- 26 sept. 2020, 00:06
#2460756
Il était difficile de ne pas illustrer par un poème ce magnifique autoportrait de DouSSeur pris pour son DouX chéri. La beauté du modèle, l'élégance de la robe rouge et la fausse nonchalance de la pose rendent ce cliché digne d'une photo de vedette de la MGM de la grande époque.
Rouge,
J’avais dû partir loin de toi.
Mon cœur saignait de la distance
Que ces infortunées vacances
Créaient dans mon être à l’étroit.
Notre amour n’était pas bien vieux ;
Mais quelques jours avaient suffi
Pour me remettre à croire au Dieu
De l’amour lanceur de défis.
En un seul regard, tes yeux bleus
Avaient ensorcelé mon âme ;
Et sous tes airs de frêle dame,
Ton sourire allumait mon feu.
Je me languissais de ton corps
Qui s’était offert à mon pal,
Heureux de sa petite mort,
Au fond de ton brûlant chenal.
Je me souvenais de ta bouche
Goulue, irréelle Atlantide,
Enlaçant mon membre turgide
En un nœud coulant vers ta couche.
Soudain, mon sang ne fit qu’un tour.
Tout ton toi était en photo,
Pour mes seuls yeux bercés d’amour,
Symphonie en allegretto.
Par ce portrait, ma Dame en rouge,
Tu chantais, par delà les lieues,
« Reviens mon DouX, je veux ton pieu
Fiché en moi comme une vouge.
Je me languis de tes émois,
De mes soupirs, de nos plaisirs.
De mes appas, tu es le roi,
Je les laisse à ton seul loisir. »
Rouge,
J’avais dû partir loin de toi.
Mon cœur saignait de la distance
Que ces infortunées vacances
Créaient dans mon être à l’étroit.
Notre amour n’était pas bien vieux ;
Mais quelques jours avaient suffi
Pour me remettre à croire au Dieu
De l’amour lanceur de défis.
En un seul regard, tes yeux bleus
Avaient ensorcelé mon âme ;
Et sous tes airs de frêle dame,
Ton sourire allumait mon feu.
Je me languissais de ton corps
Qui s’était offert à mon pal,
Heureux de sa petite mort,
Au fond de ton brûlant chenal.
Je me souvenais de ta bouche
Goulue, irréelle Atlantide,
Enlaçant mon membre turgide
En un nœud coulant vers ta couche.
Soudain, mon sang ne fit qu’un tour.
Tout ton toi était en photo,
Pour mes seuls yeux bercés d’amour,
Symphonie en allegretto.
Par ce portrait, ma Dame en rouge,
Tu chantais, par delà les lieues,
« Reviens mon DouX, je veux ton pieu
Fiché en moi comme une vouge.
Je me languis de tes émois,
De mes soupirs, de nos plaisirs.
De mes appas, tu es le roi,
Je les laisse à ton seul loisir. »
Le libertinage , c'est aimer au pluriel tout en restant singulier