- 04 sept. 2024, 01:37
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Le jour de la rencontre avec Julien approchait, et l'excitation montait en moi à mesure que les heures passaient. Antoine et moi avions longuement discuté de la manière dont les choses pourraient se dérouler, et bien que l'incertitude planait encore sur ce que nous étions sur le point de vivre, nous étions tous les deux prêts à explorer ce nouveau terrain.
Ce soir-là, je choisis ma tenue avec soin. Une mini-jupe en jean qui mettait en valeur mes courbes, et un débardeur blanc ajusté avec un décolleté plongeant qui soulignait ma poitrine. J’aimais l’effet que cela produisait, la manière dont le tissu épousait mon corps, le contraste entre la simplicité de la tenue et la sensualité qu’elle dégageait. Un coup d'œil dans le miroir me confirma que j’étais prête, non seulement pour Julien, mais aussi pour Antoine, qui serait témoin de tout ce qui allait se passer.
Lorsque Julien arriva, Antoine l’accueillit avec un sourire chaleureux, masquant habilement toute trace de nervosité. Julien, lui, semblait détendu, comme s’il ne soupçonnait pas encore la nature exacte de cette soirée. Nous nous installâmes tous les trois dans le salon, un verre de vin à la main, la conversation fluide, comme si de rien n’était. Mais l’atmosphère était chargée d’une tension électrique que tous les mots ne pouvaient dissiper.
Je me rapprochai de Julien, laissant ma main effleurer la sienne de temps en temps, le regardant droit dans les yeux, un sourire complice aux lèvres. Antoine, assis en face de nous, observait sans un mot, son regard passant de moi à Julien avec une curiosité contenue. Il n’y avait pas d’animosité, juste une attente silencieuse.
À un moment donné, je me levai pour me rapprocher encore davantage de Julien, m’installant à ses côtés sur le canapé. Nous échangions des banalités, mais mes gestes parlaient d’eux-mêmes. Ma main effleurait doucement son bras, puis son genou, tandis que je sentais son regard glisser de mon visage à mon décolleté, incapable de se détacher de moi.
Antoine, comme convenu, se leva et vint se placer derrière moi. Ses mains se posèrent sur mes épaules, les massant doucement. Le contact de ses doigts sur ma peau déclencha un frisson qui parcourut tout mon corps, amplifiant encore l’intensité du moment. Julien observait la scène, son regard intrigué par cette dynamique inhabituelle. Je sentais sa respiration s’accélérer légèrement, son corps se tendre sous la pression de ce qui se jouait entre nous.
« Tu es tendue, ma chérie, » murmura Antoine à mon oreille, assez fort pour que Julien l’entende. Ses mains continuaient leur massage, glissant le long de mes bras, puis remontant vers mon cou, ajoutant à la sensualité de la situation.
Je me tournai légèrement vers Julien, mes genoux frôlant les siens. Nos visages n’étaient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre, et je pouvais presque sentir l’air vibrer entre nous. Julien, pris entre l’excitation et la surprise, ne bougeait pas, attendant de voir ce que je ferais.
Je laissai mes doigts effleurer son visage, traçant une ligne invisible de sa joue jusqu’à son menton, avant de murmurer, « Tu as envie de moi, Julien ? »
Il ne répondit pas tout de suite, mais son regard, intense et brûlant, me donnait la réponse sans besoin de mots. Antoine, toujours derrière moi, intensifia son massage, ses mains glissant de plus en plus bas, frôlant mes épaules nues, me poussant doucement à aller plus loin.
Je me penchai alors légèrement en avant, pressant ma poitrine contre le torse de Julien, mon souffle se mêlant au sien. « Qu’est-ce que tu attends ? » chuchotai-je, un sourire coquin aux lèvres.
Julien, comme s'il avait attendu ce moment depuis le début, glissa une main sur ma hanche, l'attirant vers lui avec une délicatesse mêlée d'une envie palpable. Antoine restait derrière, une figure silencieuse et rassurante, son regard observant chacun de nos mouvements, comme un metteur en scène contemplant sa création. Je me laissai aller, m’abandonnant à ce triangle de désirs qui nous liait tous les trois.
La soirée ne faisait que commencer, et déjà, je pouvais sentir que nous étions sur le point de franchir ensemble une frontière, une limite que nous avions décidé d'explorer, main dans la main, regard dans le regard.
Alors qu'Antoine continuait de masser mes épaules, Julien se rapprocha davantage, son regard brûlant ancré dans le mien. Il semblait hésiter un instant, mais l’envie était trop forte. D'un geste presque instinctif, il prit mon visage entre ses mains et m'embrassa passionnément. Ce baiser avait une intensité que je n'avais pas ressentie depuis longtemps, une urgence mêlée de désir pur. Je répondis avec la même ferveur, mes mains se glissant dans ses cheveux, puis descendant le long de son dos, savourant chaque contact.
Julien se redressa légèrement pour retirer son tee-shirt, révélant un torse sculpté, ses muscles se tendant sous sa peau hâlée. Mon regard parcourut son corps, admirant chaque détail avant de laisser mes mains suivre le même chemin. Je sentais la chaleur monter en moi, alimentée par la proximité de nos corps et la sensation des mains d’Antoine, toujours sur mes épaules, offrant un contraste délicieux entre la douceur de ses caresses et l’intensité du moment.
Je ne pouvais plus attendre. D’un geste fluide, j’attrapai le bas de mon débardeur et le retirai, révélant ma poitrine à Julien, qui laissa échapper un souffle de désir en voyant mon corps se dévoiler. Sans rompre le contact visuel, je glissai mes mains sur le bouton de son jean, le dégrafant lentement avant de faire glisser le tissu le long de ses hanches, découvrant un boxer qui peinait à dissimuler son excitation.
Julien, en retour, posa ses mains sur mes hanches, tirant doucement sur ma mini-jupe, qui rejoignit bientôt son jean sur le sol. Nous étions là, tous les deux, presque nus, nos corps brûlants l’un contre l’autre, tandis qu'Antoine, toujours derrière moi, poursuivait son massage, ses mains glissant maintenant sur mon dos, apportant une sensation de confort dans ce tourbillon de sensations nouvelles.
Je laissai mes mains redescendre sur le bas-ventre de Julien, caressant la ligne ferme de ses abdominaux avant de déposer un baiser sur son torse. Sa peau était chaude sous mes lèvres, et je pouvais sentir son souffle s'accélérer à chaque contact. Mes doigts continuaient de tracer des lignes invisibles sur son corps, explorant chaque centimètre, tandis que mes lèvres suivaient, embrassant son torse avec une lenteur calculée, savourant chaque instant.
Julien poussa un léger gémissement lorsque je pressai mes lèvres sur sa poitrine, mes mains jouant avec l’élastique de son boxer. Antoine, toujours derrière moi, n’avait pas cessé ses caresses, mais il me laissait clairement prendre les rênes de ce moment, me soutenant par sa simple présence, m’encourageant à aller plus loin, à explorer ce que je désirais tant.
Le monde autour de nous semblait disparaître, réduisant notre univers à ce triangle de désir partagé. Je pouvais sentir chaque battement de cœur, chaque souffle, chaque frisson qui traversait nos corps, et je savais que cette expérience, cette connexion, allait nous marquer tous les trois d'une manière profonde et inoubliable.
Alors que je continuais d’embrasser le torse de Julien, mes mains descendirent encore, caressant doucement la peau au-dessus de son boxer, jouant avec l’idée de franchir cette dernière barrière de tissu. Antoine, toujours attentif, accompagna mes gestes en massant délicatement mon dos, créant une harmonie parfaite entre nous, une danse silencieuse de désirs partagés.
Julien se rapprocha de moi, et alors que je me laissais aller dans ses bras, je sentis la chaleur de son corps contre le mien. Ses mains caressèrent mes hanches, et il s’ajusta pour se positionner entre mes jambes. En un instant, je pouvais sentir sa virilité, large et allongée, se presser contre moi. Le contraste entre la taille de son sexe et la délicatesse de ses gestes m’envoya un frisson de désir. Julien prit son temps, entrant en moi lentement, chaque centimètre de son sexe étirant mes sensations, remplissant chaque recoin de mon corps d’un plaisir presque écrasant.
Le moment était intense, chaque mouvement de Julien semblait calculé pour me donner le maximum de plaisir. Je pouvais sentir la puissance et la largeur de son sexe en moi, chaque poussée réveillant en moi des sensations que je n’avais pas ressenties depuis longtemps, peut-être même jamais avec cette intensité. Julien maîtrisait son rythme, alternant entre des coups profonds et des mouvements lents, me faisant languir à chaque seconde.
Antoine, toujours derrière moi, n’avait pas cessé de me masser, mais ses mains s’étaient faites plus douces, presque contemplatives. Il observait la scène avec une fascination mêlée de sentiment de réalité qui le percutait de plein fouet. Voir sa femme prise par un autre homme, voir Julien me donner ce plaisir intense qu'il savait qu'il ne pouvait pas égaler, le plongeait dans un mélange complexe d’émotions. Il était satisfait pour moi, heureux de me voir atteindre cet état de jouissance, mais en même temps, il ne pouvait ignorer la réalité qui se dressait devant lui : Julien, avec son sexe large et puissant, était capable de me procurer un plaisir physique qu'Antoine, malgré tout son amour et son dévouement, ne pouvait offrir de la même manière.
Ce sentiment de rivalité se transformait en une forme d’acceptation, un étrange mélange de résignation et de compréhension. Il voyait dans les mouvements de mon corps, dans les gémissements que j’émettais à chaque poussée de Julien, que je m’abandonnais complètement au plaisir. Et même si cela lui rappelait ses propres limites, il se sentait fier, d’une certaine manière, d’avoir permis ce moment, d’avoir ouvert cette porte à une exploration si profonde de mon désir.
Alors que Julien accélérait le rythme, son souffle devenait plus court, plus urgent. Je pouvais sentir ses mains se resserrer sur mes hanches, son corps se tendre alors qu'il approchait de son propre point de non-retour. Chaque coup de reins était plus intense que le précédent, et je pouvais sentir une tension croissante en lui, un besoin irrépressible de se libérer.
J'aimais qu'il me pilonne.
Antoine, conscient de ce qui se passait, accentua son massage sur mon clitoris, apportant une dernière vague de plaisir qui me submergea. Julien, sentant mon corps se contracter autour de lui, ne put plus se retenir. Avec un grognement profond, il se laissa aller, poussant une dernière fois en moi avec force, son sexe large et allongé pulsant alors qu’il éjaculait, déversant toute sa douce chaleur en moi.
Je sentis chaque pulsation, chaque vague de chaleur qui m'envahissait, et je me laissai aller, m'abandonnant totalement à cette sensation de plénitude, tandis que Julien s'effondrait doucement contre moi, son souffle lourd dans mon cou. Antoine, toujours derrière nous, posa doucement ses mains sur mes épaules, m'offrant un dernier réconfort alors que la tension de ce moment commençait à retomber, laissant place à une sérénité douce et envahissante.
A suivre ...