle, elle était même un peu conne
Et d'ailleurs je n'ai plus le moindre souvenir de sa personne
Elle n'était même pas belle, elle n'était même pas bonne

Et d'ailleurs je n'ai plus la moindre idée de sa personne
Tu vois bien que je ne te raconte pas de mensonges
Je t'avoue même la stricte vérité
Faudrait quand même que tu passes un jour l'éponge
Parce que là, c'est toi qui est en train de nous le faire payer
Et puis, j'aimerais tant que tu songes
Que je ne l'ai jamais au fond vraiment désirée
Alors fais-moi plaisir, allez vas-y prononce
Dis-moi que je ne suis pas qu'un simple enculé
#2601790
Jacques Brel - Le Moribond

Adieu l'Émile, je t'aimais bien
Adieu l'Émile, je t'aimais bien, tu sais
On a chanté les mêmes vins
On a chanté les mêmes filles
On a chanté les mêmes chagrins
Adieu l'Émile, je vais mourir

C'est dur de mourir au printemps, tu sais
Mais je pars aux fleurs la paix dans l'âme
Car vu que tu es bon comme du pain blanc
Je sais que tu prendras soin de ma femme

Je veux qu'on rie, je veux qu'on danse
Je veux qu'on s'amuse comme des fous
Je veux qu'on rie, je veux qu'on danse
Quand c'est qu'on me mettra dans le trou

Adieu Curé, je t'aimais bien
Adieu Curé, je t'aimais bien, tu sais
On n'était pas du même bord
On n'était pas du même chemin
Mais on cherchait le même port
Adieu Curé, je vais mourir

C'est dur de mourir au printemps, tu sais
Mais je pars aux fleurs la paix dans l'âme
Car vu que tu étais son confident
Je sais que tu prendras soin de ma femme

Je veux qu'on rie, je veux qu'on danse
Je veux qu'on s'amuse comme des fous
Je veux qu'on rie, je veux qu'on danse
Quand c'est qu'on me mettra dans le trou

Adieu l'Antoine, je t'aimais pas bien
Adieu l'Antoine, je t'aimais pas bien, tu sais
J'en crève de crever aujourd'hui
Alors que toi tu es bien vivant
Et même plus solide que l'ennui
Adieu l'Antoine, je vais mourir

C'est dur de mourir au printemps, tu sais
Mais je pars aux fleurs la paix dans l'âme
Car vu que tu étais son amant
Je sais que tu prendras soin de ma femme

Je veux qu'on rie, je veux qu'on danse
Je veux qu'on s'amuse comme des fous
Je veux qu'on rie, je veux qu'on danse
Quand c'est qu'on me mettra dans le trou

Adieu ma femme, je t'aimais bien
Adieu ma femme, je t'aimais bien, tu sais
Mais je prends le train pour le Bon Dieu
Je prends le train qui est avant le tien
Mais on prend tous le train qu'on peut
Adieu ma femme, je vais mourir

C'est dur de mourir au printemps, tu sais
Mais je pars aux fleurs les yeux fermés, ma femme
Car vu que je les ai fermés souvent
Je sais que tu prendras soin de mon âme

Je veux qu'on rie, je veux qu'on danse
Je veux qu'on s'amuse comme des fous
Je veux qu'on rie, je veux qu'on danse
Quand c'est qu'on me mettra dans le trou
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#2601791
Merci pour ces découvertes !

Allons un instant au Québec, voulez-vous? Les femmes n’y serons pas plus fidèles qu’ailleurs; la preuve :

« Fred Pellerin - Unetelle »

Unetelle niaise avec untel
a niaise avec unetelle itou
c’est sûr que ça s’passe par en-dessous, à s’cache
a voudrait pas qu’son chum le sache

y ont d’l’air d’un beau petit couple modèle
y s’font des soupers à la chandelle
même que ma blonde les trouve ben beaux
depuis c’temps-là, j’ai frette dans le dos

unetelle baise avec untel
a baise avec unetelle itou
c’est sûr que ça s’passe par en dessous, à s’cache
y faudrait pas qu’son chum le sache

ca briserait leur p’tit couple modèle
Ça mettrait le feu à leurs chandelles
même que mon ex les trouve ben beaux
depuis ce temps-là j’ai le cœur gros

unetelle niaise avec sa vie
a niaise avec la mienne itou
c’est sûr que ça s’passe par en dessous, à s’cache
y aurait peut-être pas fallu que je le sache

parlez-moi pus des couples modèles
#2601792
Toujours de Brassens, "La fessée" que j'aime particulièrement.

La veuve et l'orphelin quoi de plus émouvant?
Un vieux copain d'école étant mort sans enfants
Abandonnant au monde une épouse épatante
J'allai rendre visite à la désespérée
Et puis ne sachant plus où finir ma soirée
Je lui tins compagnie dans la chapelle ardente
Pour endiguer ses pleurs pour apaiser ses maux
Je me mis à blaguer à sortir des bons mots
Tous les moyens sont bons au médecin de l'âme
Bientôt par la vertu de quelques facéties
La veuve se tenait les côtes Dieu merci
Ainsi que des bossus tous deux nous rigolâmes
Ma pipe dépassait un peu de mon veston
Aimable elle m'encouragea Bourrez-la donc
Qu'aucun impératif moral ne vous arrête
Si mon pauvre mari détestait le tabac
Maintenant la fumée ne le dérange pas
Mais où diantre ai-je mis mon porte-cigarettes?
A minuit d'une voix douce de séraphin
Elle me demanda si je n'avais pas faim
Ça le ferait-il revenir ajouta-t-elle
De pousser la piété jusqu'à l'inanition
Que diriez-vous d'une frugale collation?
Et nous fîmes un petit souper aux chandelles
Regardez s'il est beau Dirait-on point qu'il dort
Ce n'est certes pas lui qui me donnerait tort
De noyer mon chagrin dans un flot de champagne
Quand nous eûmes vidé le deuxième magnum
La veuve était émue nom d'un petit bonhomm'
Et son esprit se mit à battre la campagne
Mon Dieu ce que c'est tout de même que de nous
Soupira-t-elle en s'asseyant sur mes genoux
Et puis ayant collé sa lèvre sur ma lèvre
Me voilà rassurée fit-elle j'avais peur
Que sous votre moustache en tablier d'sapeur
Vous ne cachiez coquettement un bec-de-lièvre
Un tablier d'sapeur ma moustache pensez
Cette comparaison méritait la fessée
Retroussant l'insolente avec nulle tendresse
Conscient d'accomplir somme toute un devoir
Mais en fermant les yeux pour ne pas trop en voir
Paf j'abattis sur elle une main vengeresse
Aïe vous m'avez fêlé le postérieur en deux
Se plaignit-elle et je baissai le front piteux
Craignant avoir frappé de façon trop brutale
Mais j'appris par la suite et j'en fus bien content
Que cet état de chose durait depuis longtemps
Menteuse la fêlure était congénitale
Quand je levai la main pour la deuxième fois
Le cœur n'y était plus j'avais perdu la foi
Surtout qu'elle s'était enquise la bougresse
Avez-vous remarqué que j'avais un beau cul?
Et ma main vengeresse est retombée vaincue
Et le troisième coup ne fut qu'une caresse
#2601800
Toujours du merveilleux Brassens, un titre peu connu et rarement entendu "La Nymphomane".

Mânes de mes aïeux, protégez-moi, bons mânes !
Les joies charnelles me perdent,
La femme de ma vie, hélas ! est nymphomane,
Les joies charnelles m'emmerdent.
Sous couleur de me donner une descendance,
Les joies charnelles me perdent,
Dans l'alcôve elle me fait passer mon existence,
Les joies charnelles m'emmerdent.
J'ai beau demander grâce, invoquer la migraine,
Les joies charnelles me perdent,
Sur l'autel conjugal, implacable, elle me traîne,
Les joies charnelles m'emmerdent.
Et je courbe l'échine en déplorant, morose,
Les joies charnelles me perdent,
Qu'on trouve plus les enfants dans les choux, dans les roses,
Les joies charnelles m'emmerdent.
Et je croque la pomme, après quoi, je dis pouce.
Les joies charnelles me perdent,
Quand la pomme est croquée, de plus belle ell' repousse,
Les joies charnelles m'emmerdent.
Métamorphose inouïe, métempsychose infâme,
Les joies charnelles me perdent,
C'est le tonneau des Danaïdes changé en femme,
Les joies charnelles m'emmerdent.
J'en arrive à souhaiter qu'elle se dévergonde,
Les joies charnelles me perdent,
Qu'elle prenne un amant ou deux qui me secondent,
Les joies charnelles m'emmerdent.
Or, malheureusement, la bougresse est fidèle,
Les joies charnelles me perdent,
Pénélope est une roulure à côté d'elle,
Les joies charnelles m'emmerdent.
Certains à coups de dents creusent leur sépulture,
Les joies charnelles me perdent,
Moi j'use d'un outil de tout autre nature,
Les joies charnelles m'emmerdent.
Après que vous m'aurez emballé dans la bière,
Les joies charnelles me perdent,
Prenez la précaution de bien sceller la pierre,
Les joies charnelles m'emmerdent. (bis)
Car, même mort, je devrais céder à ses rites,
Les joies charnelles me perdent,
Et mes os n'auraient pas le repos qu'ils méritent,
Les joies charnelles m'emmerdent.
Qu'on m'incinère plutôt ! Elle n'osera pas descendre,
Les joies charnelles me perdent,
Sacrifier à Vénus, avec ma pauvre cendre,
Les joies charnelles m'emmerdent.
Mânes de mes aïeux, protégez-moi, bons mânes !
Les joies charnelles me perdent,
La femme de ma vie, hélas ! est nymphomane,
Les joies charnelles m'emmerdent.
#2601814
Que de découvertes !

Je continue avec « Thomas Fersen - la chandelle » - peut être pas de l’infidélité, ceci dit-

Nous sommes trois
Elle, lui, moi
Moi, lui, elle
Et je tiens la chandelle

Un baiser les boutonne
Un baiser les unit
Ma petite personne
Fait le jour et la nuit
Dans les moments de gêne
Je détourne les yeux
Quand ça devient obscène
Je tousse un peu

Nous sommes trois
Elle, lui, moi
Moi, lui, elle
Et je tiens la chandelle

Je ne compte pas le chat
Car le chat est eunuque
Il préfère à tout ça
S'enrouler sur ma nuque
Et pendant qu'il ronronne
Moi je me sens de trop
C'est à cause de ma trogne
Qui effraie les oiseaux
Nous sommes trois
Elle, lui, moi
Moi, lui, elle
Et je tiens la chandelle

Et pourtant j'me sens mûr
Pour la belle aventure
Et j'irai à Cythère
Malgré le mal de mer
Je me dis qu'un de ces jours
Je passerai le flambeau
Et j'prendrai le paquebot
Pour la belle vie d'amour...

... Mais je tiens la chandelle
Qui tremblote sous la flotte
Car le temps s'adoucit
Il va chercher des clopes
Et ça sent le roussi
Quant à elle, ben, elle est myope
Et j'me fais du souci
J'ai bien peur qu'elle clabote
Ma pauvre bougie

Nous sommes trois
Elle, lui, moi
Moi, lui, elle
Et je tiens la chandelle
Elle est morte
La pâlotte
Quand il a claqué la porte

Cependant je serais fier
Que ma chanson éclaire
De sa lumière blême
Deux inconnus qui s'aiment
Nous serions trois
Elle, lui, moi
Moi, lui, elle
Je tiendrais la chandelle
#2601827
Très sympa tous ces titres compilés ici. Je relance avec cette très belle mélodie qu'est "Part time lover" de Steve Wonder.

Call up, ring once, hang up the phone
To let me know you made it home
Don't want nothing to be wrong with part-time lover
If she's with me i'll blink the lights
To let you know tonight's the night
For me and you my part-time lover
We are undercover passion on the run
Chasing love up against the sun
We are strangers by day, lovers by night
Knowing it's so wrong, but feeling so right
If i'm with friends and we should meet
Just pass me by, don't even speak
Know the word's "discreet" when part-time lovers
But if there's some emergency
Have a male friend to ask for me
So then she won't peek its really you my part-time lover
We are undercover passion on the run
Chasing love up against the sun
We are strangers by day, lovers by night
Knowing it's so wrong, but feeling so right
We are undercover passion on the run
Chasing love up against the sun
We are strangers by day, lovers by night
Knowing it's so wrong, but feeling so right
I've got something that I must tell
Last night someone rang our doorbell
And it was not you my part-time lover
And then a man called our exchange
But didn't want to leave his name
I guess that two can play the game
Of part-time lovers
You and me, part-time lovers
But, she and he, part-time lovers
#2601833
Merci,

Et moi je relance avec ce bijou « Charles Aznavour - Vous et tu »

Vous êtes chère grande artiste
La plus charmante des amis
Et l'hôtesse la plus exquise
Que n'ait jamais connue Paris

Chez vous c'est toujours table ouverte
On y côtoie le monde entier
Des diplomates et des poètes
Mais les mondanités passées

Libérée de ton enveloppe
Tu deviens dans l'intimité
La plus formidable salope
Qu'une mère n'ait enfantée

Je sais que vous
Je sais que tu
Vous que j'admire
Toi qui m'attires
Je sais que vous
Je sais que tu
Es respectable
Mais sans vertu

Nul ne sait que l'on est complices
Nos rapports semblent anodins
Jamais vos yeux ne vous trahissent
S'ils croisent un instant les miens

À l'heure où votre époux en scène
Joue du Musset subventionné
Vous venez jusqu'à mon septième
Ciel et enfer de nos pêchés

Et sur mon lit, nue et offerte
Délaissant tes airs de statue
Tu te révèles plus experte
Qu'une sirène de la rue

Je sais que vous
Je sais que tu
Vous que j'admire
Toi qui m'attires
Je sais que vous
Je sais que tu
Es respectable
Mais sans vertu

Sur vos coussins de velours tendre
Sous l'or qui orne vos salons
Vos amis viennent vous entendre
Prêcher pour la révolution

Le cou chargé de pierres fines
Payées par l'or de vos contrats
Vous jouez de façon divine
Le rôle de Passionaria

Prête à tout brûler sur la terre
Mais la nuit quand tu viens me voir
C'est toi qu'as le feu aux artères
Aux artères et puis autre part

Je sais que vous
Je sais que tu
Vous que j'admire
Toi qui m'attires
Je sais que vous
Je sais que tu
Es respectable
Mais sans vertu

Le verre en cristal de Bohème
Donne au vin rouge un autre goût
Quant au caviar, c'est sans problème
Puisqu'il vient tout droit de Bakou

Vous savez de façon subtile
Manger à tous les rateliers
Faut des appuis, c'est très utile
Et des amis de tous côtés

Vous de gauche, allons ça m'épate
Quand j'ai le sentiment, ma chère
Que tu n'es pas si maladroite
Quand tu veux t'envoyer en l'air

Je sais que vous
Je sais que tu
Vous que j'admire
Toi qui m'attires
Je sais que vous
Je sais que tu
Es respectable
Mais sans vertu
#2601835
Merci

Une très belle chanson pleine de finesse, pas étonnant quand on connaît le talent de son interprète :

« Yves Duteil - Secrets de famille »

On croit que nos ainés ont vécu sans histoires
Quand on les voit sourire sur des photos jaunies
On serait bien surpris en lisant leurs mémoires
Si d’aventure un jour ils en avaient écrits

Il était menuisier, travaillait à l'ancienne
Sculptait le fil du bois dans un geste parfait
En caressant le buis, le merisier, le chêne
Il en savait les veines et les moindres secrets

Il était amoureux de sa jeune promise
Mais pour sauver l'honneur d’un cœur au désespoir
Il a dû épouser, très vite et sans église
Celle qui portait le fruit de leurs amours d'un soir

Elle était couturière, délicate, élégante
Et dessinait des robes à la mode à Paris
Tâchant d’être à la fois mère épouse et amante,
Elle s’accommodait mal d’une moitié de lui

Bon père et bon époux mais souvent loin des nôtres
Dévoré de remords, il partageait ses jours
Entre les pleurs de l’une et la douleur de l’autre
Son chemin jalonné de deux chagrins d’amour

L’une suivait de loin rougeole et varicelle
D'un bébé dont jamais elle ne pourrait guérir
Et l’autre sentait battre en silence auprès d’elle
Un cœur emprisonné qui rêvait de s’enfuir

Chez nous chacun connaît cette histoire secrète
Ce deuil dont la blessure ne s'est plus refermée
Le chagrin d'une enfant qui pleurait en cachette
Et que rien depuis lors n’aura plus consolée

D’avoir vu sa maman, les yeux rougis de larmes
Attendre le retour d’un mari, d’un amant,
Espérer sans y croire, et puis rendre les armes
Avec le sentiment d’avoir gâché son temps

C'est ainsi qu'il en va des secrets de famille
Des serments qui s’effacent à peine murmurés
Du rêve qui s'enflamme entre deux cœurs fragiles
Au feu qui les consume en ayant tout brûlé

On serait bien surpris en croisant leurs regards
Sur les photos sépia qu'on retrouve aujourd'hui
D’avoir cru nos ainés tranquilles et sans histoires
Alors que la souffrance aura brisé leur vie…

Et miné le destin de ceux qui ont suivi.
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