Une fable grivoise répondant à une commande multiple de personnes qui me sont très chères.
Le poète, le précoce, les connes…et la putain
Deux amis quinquagénaires,
Devisaient de leurs misères.
Le premier, à ses heures perdues,
Taquinait de façon ingénue
L’art des rimes poétiques.
Le second, cas plus critique,
Quoique qu’étant bâti en force,
Parfois, hélas, s’avérait précoce.
« Au diable mes vers de mirliton !
Je n’y gagne rien de bon.
À la maison c’est toujours
La galère, nuit et jour. »
Maugréa le poète amateur.
« Je comprends tout à fait ta douleur
Acquiesça l’ami rapide
De moins en moins impavide.
Car, chez eux, nos deux compères
Souffraient de tous les maux de la terre.
« Par Jupin, ma compagne m’épuise.
Son désir qui s’amenuise
Et ses principes coincés
Mes envies ont bien rincées. »
Rebondit le taquineur de rimes.
« Pour ma part, je suis près de l’abîme.
Elle se moque surtout
De la vitesse des coups.
Avec ça, comment durer
Plus longtemps et savoir endurer ?
À toi comme à moi, ami poète,
Nos femmes nous font mal à la tête. »
Se lamenta le précoce.
Leur colère se faisait plus grosse.
« Oui, je ne souhaite à personne
D’être marié à des connes.
Avec les années, elles s’aigrissent,
Et jamais elles ne réagissent. »
Conclut, déçu, le poète.
Ils s’en furent à la fête
Pour amuser leurs épées
Dressées piaffant pour des épopées.
Ils firent chanter la mélodie
Des envies à Élodie
Qui sut les faire briller
Moyennant quelques billets.
Moralité, les femmes trop connes
Se font griller par une luronne.
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