Je reprends ici la forme de la nouvelle pour raconter ma dernière rencontre avec un couple particulièrement chaud et sympathique.
Nuit américaine,Chapitre ILes volets à l’italienne laissaient filtrer un faible halo de lumière à l’intérieur de la chambre silencieuse, brisant la monotonie du noir complet.
Ma complice dormait, nue, blottie contre mon corps en tenue d’Adam, ses beaux seins emprisonnés dans mes mains. Son souffle régulier et paisible contrastait incroyablement avec la folle intensité de notre partie de baise qui s’était achevée plus tôt dans la soirée.
Dans le lit voisin, son mari dormait profondément lui aussi ; les rêves pleins des images de nos ébats passionnés qu’il avait encouragés et commentés avec humour et satisfaction, tout en s’astiquant avec énergie.
Dès nos premiers échanges, la tension érotique, puis sexuelle, s’était emballée entre nous. Très vite, l’évidence d’une rencontre s’était imposée ; et très rapidement, nous avions réussi à bloquer un week-end.
C’était peu dire que ce rendez-vous était attendu. Nous étions chauds comme des pizzas sorties du four et comptions les jours pour, enfin, passer au réel le plus torride. Le temps agit comme un grand sadique : trop lent lors de l’attente, trop rapide pendant la concrétisation.
Chapitre IINous nous étions retrouvés devant l’hôtel. Ma complice, plus que joueuse, avait tenu à me rouler une pelle en pleine rue, histoire d’annoncer la couleur. Son enthousiasme avait été communicatif et ma langue avait aussitôt joué avec la sienne. Nous avions oublié le mari, et les passants.
Ce baiser achevé, nous étions entrés tous les trois, main dans la main, dans l’hôtel. Comme j’avais déjà la clé, nous étions montés aussitôt vers la chambre, sous le regard médusé et égrillard du réceptionniste qui me mata en train de peloter sans vergogne le beau cul de ma complice me précédant dans les escaliers. Je ne pus m’empêcher de sourire et de penser que s’il nous voyait monter, il n’était pas prêt de nous voir descendre.
Dès l’entrée dans la chambre, nous nous étions enlacés, tels des affamés en manque. Nos vêtements avaient volé à travers la pièce. Et nous nous nous étions jetés sur le lit. Les préliminaires avaient été brefs, tant ma queue dressée piaffait, et sa chatte trempée miaulait. Nous baisâmes avec passion, avec fougue, avec douceur, avec envie. Sous le regard heureux, gourmand et amoureux de monsieur, nu dans son fauteuil, se caressant en épousant le rythme de nos accouplements.
Les grincements du lit faisaient écho aux gémissements sonores de madame et à mes grognements. Si des clients passaient dans le couloir, leurs oreilles bandaient d’excitation voire d’envie.
Faisant des pauses pour reprendre notre souffle, nous fîmes l’amour jusqu’à l’heure du dîner. Pour se rendre au restaurant, madame, guillerette, tenait la main à ses deux hommes du week-end. Je m’assis à côté d’elle pour dîner et eus tout le loisir de caresser sa chatte trempée et rendue très accessible par l’absence de culotte. Bien sûr, en femme bien élevée, elle me rendit la pareille en massant longuement mon entrecuisse où mon sexe se trouvait de plus à l’étroit. C’est fou comme un repas devient encore meilleur par de telles pratiques.
Ayant repris du poil de la bête après cet intermède dînatoire, sitôt notre nid douillet retrouvé, nous fîmes de nouveau l’amour, avec la même passion, jusqu’à tomber de sommeil.
Chapitre IIILors de nos discussions, nous avions évoqué, assez rapidement, le désir que madame et moi dormions dans le même lit ; avec monsieur, seul dans la couche voisine.
Ce qui semblait initialement une boutade, devint bientôt un désir ardemment partagé par nous trois. Aussi, j’avais réservé la chambre en conséquence. Et je devais dire que le résultat avait été à la hauteur avec ses deux grands lits doubles voisins.
À l’heure de s’endormir, madame me rejoignit au lit, nue. Elle faillit faire une faute de goût en mettant une nuisette. Je la réprimandai en lui demandant de me tailler une pipe ; il ne faut en aucun cas laisser passer de telles erreurs.
Après avoir salué le mari prêteur, nous éteignîmes la lumière afin de nous endormir et de plonger dans un repos réparateur que nous n’avions vraiment pas volé.
Ma complice était blottie contre moi sous la couette, ses fesses girondes collées contre mon bas-ventre. Mes mains emprisonnaient ses beaux seins. La chaleur de nos corps nus enlacés créait une ambiance tendrement érotique et sensuelle.
Bien vite, nos trois respirations régulières rythmaient le lourd silence de la chambre plongée dans une quasi obscurité. Même la ruelle sur laquelle donnaient les fenêtres s’était assoupie, comme repue de nos ébats.
Chapitre IVSoudain, je me réveillai. Mes yeux s’habituèrent rapidement à la faible luminosité régnant dans la chambre.
Je pris pleinement conscience de la situation singulièrement excitante dans laquelle je me trouvais. Ma complice dormait avec moi, en tenue d’Ève, et son mari se trouvait tout seul dans le lit voisin. Cette seule réalité me fit bander comme un fou. J’avais de nouveau envie de la baiser, peu importait l’heure.
Langoureusement, je me mis à caresser ma complice. J’empaumais d’une main ses seins, tout en glissant entre ses lèvres intimes de l’autre. Très vite, elle se réveilla, tortillant du cul, devenant trempée, gémissant doucement. Puis elle se retourna vivement pour m’embrasser à pleine bouche et s’emparer vigoureusement de ma bite qu’elle commença à branler.
Sans allumer la lumière, à la lueur de la lune, elle vint s’empaler, avec beaucoup d’envie, sur ma queue qui n’attendait que ça. Je n’avais plus envie de quitter cette chatte si chaude, si mouillée, si accueillante ; ma queue y prenait résidence encouragée en cela par les propos crus de madame qui montait et descendait, de plus en plus excitée, sur mon engin dur à faire mal.
Notre énième coït réveilla, bien sûr m, son mari. Je devinais son regard satisfait, sa joie de voir sa femme prendre son pied avec un amant ; et les tremblements de son lit indiquaient qu’il se faisait du bien en nous regardant et en nous écoutant baiser.
La nuit fut courte. Nous avions tellement envie de baiser, de nous embrasser, de nous étreindre, de nous chuchoter des mots doux, de nous caresser, que le sommeil passa au second plan.
C’était comme si nous étions des drogués en manque. Nous ne pouvions pas nous arrêter ; mieux, nous ne voulions plus nous arrêter. Une simple caresse, un seul mot, et c’était reparti pour un tour.
Hélas, les meilleures choses ont toujours une fin qui arrive trop vite. Et il fallut se quitter ; sous un très doux et radieux soleil certes, mais se dire au revoir tout de même. Après un dernier baiser fougueux dans la rue, nous partîmes chacun vers nos vies et leurs contingences, laissant derrière nous cette merveilleuse bulle sexuelle. Mais en ayant la certitude que nous nous reverrions bientôt.
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