- 24 sept. 2022, 12:38
#2650323
Bonjour à toutes,
Je remonte ce post parce que , petit à petit, c'est ce fantasme qui m'obsède le plus.
J'ai souvent dialogué avec des maris cocus en phase de lopetisation ( lope est pour moi un signe de distinction). De manière générale il est extrêmement plus facile de trouver des hommes qui fantasment ou qui pratiquent que des épouses qui participent ou collaborent.
Il doit y avoir des enjeux différents dans ce type de jeu sexuel, et plus généralement dans les sexualités masculine et féminine dont on sait l'influence terrible qu' a la "doxa" sur leurs épanouissements.
Á vrai dire la difficulté que je ressens le plus est de faire la part des choses entre le respect que je dois aux personnes ( la femme et son cocu) et le "rôle" qui implique une "domination".
Je voudrais pouvoir dire , sans casser l'énergie du moment, que ça reste un jeu, une disposition ludique. Que le respect que j'ai pour le couple et l'amour qu'il partage dépasse dans mon esprit l'accomplissement de ce fantasme.
Je suis bisexuel au sens ou j'aime faire l'amour ou baiser (selon les circonstances) une femme ET un homme en même temps. Et j'aime aussi assumer à ce moment une part presque caricaturale de mon genre. Je suis un homme sis genre et j'aime dominer, sinon le couple du moins le cocu.
Mais pas forcément en l'humiliant, pas en me servant de "ses" affaires, non, en l'associant dans un rôle où il me déléguerait une sorte de "devoir conjugal" non accompli par lui mais par moi.
( Bizarrement ça n'implique pas pour moi un jugement de valeur des personnes, seulement un jeu aux limites des conventions sociales usuelles)
Et par extension de ma virilité (et par minimisation de la sienne) le prendre lui aussi, devant sa femme comme je la prend devant lui. Au fond accomplir le "devoir conjugal" sur le couple en entier.
Autant dire que quelque fois j'ai été confronté à une sorte d'examen de la part des couples qui ont "passé le cap" et qui exigent d'entrée une sorte de caricature de macho, un peu pervers qui (délicieusement) prend le pouvoir sur leur couple. Alors que pour moi c'est un jeu plus spirituel.
Bien sur j'ai envie de jouir, bien sur j'ai envie de pénétrer femme et homme, mais pas seulement. J'ai aussi envie, et sans brutalité, de faire sentir au mari cocu le plaisir suprême: celui de l'autre, en l’occurrence le mien, en plus de celui de sa femme.
Je suis un monsieur bien sous tous rapports, un monsieur "on ne dirait pas". Je suis libertin au sens classique, au sens du XVIII eme. J'écris , je dessine. J'aime le vin et les bonnes choses.