Cette scène si forte du mari qui ouvre la porte de la chambre d'hôtel et voit sa femme empalée sur son amant, peut aussi de décliner en poème.
Horaire,
Toutes les aiguilles s’affolent,
Indescriptible farandole.
Le temps ne se rattrape pas.
Ignores-tu donc ses appâts ?
Tu as voulu te promener.
Comment pouvais-tu ignorer
Notre incandescente impatience ?
Simple oubli ou pure insouciance ?
Nous avons démarré à l’heure
Le spectacle de nos ardeurs.
Aussitôt la porte franchie,
C’était tout vu, tout réfléchi.
Ses yeux brillaient de mille feux
Bleutés et disaient beaucoup mieux
Que les plus ciselés discours
Son envie de faire l’amour.
À quoi bon tous ces scenarii
Envisagés, pensés, écrits ?
Nos désirs sont beaucoup trop forts.
Le pouvoir appartient aux corps.
Coquine, elle me pousse vers
Le grand lit. Je la laisse faire.
Nos langues se trouvent et se mêlent.
Déchaînée, mon Dieu, qu’elle est belle !
En un clin d’œil, nous sommes nus.
Je suis raide de cette vue.
Le feu de nous câlins buccaux
Surchauffe notre jeu de go.
Nous cessons les préliminaires
Pour attaquer en missionnaire.
Son puits n’est plus qu’une fournaise.
Elle en veux plus, j’en suis fort aise.
Quand tu tires la bobinette,
Tu as raté notre levrette.
Tu vois ta femme sur mon membre
Jouer à monter et descendre.
Mais nous sommes bons joueurs.
Pour complaire au mari prêteur,
Voici un bis de rattrapage.
Que c’est beau le libertinage !
##1.jpg
##2.jpg
##3.jpg
##4.jpg
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.