- 19 nov. 2020, 19:04
#2478439
Je vais publier ce récit, c'est une fiction, en espérant qu'elle saura intéresser des lecteurs. Bonne lecture !
Chapitre 1
Regarde, là-bas, c’est celui-là ! Il est magnifique. »
Nous remontions le Strip, le célèbre boulevard de Las Vegas, lorsque L, ma femme, aperçut enfin l’hôtel que nous avions réservé.
Depuis deux semaines, nous écumions en amoureux les routes de l’Ouest Américain, à la découverte des parcs nationaux. Nuits sous la tente et grandes randonnées, nous étions venus pour souffrir. Mais nous n’avions pas résisté au passage obligé dans la ville du vice et nous nous étions concoctés une étape luxueuse, parenthèse enchantée dans nos vacances à la dure. Hôtel grandiloquent, chambre avec vue, et bien sûr, piscine gigantesque. Il y avait même une plage de sable artificielle au pied des machines à sous. Un seul mot d’ordre : en profiter !
Le voiturier récupéra les clés de notre berline de location. Il jeta au passage un regard condescendant au désordre qui régnait à l’intérieur de notre voiture. Peu importe, c’est enthousiastes et impatients que nous nous engouffrâmes dans l’hôtel... Pour découvrir une file d'attente monstrueuse. Au moins trente minutes de queue avant le check-in ! L prit les choses en main :
« OK, toi, tu restes avec les bagages. Tu as conduit donc tu peux te reposer un peu. Moi, je m'occupe de l'enregistrement. »
Chargé comme un mulet mais pas mécontent de mon sort, je m’installai dans un fauteuil confortable. Enfin je pouvais souffler un peu. Je gardais tout de même un œil sur L. Elle était très sexy dans sa tenue de voyageuse. Son petit débardeur et son short ne cachaient rien de ses formes généreuses. Nous étions ensemble depuis sept ans, mariés depuis quatre, et je ne me lassais pas de la regarder. Elle disparu dans la foule, cachée par des Américains rebondis puis par un groupe de touristes Asiatiques ébahis par l'outrance du lobby. Je me laissai aller et m’enfonçai un peu plus profondément dans mon fauteuil.
Un peu plus tard, j’aperçus à nouveau L au loin, s’approchant de la réception. Mais elle n’était plus seule ! Elle était en grande conversation avec deux hommes. Grands et musclés, le teint hâlé, le regard franc et le sourire facile, ils me faisaient penser à ces étudiants américains des séries à succès. Ils semblaient bien s’entendre, et L riait aux éclats à chacune de leurs blagues. Quant à eux, ils étaient sous le charme de ma délicieuse femme et ne rataient pas une occasion de jeter un regard discret et coupable dans son décolleté. Cela ne semblait pas la déranger, et je m’amusai de la voir si séductrice. Et lorsque la réception se libéra enfin, elle salua les deux hommes d’un petit geste mutin et s'éloigna. Ils ne perdirent évidemment rien du spectacle et suivirent des yeux son cul qui se trémoussait, peut-être un peu exagérément d'ailleurs.
« Nous avons une suite au vingt-cinquième étage, me dit-elle fièrement en brandissant la clé devant mon nez. Allez, on se dépêche, j'ai très envie de me jeter dans la piscine. »
Attrapant tous les sacs, nous nous dirigeâmes vers les ascenseurs. Alors qu’on s'élevait dans les étages, je ne pus m'empêcher de la questionner à l'oreille :
« Tu as rencontré de nouveaux amis ?
Des nouveaux amis ? Ah oui ! Dans la file d'attente. Ils s’appellent Chad et Mike, ils sont en week-end ici. Mais dis-moi, tu ne serais pas un peu jaloux ? Me demanda-t-elle, mi-figue mi-raisin.
Mais non, c'est juste qu'ils avaient l'air sympas, c'est tout.
- Bien sûr, acquiesça-t-elle sans y croire. En tout cas oui, ils étaient très sympas. Allez viens ! »
La serrure de la chambre se débloqua, et nous découvrîmes notre suite. Immense, la partie salon donnait sur le Strip. La vue sur la ville était époustouflante. De l'autre côté, la pièce s'ouvrait sur le lit, un king size bien sûr, si grand que quatre personnes auraient facilement pu y dormir ! C'était vraiment luxueux, ostentatoire même, mais après tout, nous étions à Las Vegas. L entra dans la salle de bain et commença à se déshabiller. Short, débardeur, soutien-gorge, culotte, ses habits volèrent à travers la pièce. Comme d'habitude, je ne me privais pas de la regarder avidement. J’aimais ses jambes si féminines, son cul généreux, sa cambrure et ses seins pleins et lourds. Son corps épanoui était une invitation au plaisir. Je ressentis un début d’excitation tandis qu'elle traversait le salon complètement nue et s'accroupissait pour prendre son maillot de bain dans sa valise.
« Arrête de me regarder comme ça, me lança-t-elle, moqueuse. Je te préviens, je ne t'attends pas, alors mets ton maillot, et vite ! »
- Oui, oui, je me dépêche.
- Mince, on a oublié les serviettes dans la voiture s'exclama L.
- Pas grave, on y va en maillot, ils auront bien des serviettes en bas. »
L’après-midi fut délicieuse. La piscine était à la hauteur de sa réputation. Nous avons profité des douceurs de cette eau chauffée par le soleil sans pitié du Nevada, ne rejoignant l'ombre que pour rallier le bar et ses cocktails sucrés. Et quand le crépuscule nous a surpris, c'est avec regret que nous avons quitté notre oasis. Seulement vêtus de nos maillots, puisqu'il avait bien fallu rendre nos serviettes à l’hôtel, nous attendions l'ascenseur, encore tout étourdis par le soleil.
« Hello you ! »
Les deux Américains du check-in se tenaient derrière nous. Plus à l’aise en anglais que moi, ma femme esquissa un sourire et me présenta. Les portes de l'ascenseur s’ouvrirent alors que la conversation s’engageait. Chad et Mike remontaient de la piscine et, curieux hasard, étaient au même étage que nous. Ils étaient originaires de Phoenix en Arizona, étudiants à Berkeley en Californie (je ne m’étais pas trompé) et ils venaient passer un week-end à Las Vegas.
Alors que nous montions, je remarquai les regards des deux étudiants qui s'échappaient furtivement dans les miroirs pour détailler le corps de ma femme, bien peu couvert par son maillot de bain, un bikini plutôt sexy. L, imperturbable, continuait à discuter. Quant à moi, le fait de voir ma femme presque nue devant ces hommes, dans cet espace exigu, commençait à sérieusement m'échauffer les sens. C'est avec soulagement que je vis les portes s'ouvrirent enfin. Dans le couloir, ils nous parlèrent d’une soirée qui promettait beaucoup dans un des bars branchés de la ville. Si nous voulions découvrir Las Vegas la nuit, c'était selon eux l'endroit idéal. C’était une proposition très tentante, alors pourquoi pas ? Sur la promesse que si nous venions, nous essayerions de les retrouver, nous nous séparâmes. Et alors que j’ouvrais la porte de notre suite, nous découvrîmes qu'ils avaient la chambre à côté. Décidément, ils nous poursuivaient !
« Ils sont sympas non ? Et la soirée a l’air super non ? En plus, traîner avec des étudiants, ça nous rajeunit s’exclama L une fois dans la chambre.
On n’est pas si vieux quand même, grommelais-je.
Non, mais on est des trentenaires actifs maintenant. Allez, arrête de bouder, et lâche-toi mon vieux répondit-elle en riant.
Ok, on visite un peu la ville et on voit si on a envie d'y aller.
- D’accord, s’exclama L, enthousiaste. Je vais prendre ma douche, je t’attends, ajouta-t-elle avec un sourire coquin. »
Face à la fenêtre, je profitais des dernières lueurs de soleil sur la ville. Les lumières tape-à-l'oeil commençaient à s'allumer. C'est à la nuit tombante que Las Vegas se réveille. Je repensais à une conversation que nous avions eu L et moi quelque temps auparavant. Un soir sous la couette, nous avions parlé de nos fantasmes. Notre complicité ne s'embarrasse pas de gêne ou de petits secrets et ce soir-là, elle m'avait avoué des pensées coquines assez osées. Elle s'imaginait parfois au lit avec moi et un autre homme, peut-être même deux. Le sexe à plusieurs la tentait depuis longtemps, et avec moi elle se sentait suffisamment en confiance pour envisager de passer à l'acte. Ces paroles m'avaient fait un effet monstre. Elles avaient fait naitre en moi un désir, et je me surprenais souvent à l'imaginer se donnant à un autre homme devant moi.
Très excité, je décidai de la rejoindre sous la douche. Sous l’eau réconfortante, je serrais ma femme dans mes bras, profitant de ce moment d'intimité. Je promenais tendrement mes mains sur son dos, ses fesses, son ventre. Nous étions complices et apaisés. Sans réfléchir, je brisais le silence entre nous deux.
« Tu te souviens de notre conversation ?
- Quelle conversation ?
- Tu sais, une nuit, dans le lit, à propos de nos fantasmes. »
Relevant la tête, elle plongea ses yeux noirs dans mon regard.
« Oui, je m’en souviens, mais dis-moi, pourquoi m'en parler maintenant ?
Oh, heu, je ne sais pas trop balbutiai-je, pris à mon propre piège.
Menteur ! »
En me souriant elle glissa sa main sur mon sexe.
« J'ai bien vu ce soir-là que mon fantasme n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Moi aussi j’y ai repensé. Tu sais, j'étais sérieuse. C'est quelque chose qui ne me fait pas peur avec toi à mes côtés.
- Tu y as repensé toi aussi ? »
J'étais complètement déstabilisé. Et dire que c'était moi qui avait initié cette conversation ! Elle commença à me masturber avec douceur.
« Il y a une phrase célèbre non ? Ce qui se passe à Las Vegas reste à Las Vegas, c’est ça ? »
Ses caresses anesthésiaient mon esprit. Comment ça, reste à Las Vegas ? Je ne savais plus où j'en étais, mais je bandais comme jamais. Mutine, elle ajouta :
« Moi aussi, je me suis dit qu'il y avait là une occasion. Nos vacances, cette ville, cette rencontre avec Chad et Mike... »
Je ne disais plus rien, complètement tétanisé. L s'agenouilla devant moi et déposa quelques baisers sur mon sexe dressé avant de reprendre.
« Mais je ne sais pas. C'est un fantasme. La réalisation, c'est autre chose. Parfois je n’ai pas peur, et la seconde d'après, je trouve ça si effrayant ! Tellement excitant aussi. Parle moi sincèrement, tu aimerais me voir faire l’amour avec eux ? »
Sa phrase à peine terminée, elle prit mon sexe entre ses lèvres. Sans me quitter des yeux, elle me suça avec lenteur et gourmandise. Je perdis pied et bafouillai ma réponse.
« Oui, je pense... je crois… je crois que j'aimerais...
- Alors, ce soir, ne nous interdisons rien, laissons les choses se faire... »
Elle me repris dans sa bouche et continua de plus belle sa fellation. Je me laissai aller, la regardant engloutir mon sexe. Dans ses yeux, je compris qu'elle voulait me faire jouir. Ce fut rapide. Dans un râle, j'éjaculai dans sa bouche. Alors qu'elle avalait, une lueur inconnue brillait dans son regard. J’eus l’impression que cette nuit, rien ne l'arrêterai.
Chapitre 1
Regarde, là-bas, c’est celui-là ! Il est magnifique. »
Nous remontions le Strip, le célèbre boulevard de Las Vegas, lorsque L, ma femme, aperçut enfin l’hôtel que nous avions réservé.
Depuis deux semaines, nous écumions en amoureux les routes de l’Ouest Américain, à la découverte des parcs nationaux. Nuits sous la tente et grandes randonnées, nous étions venus pour souffrir. Mais nous n’avions pas résisté au passage obligé dans la ville du vice et nous nous étions concoctés une étape luxueuse, parenthèse enchantée dans nos vacances à la dure. Hôtel grandiloquent, chambre avec vue, et bien sûr, piscine gigantesque. Il y avait même une plage de sable artificielle au pied des machines à sous. Un seul mot d’ordre : en profiter !
Le voiturier récupéra les clés de notre berline de location. Il jeta au passage un regard condescendant au désordre qui régnait à l’intérieur de notre voiture. Peu importe, c’est enthousiastes et impatients que nous nous engouffrâmes dans l’hôtel... Pour découvrir une file d'attente monstrueuse. Au moins trente minutes de queue avant le check-in ! L prit les choses en main :
« OK, toi, tu restes avec les bagages. Tu as conduit donc tu peux te reposer un peu. Moi, je m'occupe de l'enregistrement. »
Chargé comme un mulet mais pas mécontent de mon sort, je m’installai dans un fauteuil confortable. Enfin je pouvais souffler un peu. Je gardais tout de même un œil sur L. Elle était très sexy dans sa tenue de voyageuse. Son petit débardeur et son short ne cachaient rien de ses formes généreuses. Nous étions ensemble depuis sept ans, mariés depuis quatre, et je ne me lassais pas de la regarder. Elle disparu dans la foule, cachée par des Américains rebondis puis par un groupe de touristes Asiatiques ébahis par l'outrance du lobby. Je me laissai aller et m’enfonçai un peu plus profondément dans mon fauteuil.
Un peu plus tard, j’aperçus à nouveau L au loin, s’approchant de la réception. Mais elle n’était plus seule ! Elle était en grande conversation avec deux hommes. Grands et musclés, le teint hâlé, le regard franc et le sourire facile, ils me faisaient penser à ces étudiants américains des séries à succès. Ils semblaient bien s’entendre, et L riait aux éclats à chacune de leurs blagues. Quant à eux, ils étaient sous le charme de ma délicieuse femme et ne rataient pas une occasion de jeter un regard discret et coupable dans son décolleté. Cela ne semblait pas la déranger, et je m’amusai de la voir si séductrice. Et lorsque la réception se libéra enfin, elle salua les deux hommes d’un petit geste mutin et s'éloigna. Ils ne perdirent évidemment rien du spectacle et suivirent des yeux son cul qui se trémoussait, peut-être un peu exagérément d'ailleurs.
« Nous avons une suite au vingt-cinquième étage, me dit-elle fièrement en brandissant la clé devant mon nez. Allez, on se dépêche, j'ai très envie de me jeter dans la piscine. »
Attrapant tous les sacs, nous nous dirigeâmes vers les ascenseurs. Alors qu’on s'élevait dans les étages, je ne pus m'empêcher de la questionner à l'oreille :
« Tu as rencontré de nouveaux amis ?
Des nouveaux amis ? Ah oui ! Dans la file d'attente. Ils s’appellent Chad et Mike, ils sont en week-end ici. Mais dis-moi, tu ne serais pas un peu jaloux ? Me demanda-t-elle, mi-figue mi-raisin.
Mais non, c'est juste qu'ils avaient l'air sympas, c'est tout.
- Bien sûr, acquiesça-t-elle sans y croire. En tout cas oui, ils étaient très sympas. Allez viens ! »
La serrure de la chambre se débloqua, et nous découvrîmes notre suite. Immense, la partie salon donnait sur le Strip. La vue sur la ville était époustouflante. De l'autre côté, la pièce s'ouvrait sur le lit, un king size bien sûr, si grand que quatre personnes auraient facilement pu y dormir ! C'était vraiment luxueux, ostentatoire même, mais après tout, nous étions à Las Vegas. L entra dans la salle de bain et commença à se déshabiller. Short, débardeur, soutien-gorge, culotte, ses habits volèrent à travers la pièce. Comme d'habitude, je ne me privais pas de la regarder avidement. J’aimais ses jambes si féminines, son cul généreux, sa cambrure et ses seins pleins et lourds. Son corps épanoui était une invitation au plaisir. Je ressentis un début d’excitation tandis qu'elle traversait le salon complètement nue et s'accroupissait pour prendre son maillot de bain dans sa valise.
« Arrête de me regarder comme ça, me lança-t-elle, moqueuse. Je te préviens, je ne t'attends pas, alors mets ton maillot, et vite ! »
- Oui, oui, je me dépêche.
- Mince, on a oublié les serviettes dans la voiture s'exclama L.
- Pas grave, on y va en maillot, ils auront bien des serviettes en bas. »
L’après-midi fut délicieuse. La piscine était à la hauteur de sa réputation. Nous avons profité des douceurs de cette eau chauffée par le soleil sans pitié du Nevada, ne rejoignant l'ombre que pour rallier le bar et ses cocktails sucrés. Et quand le crépuscule nous a surpris, c'est avec regret que nous avons quitté notre oasis. Seulement vêtus de nos maillots, puisqu'il avait bien fallu rendre nos serviettes à l’hôtel, nous attendions l'ascenseur, encore tout étourdis par le soleil.
« Hello you ! »
Les deux Américains du check-in se tenaient derrière nous. Plus à l’aise en anglais que moi, ma femme esquissa un sourire et me présenta. Les portes de l'ascenseur s’ouvrirent alors que la conversation s’engageait. Chad et Mike remontaient de la piscine et, curieux hasard, étaient au même étage que nous. Ils étaient originaires de Phoenix en Arizona, étudiants à Berkeley en Californie (je ne m’étais pas trompé) et ils venaient passer un week-end à Las Vegas.
Alors que nous montions, je remarquai les regards des deux étudiants qui s'échappaient furtivement dans les miroirs pour détailler le corps de ma femme, bien peu couvert par son maillot de bain, un bikini plutôt sexy. L, imperturbable, continuait à discuter. Quant à moi, le fait de voir ma femme presque nue devant ces hommes, dans cet espace exigu, commençait à sérieusement m'échauffer les sens. C'est avec soulagement que je vis les portes s'ouvrirent enfin. Dans le couloir, ils nous parlèrent d’une soirée qui promettait beaucoup dans un des bars branchés de la ville. Si nous voulions découvrir Las Vegas la nuit, c'était selon eux l'endroit idéal. C’était une proposition très tentante, alors pourquoi pas ? Sur la promesse que si nous venions, nous essayerions de les retrouver, nous nous séparâmes. Et alors que j’ouvrais la porte de notre suite, nous découvrîmes qu'ils avaient la chambre à côté. Décidément, ils nous poursuivaient !
« Ils sont sympas non ? Et la soirée a l’air super non ? En plus, traîner avec des étudiants, ça nous rajeunit s’exclama L une fois dans la chambre.
On n’est pas si vieux quand même, grommelais-je.
Non, mais on est des trentenaires actifs maintenant. Allez, arrête de bouder, et lâche-toi mon vieux répondit-elle en riant.
Ok, on visite un peu la ville et on voit si on a envie d'y aller.
- D’accord, s’exclama L, enthousiaste. Je vais prendre ma douche, je t’attends, ajouta-t-elle avec un sourire coquin. »
Face à la fenêtre, je profitais des dernières lueurs de soleil sur la ville. Les lumières tape-à-l'oeil commençaient à s'allumer. C'est à la nuit tombante que Las Vegas se réveille. Je repensais à une conversation que nous avions eu L et moi quelque temps auparavant. Un soir sous la couette, nous avions parlé de nos fantasmes. Notre complicité ne s'embarrasse pas de gêne ou de petits secrets et ce soir-là, elle m'avait avoué des pensées coquines assez osées. Elle s'imaginait parfois au lit avec moi et un autre homme, peut-être même deux. Le sexe à plusieurs la tentait depuis longtemps, et avec moi elle se sentait suffisamment en confiance pour envisager de passer à l'acte. Ces paroles m'avaient fait un effet monstre. Elles avaient fait naitre en moi un désir, et je me surprenais souvent à l'imaginer se donnant à un autre homme devant moi.
Très excité, je décidai de la rejoindre sous la douche. Sous l’eau réconfortante, je serrais ma femme dans mes bras, profitant de ce moment d'intimité. Je promenais tendrement mes mains sur son dos, ses fesses, son ventre. Nous étions complices et apaisés. Sans réfléchir, je brisais le silence entre nous deux.
« Tu te souviens de notre conversation ?
- Quelle conversation ?
- Tu sais, une nuit, dans le lit, à propos de nos fantasmes. »
Relevant la tête, elle plongea ses yeux noirs dans mon regard.
« Oui, je m’en souviens, mais dis-moi, pourquoi m'en parler maintenant ?
Oh, heu, je ne sais pas trop balbutiai-je, pris à mon propre piège.
Menteur ! »
En me souriant elle glissa sa main sur mon sexe.
« J'ai bien vu ce soir-là que mon fantasme n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Moi aussi j’y ai repensé. Tu sais, j'étais sérieuse. C'est quelque chose qui ne me fait pas peur avec toi à mes côtés.
- Tu y as repensé toi aussi ? »
J'étais complètement déstabilisé. Et dire que c'était moi qui avait initié cette conversation ! Elle commença à me masturber avec douceur.
« Il y a une phrase célèbre non ? Ce qui se passe à Las Vegas reste à Las Vegas, c’est ça ? »
Ses caresses anesthésiaient mon esprit. Comment ça, reste à Las Vegas ? Je ne savais plus où j'en étais, mais je bandais comme jamais. Mutine, elle ajouta :
« Moi aussi, je me suis dit qu'il y avait là une occasion. Nos vacances, cette ville, cette rencontre avec Chad et Mike... »
Je ne disais plus rien, complètement tétanisé. L s'agenouilla devant moi et déposa quelques baisers sur mon sexe dressé avant de reprendre.
« Mais je ne sais pas. C'est un fantasme. La réalisation, c'est autre chose. Parfois je n’ai pas peur, et la seconde d'après, je trouve ça si effrayant ! Tellement excitant aussi. Parle moi sincèrement, tu aimerais me voir faire l’amour avec eux ? »
Sa phrase à peine terminée, elle prit mon sexe entre ses lèvres. Sans me quitter des yeux, elle me suça avec lenteur et gourmandise. Je perdis pied et bafouillai ma réponse.
« Oui, je pense... je crois… je crois que j'aimerais...
- Alors, ce soir, ne nous interdisons rien, laissons les choses se faire... »
Elle me repris dans sa bouche et continua de plus belle sa fellation. Je me laissai aller, la regardant engloutir mon sexe. Dans ses yeux, je compris qu'elle voulait me faire jouir. Ce fut rapide. Dans un râle, j'éjaculai dans sa bouche. Alors qu'elle avalait, une lueur inconnue brillait dans son regard. J’eus l’impression que cette nuit, rien ne l'arrêterai.