- 04 juin 2021, 22:40
#2526366
Le parfum de la madeleine est venu me chatouiller les narines quand j’ai parcouru le fil de @pleasecuckme et @Schat Leurs récits sur les essayages de vêtements en boutique sont en effet venus me rappeler un savoureux épisode que nous avons vécu Bri, l’amant et moi.
Après un début d’après-midi endiablé dans un de ces hôtels cossus de centre-ville, nous décidons de sortir pour nous aérer. La vie reprend ses droits en cette première journée de déconfinement. Les terrasses sont pleines et nous goûtons avec plaisir le murmure de la rue, les éclats de rire, le tintement des verres… Seuls les masques nous renvoient à la sinistre réalité de la pandémie.
L’amant nous guide au travers du dédale piétonnier de la vieille ville jusqu’à un magasin de lingerie chic. Nous poussons la porte de l’échoppe et sommes accueillis par une ravissante demoiselle et une femme mûre.
Nous commençons à échanger sur nos préférences, la jeune femme nous apportant ses suggestions avisées. Elle échange tour à tour avec l’amant et avec moi, ne sachant visiblement pas vraiment à qui s’adresser. Pendant ce temps, la douairière reste un peu en retrait, jaugeant la situation (elle a dû en voir bien d’autres dans sa carrière.)
Notre choix se porte sur deux ou trois ensembles raffinés et sensuels. Craignant certainement quelques dérapages en cabine, la vendeuse expérimentée s’engouffre derrière les rideaux avec Bri pour lui faire essayer les ensembles de notre choix. Nous donnons nos avis avisés devant les vendeuses visiblement amusées de la scène et arrêtons notre choix sur un ensemble noir sophistiqué. Je vois l’amant se décomposer quand la vendeuse annonce que la culotte assortie ne sera disponible que dans 5 semaines… Il lui fait rapidement comprendre que même si ce n’est pas pour consommer sur place, nous aimerions en profiter dans l’après-midi même… Et c’est parti pour un nouvel essayage en cabine avec notre vendeuse qui ne quitte pas Bri d’un pouce. Une jeune fille rentre dans la boutique et devient très vite écarlate en notre présence, elle ne s’attarde pas visiblement gênée par la présence de deux hommes dans ce lieu. Bri sort de la cabine dans son nouvel ensemble en toute décontraction ne prêtant pas garde à l’immense baie vitrée qui l’expose aux regards de la rue. Il lui va à ravir, mieux que le premier finalement ! Nous choisissons également un joli bijou de corps qui sublime la poitrine menue de mon épouse pour compléter la panoplie…
C’est le moment de passer à la caisse, une fois le paiement effectué la vendeuse tend l’écrin contenant la lingerie fine à l’amant, ce dernier lui suggère de le remettre au mari. L’occasion pour moi de me plaindre de cette époque où les valeurs se perdent : « Vous voyez mademoiselle, les amants ce n’est plus ce que c’était. Ils laissent même porter les sacs au pauvre mari cocu ! »
Après c’est interlude sympathique, il est temps de nous rendre à l’hôtel pour une séance d’essayage que Bri vous racontera certainement…
Après un début d’après-midi endiablé dans un de ces hôtels cossus de centre-ville, nous décidons de sortir pour nous aérer. La vie reprend ses droits en cette première journée de déconfinement. Les terrasses sont pleines et nous goûtons avec plaisir le murmure de la rue, les éclats de rire, le tintement des verres… Seuls les masques nous renvoient à la sinistre réalité de la pandémie.
L’amant nous guide au travers du dédale piétonnier de la vieille ville jusqu’à un magasin de lingerie chic. Nous poussons la porte de l’échoppe et sommes accueillis par une ravissante demoiselle et une femme mûre.
Nous commençons à échanger sur nos préférences, la jeune femme nous apportant ses suggestions avisées. Elle échange tour à tour avec l’amant et avec moi, ne sachant visiblement pas vraiment à qui s’adresser. Pendant ce temps, la douairière reste un peu en retrait, jaugeant la situation (elle a dû en voir bien d’autres dans sa carrière.)
Notre choix se porte sur deux ou trois ensembles raffinés et sensuels. Craignant certainement quelques dérapages en cabine, la vendeuse expérimentée s’engouffre derrière les rideaux avec Bri pour lui faire essayer les ensembles de notre choix. Nous donnons nos avis avisés devant les vendeuses visiblement amusées de la scène et arrêtons notre choix sur un ensemble noir sophistiqué. Je vois l’amant se décomposer quand la vendeuse annonce que la culotte assortie ne sera disponible que dans 5 semaines… Il lui fait rapidement comprendre que même si ce n’est pas pour consommer sur place, nous aimerions en profiter dans l’après-midi même… Et c’est parti pour un nouvel essayage en cabine avec notre vendeuse qui ne quitte pas Bri d’un pouce. Une jeune fille rentre dans la boutique et devient très vite écarlate en notre présence, elle ne s’attarde pas visiblement gênée par la présence de deux hommes dans ce lieu. Bri sort de la cabine dans son nouvel ensemble en toute décontraction ne prêtant pas garde à l’immense baie vitrée qui l’expose aux regards de la rue. Il lui va à ravir, mieux que le premier finalement ! Nous choisissons également un joli bijou de corps qui sublime la poitrine menue de mon épouse pour compléter la panoplie…
C’est le moment de passer à la caisse, une fois le paiement effectué la vendeuse tend l’écrin contenant la lingerie fine à l’amant, ce dernier lui suggère de le remettre au mari. L’occasion pour moi de me plaindre de cette époque où les valeurs se perdent : « Vous voyez mademoiselle, les amants ce n’est plus ce que c’était. Ils laissent même porter les sacs au pauvre mari cocu ! »
Après c’est interlude sympathique, il est temps de nous rendre à l’hôtel pour une séance d’essayage que Bri vous racontera certainement…