Pour le troisième opus de cette collaboration, Canlib, dont la collection est à mettre entre toutes les bonnes mains, a fait fort ; et dans le défi, et dans l'intensité du document. Il m'a fait écouter, ouïr (pour rimer avec jouir) la mélodie sexuelle de sa femme visiblement bien défoncée par un amant endurant et aussi en feu qu'elle. Madame Canlib, ce jour-là, dévorait ce sexe bandé, fiché en elle. un moment d'une intensité incroyable.
Pour ce texte, j'ai imaginé, pour varier le style et le plaisir, une scène de théâtre antique, avec le chœur.
Le chœur
Majesté, voici ce que vous attendiez tant !
Le coursier a volé pour conjurer le temps.
Ménélas
Soyez remerciés, ô Dieux, je ne suis point sourd.
Ce handicap aurait été beaucoup trop lourd
Par rapport à cette secrète occupation
Que la plupart prennent pour de la perversion.
Il est grand temps de m’isoler pour apprécier
Le précieux présent apporté par le coursier.
Hélène
Vous voici enfin, mon tendre et royal époux.
Je vous attendais, je suis déjà à genoux.
J’ai obéi en tous points à vos instructions
Et j’ai hâte de vous faire mes dévotions.
Ménélas
Par les Dieux, belle Hélène, vous savez chanter,
Sur tous les tons, avec harmonie, volupté.
Lorsque j’ois les sons qui sortent de votre bouche,
Je n’ai qu’une envie, vous allonger sur ma couche.
Jolie muse, vous maîtrisez aussi la danse
Quelle joie quand vous vous agitez en cadence.
Hélène
Lorsque vous me laissez devenir une muse
Le temps de ces folles soirées où je m’amuse,
Pour vous servir, moi, votre reine, je gémis ;
Je suis si avide de queues que j’en frémis
D’extase. Dès lors, je ne pense qu’à la baise
Multiple et sauvage qui vous comble tant d’aise.
Ménélas
Votre talent est tel, ma mie, que vous criez
Dans toutes les langues, sans vous faire prier.
Vous déclamez des vers et des insanités
Quand une queue pénètre votre intimité.
Et quand vous jouissez au cours de ces sarabandes,
Sachez ma mie, que toujours, comme un fou, je bande.
Hélène
Je vois bien, mon doux roi, que vous êtes tout droit.
Laissez-moi, de ma bouche, calmer vos émois.
Pour avoir bien trop crier avec mes amants,
Ma gorge irritée veut votre sirop calmant.
Ménélas
Venez mon adorée butiner mon gros dard
Puis je vous baiserai, car il n’est pas si tard.
Le chœur
La reine ne peut point parler la bouche pleine.
Mais à la fin, le roi fait toujours jouir Hélène.
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