- 29 mai 2022, 21:18
#2619550
Il semble bien qu'une adorable complicité toute féminine soit en train de s'établir (quasiment sous nos yeux, si on tient compte des conditions différées, mais le récit est tellement palpitant qu'on ne peut pas s'empêcher de penser que c'est en direct) entre Amber et Thémis. Il faut bien admettre qu'elles possèdent pas mal de points communs, ce qui constitue déjà un excellent point de départ.
Il faut supposer que cette grande baie vitrée était fort tentante pour Thémis, en particulier si on considère le fait que l'on n'a aucune difficulté à apercevoir les véhicules dehors. Ce qui implique que toute personne se trouvant dehors a également la possibilité de voir ce qui se passe dedans. Je gage que si Auguste Rodin pouvait revenir, il se dirait immanquablement qu'il s'est trompé de modèle pour sa sculpture dénommée "le baiser" : il ne fallait pas se baser sur Francesca Da Rimini et Paolo Malatesta, mais bien sur Thémis et Amber !
Pour ce qui est des cabines d'essayage, jamais une dénomination ne fut aussi appropriée aux circonstances : ces deux splendides créatures sont dans la cabine, et elles essayent..elles essayent absolument tout ce qui leur passe par la tête, et nous savons par expérience qu'ils se passent de drôles de choses dans la tête (toujours aussi ravissante, même avec les caches électroniques) de S157. Peut-être même que cette fois-là, l'essai a été transformé (si j'ose dire) ? Toujours est-il qu'Auguste Rodin se dirait à ce moment précis qu'il a trouvé la position requise pour sa sculpture (le titre ne devrait nullement être modifié pour la cause, bien au contraire).
Quant à l'horaire, il arrive assez souvent que la dernière heure d'ouverture de ce genre d'officine, nettement moins fréquentée, puisse se montrer propice à certaines manifestations spontanées de la part des derniers clients. Disons que si Amber et Thémis ont finalement décidé d'emporter les deux tenues qu'elles portent (et dont les transparences mettent admirablement en valeur leur physique respectif, même si elles n'en ont nul besoin), les employés auront terminé leur journée en beauté. Ce dernier terme convenant d'ailleurs excellemment à ce récit.
Merci pour le partage.